détruisent un grand nombre. Dans le Rio Negmfon lès
sè.che, .et .ils so^nt vendus jusqu’il (deux ou, trois dollars la
mésure de trente-deux Hvres.
Le MAcrRonoN^GUAyiNA^ji.
£Macrodon guavina, nob.)*: £4
Le Guavina ëstf un poisson que nous n avons' pas' nnéore
reçu en Europe. Il est'connu par un dessin fort exact' dû>
au crayon de M. de Humboldt, accompagné d’une description
linrÉëffne non moins remarquable, faite^SOTTes'ueùx
par cèt illustre .Voyageur. Il dit-que (Guavina
a le corps ovale et allongé; que la tête fait le. quart de la longueur
du corps; que le museau est tronqué; les opercules nu&VonÇ aselesT
de stries rkyonrtantes/ Les huit"3éntë *des mâcbôff^Hont .Irès-
■ aiguës;5 inégalés ,' dis^'ôsëéâ 4iur u n ! sém5Vangf'ï éti^ l i | è ^ l jfiïdèy
grandes en a deux plus petites, rapprochées. Une membrane lâche,
épaisl^nt comme charnue, descend!eapendsous^là -gorgÿfeornmte
une sorte de fanon. Toutes les nageoires i^ht/rondes, excepté
la dorsale, qui est coupée 'carrément.
D . 1 2 ; A........C. 17 ; Pr42 — 15.
Les .écailles sont grandes, arrondies, jaunâtres,<à refletsargentés;
le centre et le bord sont olivâtres. Les nageoires, vertes, sont traversées
par des bandes plus, foncées. •
Le Guavina vient du lac âmïaçarigua, dontfl&îfbnd est
un terrain granitique. Il,est situé à deux cent vingt torses
de hauteur au-dessus de la mer, dans les fertiles vallées
d’Aragua. La température de l’eau est de > a3?\6.'}.centi-
gradq§. l»
Le poisson,, .devient souvent la proie d’un grand-sàu-
rien, que; les indigènes, appellent Bava. M, de,;; Humboldt
dit qu’il ;soupçonne que qe reptile est une dragonne.
On a reteia.•'.au 1 (Cabinet du Roi, ^ sur mes demandes
enîprêfesilç^ fàitejis '^àeiao'à. ami ,:don ManiébTovàa|^ dé Ga-
r^CaS'^m^lVEO.çodile!'qûat 'imasîéb.ivoÿvéîeomme étant la Bava
de la lagune dès, f i l é e s ,dAragua.feCdmme Jfe ^reptile: cfue
M-. de Humbol#tfa vu sous lembm- de Bava' est d’un génre
différent5'<Ses,ScÉiætfein&,‘jcela me'fait croire^que le nom de
Bava t^i^plique à diveats animaux de Tordre des! sauriens,
f ’ ^AfpB^’lMextréit'prësqiie liitéral que* je viens de faire, de
la tféSeÉiption du !G®àvina jâqn<h®^:pail!M. de Humboldt ,
on ti|4l*y^, dans les^&teSf que-j’avais ajoutées à.sa description,
livraisons qui ;avaient faitsiapprochejuclip.oisson
du4gn'nré’1| i | 4Ëryt'h.rtm& Jç/terminaisi en disant que Si le
nom®lé/del/raypns brancEiostègesj du Guavina'diffère de
celui des * deviendra le type d’un
genre nouveau, qmeflfa .disposition singulière desu.dents
rendra facile àj reconnaître*.; Aujourd’hui, qùej$|çs?^p,èces
de cette famille nous sont mieux connues et que la division
établie i(par M. MùU^p|vd'ê^t ’ à 'l^^càié'r leç, /caractères de
ces-groupes, je-n’ài plus aucun motif pour hésiter à rapprocher
cè Guavinà du gë rire?Ma g fôdon. Jê fia étonne que
M. Millier, jcçéateur de ce genre, ne fait pas fait avant moi.
Outre lq QE^actère de la .dentition, dont ce, savant anatomiste
se serait servi, j’ai J/ririur nie guiffeaLda forme rer
marquable etçgarfaitejnènit^ileiï.^ceusée du{ dernier, sous-
orbitaire et de la plaque temporale quide suit, quoique
les divisions entre,* deux ®s ndent pas été.jindiquées
dap&da figurejdie M. de( Humboldt. On ne pput cependant
douter,que le nombrevet la,forme d.erqçÇjdeux pièces ne
soient semblables à celles dçsjMacçqdôns çt pap cg nséquen t
différentes descelles.,dés Érythrins.
On ne saurait trop admirèida précision avec laquelle M.