ïiuscrits sous le nom de piscis volons. La longueur des
pectorales .et.des ventrales, l’étendue de la dorsale, ne me
laissent aucun doute sur -cotte détermination.' Ici Feuillée,
ordinairement plagiaire de Plumier, serait resté original.
, L ’ E x o c e t a q u e u e n o i r e .
(Eæocoètus melanurus, nob.)
Nous avons reçu de New-York-un exocet très - voisin
du précédent ;
Il a^cepehdantle crâne -encore plus étroit; l’oeil un peu plus
grand ; les pectorales sont moins longues elles nombres des rayons
de la dorsale et de l’anale -sont différents pour .ces deux nageoires,,
I). 13; A. 9.
La couleur du corps ressemble améllé'’dés, esjjeççs précédentes;
celle de;la pectorale est un gris bleuâtre sur le bord extmie et sur
l’extrémité; elle est blanche sur le resté de la surface. Les ventrales
ont toute la face supérieure grêle et* £tes>ez^fohcée ; une tache5 noire
colore la base de la queué et rappelle assez bien la coloration de
certains de nos Sargues.
L’individu, lougdé'dix pouces, a été envoyé dè New-
York par M. Milbert.
L ’ E x o c e t c o m m e r S o n i e n .
(Eæocoetüs Commersonii, Lacép.) :
L’espèce que nous allons décrire, es.t une de celles dont
les formes sont le plus caractéristiques, et qui aurait pu
entrer depuis longtemps dans nos catalogues systématiques,
puisque Çommerson en a rapporté un dessin,d’une parfaite
exactitude. On en trouve unejnauyaise reproduction dans
l’Histoire naturelle,4 ex. poissons de M. de Lacép ède.
Le corps est ta?apu et haut de l’ayant; il doit surtout cette apparence,
de hauteur à la saillie de là nuque; la hauteur du tronc est
sept fois çt demie dans la longueur totale;'la lêt,e ne dépasse cette
hauteur que d’un qua^t;;-fé frqnl descend obliquement, vers l’ex-
tremité du ‘museau j^Mmâchoire inférieqré, est'plus longue que la
supérieure. L’oeil est ’très-grand : son diamètre est deux fois et trois
quarts dâhs ’la'lônguëùr'de la’ tête. Lès dents sont d’uné excessive'
petitesse.
D. 12 ; A. 9.
Le dessus du corps est gris verdâtre, aveÇ des bandes longituT
dinales plombées : cette teinte descend jusque vers le tiers du Cpte
au devant des ventrales et jusque sur le milieu de la région caudale ;
de reste du corps est blanc. La pectorale est rpussâtre et transparente
saris aucune tache. La ventrale a les rayons à peu près de; la même
_couleur,^avec une petite tache dans son, aisselle. La dorsale et la
caudale-,sont rousses ;l ’âriale' est' blanche. *
La longueur de l’individu est,de "quatorze pouces. Il a
été pris païf'M. 'Dussumier dans les eovirpus de, l’Ile-de-
France.
Çommerson dit qué soa .exemplaire fut pris le 18 avril
17%, par le 34° de latitiidé„australé,i|i^4o liejups' environ
des cotes orientales de l’Amérique,'.!! en a laissé deux dessins
faits à la mine de plomK||}dont l’un, de Sonnerat, repré-
sente le poisson avec la^pectorale déployéej l’autre, fait
par Çommerson , montre l’individu tel qu’il est au moment
de sa mort. On voit qu’une de, cés Lernées,, si communes
aux exocets, était fixée auprès de la pectorale.
Une description détaillée, comme'toutes celles de ce
savant voyageur, se retrouve dans ses. manuscrits. Il avait
rédigé deux essais de phrases diagnostiques linnéennes.
Avec le"S deux dessins de CommersoA et la description
qu’il y avait jointe, rien n’était donc plus facile que d’é