VlamingÉGronovius2, qui a cité cetterfigure, rapportée
mal à propos à son Albulà conorhynchus, qui est un de
nos Butîrinsq il gâtait par»,conséquent dès^llorigine l’individualité
de cette espèce par une synonymie erronée. M. Ruppell
, qui a vu les chanos vivants dans la mer Rouge, jugëa
bien ce mugil salmoneus de Forster^ 'n ^rapprochant
du chanos de Forskal; mais comme le..savant voyageur de
Francfort ne sç‘; doutait pas alors qu’il existât plusieurs
espèces- de ce genre, il se prononça trop vite sur ri^e&tiïé;
spécifique, du poisson de la mer Roüge - èl de celui de
f Océan pacifique. Cet habile zoologistefreconnut^aÈ^g que
le poisson observé dans les mers _de~Java. par MM. Ruhl
et Van Hasselt, et désigné par le jjgemier de.cësinatuTalistèV;
sous le nom de Lutodeira, était du mêmè genre que le
poisson de Forskal.’%?*-?»; 1 H ’ ■ iîjp
M. Cuvier n’a pas prôfité»de ce travail dans la seconde
édition du Règne animal, et je doisavouer-que moi-même
j ai négligé d’y donnerHtoute l’attention que méritent les
travaux zoologiqueé de M. Ruppell, déporté que j’ai reprd-
duit les erreurs du Règne animal dans les généralités de la
famille des mugiloides. Je n’avais pas encore décrit ayec
détail, à lepoque où j’écrivais sur les muges,d organisation
intérieure des Chanos, et préoccupé seulementjU^parac-
tères de la forme extérieure et de l’absence ;de> dents aux
mâchoires, je crOyats que :çe poisson prendrait: rang dans
la grande famille des “cyprins, que je ne limitais pas avec
autant de Rigueur que je le fais maintenant. M. Ruppell,
en reconnàissant avecînetteté le mugil chanos de-Forskal, 1 2
1. YlairtingéwSvs 171S; ; '
2. 'Grï)iiOTrius, Zo’àph’.fïÿs\).a2 327.
n’a pas Voulù adopter comme nom générique celui consacré
par M. deaLkcépèdëq et il a proféré celui q u é '^ K u h l créait
à Java,- poùpfexprimer la grandeur et la liberté de.i|a fente
branchlale|Mêndue.au-dess(^u^ du cou et paraissant laisser
cette,;pârtié'de l’aniinaL plus libre qu’elle ne felp^id in ai rement
dans les"autres poissons. Cette, liberté njes^’gependant
quapparente ; car l&lhaut %fla; membrane branchipstège
adhère ayèc la peau qui p,âss,e surv;k’èx;trémitéi postérieure
de l’hydïde. Russekavâit doripé, peuiddtemps après Forskal,
d j ^ figur^sId’espécésÿdéfs’çe’Hgenrë^'-âmit l’une me, paraît
avoirdté|gonfondue à(tort avec grille de la mer Rouge, et
l’autr.e^èst certainement distinejÉe^le toute^ljss .autre^-^j
;ichthyoïogistes verront par cet expôs,év|que ;|e genre
dontuLs agît ,icî^ quoique, ipécp^nu p^r ,la plupart^çs
naturalistes' systématiques; se compose d’espèq^indiquées
depuis longpëmps dans différents ouvrages, et qu elles n’ont
été.négligé.e^îque parcarquÉépes’ -aùteuxs avaient cru devoir
les.,comparer toutes aux mugils. L ’échancrfire de la mâchoire
supérieure et le petit tubercule,de rinféyièurefse-rencontrent
Cependant fréquemment chez un gran dnombre dempissons
'fdfe la famille» des clu p éë s^
Les chanos,pnt, en;effet ^dll^ffinit^âveCÿïes clupéoide'^,
ma»is„sans leur appartenir; ils onpcomnieveux denomb^ux
cæcums autour du pylore; iLs’en distinguent d’une manière
' .Jjeès-trânchée par leur abdomen arrondi, si nous ne réunissons
dans la famille dësjolupépides îqùè les gen|eVMont les
esp^ees ont le ventre dentelé,et icàréné%iÈn^;Mpdiant leur
fdrînèjgépérale, en tenant compte de leurs.paup iî'res épaisses
et adipeüses\dejeuismàxillaires^ns aents ,:dèsnppendices
écailleux de leurs pectorales et de'leurs'ventrales, on re^
connaît qu’ils avoisinent - les i gonorhynques ,ret«^ussi les