548
sinemis et Synadus macrocephalus, deux esp^ces^’Ables
( Leuciscus ), difficiles à'détermmer et- qu’il tirait de dessins
chinois. 1
M. Cuyier a» rétabli le genre,, de Grônovkis dans le Règne
animal; il la caractérisé* tel que nous le c^servons aujourd’hui
par les deux plaques de dents mn vcïonrsauqaalais;
mais il y a,associé deé espèces qui ont en même temps des
dents coniques, et qui dèsdors gâtaient la fcaractéristique
de son genre.
M. Agassiz a Suivi, comme on le ia'it, l’auteur dfu Règne
animal, dans sa description?des poissons du Brésil,«rapportés
par Spix et Martius, Aussi i^ieïhq^espèéèsrqu’il a décrites
présentent - eMes^lès {mêmes,
cellegède M.* Cuvier.
T avais depuis longtemps préparé, dans les ^classifications
de lg collection du Muséum,, les réformés <à daim da~n| -®b
genre, lorsquer.je viens d’être heuteusementéprévenu par
mon célèbre ami M. Muller, qui a réduit ■ âvée£>b‘éàhcoup
de râ ls^S , danJ^ses' Hôrie ichthyologicce^leè • caractères
du -genre Erythrinus à ceux que je vais -indiquer. Mais
comme, les matériaux que je possèdé^mè paraissent -beaucoup
plus nombreux que les siens, j’ose direl^asie*, l’on
trouvera, dans mon travail des détails qui ont, échappé,à
cet habile et,savant naturaliste.
Les caractères des Érythrins consistent :
Dans*unbcorps assez épais, à dos?,et àrventre myondisi
Leur.têtpj-esJâgrosse^ à museau obtus5 fôwc supérieur de la
bouche est formé pari de petits-intérm*axillaires,^ad’extrémité
desquels sont articulés les maxillairgsupontinqaut le
cercle buccal. Tous. ce%ps portent, des,petites dçnts coniques
et serrées; une ou deux mitoyennes des intermaxillairéâ'dépassent'unîpeü
lë’Sf autres. Des dents en velours et
égales* entre miles contèrent les palatins ’et* les ptérygoïdiens.
Ges d e rai ers ds1 ; Skvance n t le long du bord interne des
premiers-1 çPfeoUstituent la plaque dentée s€t arquée * du
palais pêejèarée dans fe;-milieu dé pelle du côté opposé,
parun vomer lisse. Les dents pharyngiennes sont Ên velours.
f&Touté'ïla jque'.pst couvé rte par des plaques* osseuses du
sous-o’rbitair'epau nombre'de six; la dernière* est petite et
auivieéde deux plaques surtem-p orales. J’appelle l’attention
d-èSéiêh thyodogistèfe ïsu#cès 'dê'uxl os "’sur temporaux, ?ear ils
swnt hatahtëi’istiq^fes.'î'H
L ’e&tomacij prolongéien? cane,ta un-pylore charnu'entouré
. de nombreux.coecuriis. Les sacs oyariens n’ont point
dêîcêmmuuicai/ion'aveéid’intérieur de la cavité-abdominale,
dé sorté 'que' ces-Orghnes1 ne- sont,.pas faitspcbmme ceux dé
beàuèbhp de genre*dgs la famille ■ diêSéSaumottsèicp' des
Anguilles. Le*péritoine qui entoure cfes viscères s’épaissit en
desSus pour former unê bride SUr laquelle repose la vessie
aéri enhe^rCell'èvcfifesfc formée de deux partfestréunies>èntre
ellè^par u â tube ‘skeourt et: si/étroit,! qu’iLny^a qu’un
véritable étranglement.
La vessie antérieure^est'à peu près ronde et obtuse en
avant; s& tunique, fibreuse, est "épaisse: et argentée ; elle
fournit»’ une sorte d’attache ligamenteuse insérée sur les
apophÿséscde la troisième et?de la quatrième •.vertèbre;
mais elle n’a pas plus que touj&s les autres vessies aériennes,
la moindre communication avec l’intérieur {le l’oreille. La
seconde tunique-eSt mince, membraneuse,'sans aucun corps
rouge; La Vessie postérieure est conique, pointue ; sa tunique
fibreuse est plus cômoiidue avec la tunique interne,
et on/y remarque quatre bridés longitudinales : une supé