LIVRE XX.322 MALACOPTÉRYGIENS.
la plus .grande de toutes. On voit que la peau très*épaisse qui recouvrait
le crâne s’étendait sur le préopercule; qu’elle' embrasse presque
toute son étendue, en laissant derrière elle un assez large bord
membraneux, qui va’ recouvrir le bord antérieur, de l’opercule.
Celui-ci est un os. deux fois aussi-haut quelarge* à bord postérieur
arqué et garni d’un bord membraneux, épais et adipeux, et couché
sur toute la ceinture humérale. Toutei la surface opereulæire est
creusée de profonds sillons rayonnants de l’articulation de l’os-vers
son bord. Le sous-opercule est petit et ne forme qu’un simple ovale
strié, remplissant l’échancrure que laissent .entre eux le bord 4g
l ’opercule et l ’angle du préopercùle. L’interopercule est oblong et
étroit, et presque entièrement caché par le bord horizontal *du
préopercule; c e lu i- c i a deux cavernes oblongues et-"étroites. La
mâchoire inférieure a des branches assez grosses , caverneuses ; là
surface extérieure de l’os forme comme une large palette horizontale;
la symphyse est relevée; tout lé^dessous forme avec l’isthme
üne grande plaque convexe. Les dents, implantées sur les mâchoires,
sont assez fortes, coniques, comprimées latéralement; celles 4e la
mâchoire supérieure sont sur un seul rang ; mais celles ele la mâchoire
inférieure sont sur plusieurs rangs, et beaucoup plus grosses-etplus
longues que celles d’en haut. Au côté interne de chaque branche
de la mandibule je vois, fur une assez large- plaqué triangulaire,
un groupe de fines scabrosités où de petites dents, semblables ||
celles des palatins, et qui rappelleront ici cette singulière dentition
que nous avonsvue dans les' Siluroïdes, et que nous avons exprimée
en appelant l ’espèce- qui les porte, Bagrus genidem. ©utrèdés dents
des mâchoires, nous en trouvons sur tous les os de la voûte
palatine ; ainsi elles forment sur le voîner une assez large palette
rétréde en arrière et prolongée ensuite sur le sphénoïde jusque vers
l ’extrémité, où la plaque dentaire s’élargit de nouveau. La partie
antérieure du vomer est convexe. Cette saillie doit correspondre
à une cavité du côrps de l’Hyoïdè. Les deux pâlatins et les deux
ptérygoïdiefts sont aussi hérissés des mêmes âpretés ; elles sont plus
fortes sur le bord externe des 'palatins et sur le bord interne des
ptérygoïdiens que dans la région moyenne du grand disque concave