sa surface est couverte d’un réseau à mailles ordinairément qua-
drangulaires et que toute la surface est finement granuleuse. On
sait que les couleurs de çes poissons sont très-brillantes; mais les
individus que j ’ai sous-lès yeux sont entièrement décolorés, ïîous
pouvons en juger par le beau dessin de Spix, qui représente-toutes
les écailles du corps d’un bel orangé rougeâtre et bordé d’une large
bande d’un beau bleu. Les nageoires sont d’un brun plus ou moins
jaunâtre.
L’étude anatonjique des viscères m’a montré un oesophage extrêmement
large, sans plis, donnant dans un grand estomac, arrondi
en arrière et sans cul-de-sac; deux longs cæcums auprès du pylore;
‘l ’intestin sè continue en un tube simple e t étr,oit, ne faisant, point
de circonvolutions, se dilatant au rectum. La vessie aérienne est
très-grande, à parois minces et membraneuses; elle me paraît simple
et arrondie vers le haut, et elle communiqué avec l’oesophage par
un canal court, dont l’entrée me paraît excessivement ^étroite.
Le foie est de longueur médiocre/étroit et réduit à un seul lobe,
situé entièrement dansllhypocondre droit.
Un individu a été envoyé do l’un de?- affluents de
l’Amazone de l’inténëur du BrêsiLptïr 'M. Te’ corrïté'"de
Castelnau près "dè^dëux pieds. Le CabîneWdu Roi
en possède deux autres'exemplaires/qui ent ete^ris^clans
la rivière de l’Amazone par l’un des officiers distingués, de
la marine, M. Taxdy de Montravel, dctnnu par son b^aju.
travail hydrographique sur le cours de%ce grand-fleuve.
Il me paraît évident que YOste&gleèsum arowana àe
M.*Schomhurgk appartient à notte espèeé*, dn Irolivé^èn
effet, dans sa description de tïop ‘nombfeùxv détail^'paft;
faitement semblables avec nos individus, pour pas croire
à u n e identité spécifique. Il dit que ce boisson n’est pas
rare dans le Rupumani ; qu’on le trouve aussi 4 $ns le Esse-
quibo. 11 l’a vu aussi en abondance dans le Rio Brauco,
un des affluents du Rio Négirpj: mais ce poisson est plus
rare dans ce fleuve. Il aime les^eàul- vaseuses, ét se nourrit,
suivant Mf Schomburgk, dë ’ sübstancës végétales. On le
voit souvent nager jprës1 de la surfacë de l’eau , ce qui
permét-aux,Indiens de le tuer à coups de flèche. Les noms
vulgaires qued^n trouve cités dansfèèt ouvrage, sont ceux
de Macusi et, à'Arowana. Je n’ai pas accepté le nom
Osteoglossum A r o w a n a paroé que je n’ai pas voulu
laisser-tomber dans l’oubli, par xëtte iuhOVa’tion, le nom
du "naturaliste de^Li'sbbfifieyîqui^a^ublier le premier üne
figuM-’i f 'cdfiê^è de nôtre %oîslbn.
jL’Os ïI^KiLOSsÉ ÉLÉGANT.
( Osteoglos^um'formoswn , Müll. et Schlegel.) r: <
Je-ne, conuaisÀ’espëCje de Born^Oiïqîre,par la description
et la figure des naturalistes hollandais que-je viens débiter.
Cette'.èspèceAifFère-dâlâïprécédente par un Corps beaucoup' plus
trapu et, surtotip/plus' haut entre.fe|dqrsale et-d’abale) A cet endroit
du corps la .hauteur m^ure le ,qua.rt de la longueur-totale.J,'Le profil
supérieur du corpus; estrectilîgné jusqu’à la dprsÿle ; l’inférieur est
/Courbe. Les dents J surioet^Vélles^clu* vom er ,Vsmè ‘paraissent plus
fortes. Je 1 croîs’aussi que celles de la langue “sont pus^rossel''. L ’os
lingüal'ést d’ailleur^qîlus pointu.’ Les }sôüs^ormTàïres eVùvrent dè‘
même toute là joû'e; il ÿrà**aüssi deux barbillons VoU'sTasymphyse
de la-mâchoire inférieure. La dorsale est courte, reculée tout à fait
■ sur l’arrière.du dos; elle est arrondie; l’anale, plus longue que la
dorsale, est haute, et a une étendue proportionnelle beaucoup plus
cou ïfe que daris. l’espèce Américaine. La pec^qrale. est pointue et
dépasse fin'sertion dè,s'yëntMàs. Les écailles-simt.plus grandes et
momSnc^breuses sur^leWarps^qù^dàns^’espèce américaine/ Je
n’en cpihptèf-gûèré que Vihgtjcînq rangées cntre l’ouiè et la cru-
d'âlef A ces’forinès5 s f‘'distihctes* hbu‘s ajoutons uriè différence très-
notable daûs i;lÜ coialèmpéî^e beàu^'pbïsson ;a lé-dÔVps d’un vert