un poisson intéressant, parce qu’il sert à nous faire -reconnaître
une des plus; mauvaises figures de Bloch.1: - <
Il a le corps allôngë j les pectorales ‘à'D'nt plus”: longues, plus
pointues-; les ventrales insérées plus en arriéré; la dorsale est trapézoïdale*
assez haute de devant ; son premier rayon est court,
mais le second et le troisième égalent au moinsvla hauteur du tyanc.
,, D-lh^A,, 12, etc.
Ce poisson a le dos d’un bleu très-foncé ; les “pectorales, de
même teinte, ont une large-bande trarisvers^e;;llk;.vèntral&^.ussi
foncée que la pectorale, n’aMë;blan-c''qd%jlaibase^du rayon interne,
b- et un peu vers l'extrémité du second' rayon externe ;dàvdorsale et'la
* caudale sont grises; l’anale est blanche;
Nous devons *ce poisson,à M. Riçprd; maispous avons
eu connaissance de ses couleurs par; un dessin pris sûr le
fraisï'par M. Poey, qui sjest procuré -eette espèce .dans le
canal qui sépare la Havane du continent.
Notre individu est long .ddfs.ept pouces.
C’est,- à n’en^point .doutery^ëspeee. représentée dans
P arra1 sous le en om de1 Valador, e E-icomme ^Bloch, dans
le Système posthume, regarde,„ avec, taréon, que„la figurée
de Parra représente son E x . mesogaster, nous ne deyons
plus hésiter nous-piêmes à’reconnaître ^gelui-ci dans l'individu
que nous^vons .sous.Jesvyeux :j|qr Bloehga^iîlis
son espèce dans Plumier. 'Le jé lin de pet^rh'ist^fien^çles
Antilles, ,'et qui es,t . conservé, dans -la, bibliôthèque>;dû'
Muséum, porte,«comme celui de la bibliothèque de B e r lin ,
Mugil alatus Rondeletii, P oisson volant', P. Plumief .J r,
Cette figure, as.sèz^mexacte—dont la t 0 ^ ^ t grosse et
courtê ;' rappelle celle dà notre poisson ; les pectoralés-sont
1. Poiss. de la Havane, p. 28; lam. i 5.
larges, arrondies?,'èt de longueur médiocre^ ainsi que Parra
l’a repriésénîeé. La dorsale,ék "plus allongée que nous ne la
voyons dans la nature; il est facile1 dë-jligê'r quelle n’a pas
été’ copiée avec-uné' rigôuïpuseVexàctitude, à cause même
dé l’inégalité dejs rayons. Maintenant il1,est difficile de dire
par quelles altéfati'oh'S^çètte-figure de Plumier a 'été trariÿf
fo rm é # eh celle * de'#LZ£r. mesogaster de B loch, p u les*
pectorales longues \ et pointues atteignent le milieu des
rayons de la caudale / ‘-ce que nous n’avpns observé dans
aucune espèc0p ou la dorsale^hàùte "^im)ointuê|'de l’avant
a les bords largement écharicrfe^|ce qui ne sè*rapporte, ni
au, dessin- dejPlumier, ni encore -molnsMfjhj|nature; p
C^etfdant^^'uelqhës paroles du texte de Bloch mé
‘fohC%rqir;e qu’il a eü%uSsi 'ïë'dessin du P èfh Feuillé e fait
d’après une au tr e'esp ece^totîfgtl n ou s aVoris ^déterminée
plus haut;* ee^t)notrè Eximovehoracensis. Si cettë ‘suppqp,
sitibn/ éstpexacte, Bloch aurait' emprunté, au dessin/ dé
Plumier le s 'p e c to r a j^ ^ q u il aurait Un peu allongéés:ple
sorte-qu’ic il’acpüsation que Blôdpldj|rîg\!ephtre èesMinimoe
devrait encore être bien plutôt portée'contre lui.
L ’E xOCETIJjAÛX '-PECTORAl^ES^ ctî'Ü'ÀTE&v>' '
mjEEæo'cbëtus "bfèyîpiîmis,-;nobt)
Dans les èspèces dont il,;me,res|èi à parler, je trouve
encore les ventraLléstïnsêrjeéssur l’arriéré du tronc; ou tout
au plus à la mo itie^p fla ' longueur ; elles‘fS#fàMphr'cÊiseht.
Cètte diminution des/ nageoires, së^tnôntre ausSr -shr la
pectorale,'dans l'espèce dont il s’agit ici.
L’aile ne fait pfas|fahe la moitiScle la longueur dû tronc, sans'y
cbmp'rerfdrè/lâ' èaudale /et||S' pointe ne dép’asàVpas’Textrémité de
■ la ventralè; lé desshs^de la tête1 esfaplàti. La hauteur du tronc
I lq-, H H 1 2 '