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pmms, parce* qu’il la tout simplement .comparée à l ’oxy-
rhynque de M. Geoffroy, dont la dorsale est, en- effet,
beaucoup plus courte. Cet habile zoologiste a observé de
poisson» sur Les marchés du Caire pendant le mois de
mars. Il en a vu des individu! de trente poüces:;ÏF\écrit
leur nom arabe un peu autrement et de la manière suivante
: KischrOm, Il ne regarde pas leur chair comme
très-délicate.
L e M ohm.yr e d,e G eo-e fro y .-
(Mormjrrus Geojffroji, îïob.)
Je trouve parmi les individus de M-Geoffr'oy un second
mormyre, qu^diffère du préjçédënt par plusieurs traits qui
me p a ra fen t en justifier ^séparation spécifique; Lpfplus
apparent consiste
dans une saillie plus considérable du museau, qui, au lieu de
‘ s’abaisseF .comme celui du précédent ^ ’.avance plus- horizontalement
dans, la'-direction de" Taie du cûrps. La ligne du/pr'ofilides-
cend de la. dorsale. par une ligne-à petite,-courbure, jusqu’à une
' ^"'saillie assez forte de l’occiput ; de, là le profil devient concave pour
atteindre jusqu’à l’extrémité du museau. Il résulte de cette dîspo-
' sition que. la courbure entre la .dorsale et’ le devant du frtmt est
beaucoup moins- convexe que dans l’espèce précédente; ? que la
nuque- paraît plus saillante au-dessus de l’oeil et que le museau, est
plus étroite in hauteur du tronc ^mesurée’ sous le premier rayon-
de la dorsale, est contenue quatre fois et plus qu’une demie .dans
„ la longueur;Jdu corps, „en n’y comprenant pas lf-caudale. Cette
hauteur est plus courte que la' tête,;’ tandis que dans la -précédente
- la hauteur dù tronc est plus longue. La saillie du crâne ^s^ipluà
arrondie, dek§qrte que l’inter^apè^ientre les deux yeux est' plus
large. La mâchoire-infiértra un peu la supérieur^. Lë's
dents sont semblables ài-'cîélles - de l’espèce précédente,, shhr!aüx
mâchoires,. soit sur le vomer et sur l’os lingual. Cependant la
bandelette qui porte ces dernières dents est plus longue et moins
* étroite en„,aririère. La pectorale est un peu plus allongée; les ven-
• traies ^répondent au quinzième,, rayon de la -dorsale; la{< caudale,
e ,’-<à .lès^d eux-Jobes assez sensiblement séparés ; l’anale est
un peu plus courte, car elle a-, deux ray ods de moins.
D. 84; A. 17.
Les écailles me paraissent un peu plus petites. Quant à,la couleur,
je n \ i sSusleslyeux que dmindividus oécplo)res par l’alcool; mais
ils ne montrent rièn qui' soit différent de notre Cctschive.
J’ai,d^ux individus très-semblables,.de cette espèce ou
variété, l’un ^'st long d’un pieqpljfautre, qui a servi à -faire
un squelette, est un peu plus petit.-Lès différencia que
nous offre ce squelette tiennent ifi édiles que nous avons
signalép’^a'ns ^description extérieure. ,
Cette^^pè,ce^ me paraît rapporter parfaitement à la
figuré que blbçb^pous ‘a/jdonriéej d’un mormyr^b, qu’il
plaçait dans un genre ayèc,lequel ces poissons n’ont .aucune
affinij^Uçolpi,des Centriscus, et sous le nom spécifique de
Ci niloticus,^La saillie de la nuque, la direction du mu-
seau, n£ peuvent laisser de doute sur l’exactitude de ce
rapprochement. Ainsi, je ne partageépâs l’opinion émise
Çrr pÀte du Règpl;^animal/ e t 1 qui
consisté à regarder la citation de Bloc|i .comme synonyme
4 fi mormyre ôxyrhynque de M. Gpqtfrpy.'k
L e M ormyre kibrauMEj^'
( M^àfmym/s nxythjrichus, Geoffr.)
Cette troisième espèceyddntJM.^Gepffr.pyiVa donne'une
figure parfaitement, reoqnnâissable dans* le grand ouvrage
1. Bloch, edk. Schri.', pi. fi g-, i ; p. 113.