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et. en comparant d’ailleurs Ja. figure ..que j’ai faite à Berlin
des Butirins de la mèr Rouge, je crois que Y /Argentine
glossodonta ne diffère pas .de l’espèce de l’Ile-de-Francq,
parce quelle est la seule dont on puisse dire qu’elle porte
un anneau noir à. l’extrémité de la- mâchoire. Il faut d’ail-
leurS îbvien observer qu’à l’époque où j’étais Jl Berlin je ne
connaissais pas l’importance qu’il;y avait,à, étudier le crâne
de ces espèces. Je. n’aurais pu d’ailleurs .dans cette îColleCr
tion comparer un^aussLgrand-nombre d’individus entre
eux, parîéonséquent il me serait toujoursÇrèsté des doutes,
'sur mes'déterminations. La description' deé'Forskal, toute
détaillée qu’elle est, ne donne qüe dès caractëre's^génér-
riques. Ce voyageur d it : que les Arabes de Djedda lui
nommaient ce. poisson Bônuk, et ceux de Lohajç Bunuk,
ce qui voudrait dire racine, M. Ehrenberg l’a entendu nommer
Gasma à’ Massavvah. M. Ruppell1 reproduit,-qôpame
nom vulgaire, la dénomination- de-Forskal en-d’écr-ivant
Bunnuck. Ce' zoologiste “a reconnu qu’il fallait distinguer
le Butirin de là mer Rouge des ëspècej|î%iyante^sür les
côtes du Brésil; mais sans ^donner les, véritables raisons,
car il a fondé les différences- sur la forme plus ou moins,
comprimée du corps et sur un,abdomen caréné,.mais non,
d en te lé a ttr ib u é . par M. Agassi^Jt l’espèce américaine ;
caractère qui ne .convenait p$§„au poisson de Djedda. On
voit que ce n’est pas sur ces;formes,.aussi vàgijes que j^établis
les caractères des espèces,} d’ailleurs M. Ruppell, n’ayant
pas eu les moyens de retrouver-les caractères du-Butirinl
de Lacépède, a donne à c e . poisson une nouvelle dénqp
mination, celle de Butirinus glossodontus, qui ne devra
1. Rupp., Neue Wirbelth. zu der Faun. Abyss., p. 80, pl. 20, fig. 3.
pas être cbù^ervée^à^ausé’de la priorité du nom de Gom-
merson. Llèbzôolo'giste a corajifé «soixante et dix vertèbres
à la cdïphkë ver t ébrale dohf,-trënte.-‘sir àèùlement portent
des ƒ a'iiiïiiv donc une nouvelle différence, toute
légère quelle serait, dans le squelette des poissçins des Indes?
et-des èspfb'jës américaines. On yéîitHci l| | bcfi-mè il arrive
très-}§f® vent, que’kÔs matelots? ont p'oÿté dans legs Indes
0*rièütales: les^nOms de ’nôs 'cblons 'des Antilles. Je ferai
d’ailleurs observer que la dénomination de Banane' s’applique
aüssi iïtix 'Elops.
JLe Butirin *de lAj}>JNquyelle^Guinée:
( Àtlbula^Neôgûinaica ; nob.)
MM. Qjipÿ,,e,t. Gaimard ont pris à la Nouvelle-Guinée
unLesûèîîëî&nt les caractères extérien^,.|es&e|nblent .b eau-
coup à peux de l’espéeede FIle-de-France<:ki||
.mais la circonscription, de la mandibule inférieure est .plus pointue
pî^s^delTâ, symphyse. Les dents „me paraissent vaussi un peu plus
longuès'ÿde dessus du crâne est’régulièrement plus concave. Je ne
’ v$is pas sur lés frontaux et a la naissance.des carènes mitoyennes
cette saillie qui est très-marquée sur ‘ 1 espèce' précédente. f
B.’ 13 — 'l'2/b:SflT|v'k. %/Êc.:
Les couleurs me paraissè'nt Beajicoup plus'rembrunies, surtout
f f?à,la, caudale et; ensuite à la idW^de.^Les,liséréstde ces deux nageoires
sont plus pronpncéS.ifÿt
Nôtre individp.fm’ésts pas très,-bien conservé et il est
^ong-'de dquze-pouces et demif Si^^ommé je le crois, il
est d’ulîë ‘égpèfce particulière,, î^ès caractères seraient inter-
médiaires? entre ceux de îjçspèèê ’ de l’Ile-de-France et
ceux de,la suivante, qui est certainement distincte, ainsi
qu’on va le voirt'Sw