mun dansla rivière, et qûe, sa chaire est d’unepsaveur des
plus exquises isïc’est là ce qui lui a fait désigner cette -espèce
sous le nom d’Oxyrlvynchus delitiosus $ maïs1 j*e “me. sais
vraiment ou ce savant Anglais a trouvé un genre Oxyrhyn-
chus dans les OEuvres d’Athénée ; d ailleurs, tous les
mormyres ont la chair savoureuse. En rétablissant,, ^- poisson
dans, le.genre-isous lequel iLdôipêtre décrijylp’ai. cru
plus juste de lui donner l^inom du chefejçourageux de
l’expédition qui noustl’a fait connaître.
L e Mormyre de Sal-eheyeh.. -
(Mormyrus cyprinoides~~yLmn. )'-
I l est évident que nous avons ici sbus f^ ^ u x le morm.
cyprinoides dë 'Linne. La déSIÉj^ion du Musée du prince
Adolphe-Fréderic ne jaeut la^ê^aucun"doute à%e sujet;
cest la seule espace dont Linné ait pu dire" : Corpus facie
rutili ovatum, dentes nonnulli acutiféuS' Cësï';‘‘en effet,
le seul cfea’n?ôs mormyres qhrressémble à* nôs^ gardons, "et
le seul qui ait un très-jjetit nbmbre de .dents pcff^itues.
Comme Linné travaillait avec*’lés "notes ou avëcTës individus
qu’il tenait probablement de HasselquistS^et qu’il
avait, ainsi que son élève, remarquéÆès ^enf§^ffiàn:dt|es de
l’anguilloïde et du cascbive ,f il opposait avBcs-raîpri *a ce
cafaotëfe? celui qu’il puis^yT dans la forme pfraitjirië dès
dents de notre mormytè àctuel, le seul qui^^^it ainsi.
A je to n s quëdes'n^mDres de râÿ|ml de la dorsàlè”eft (pt
l’anale ont été indiqués "avec la plusT sévère exactitude.
Le mormyrus cyprinoides a Bpftc'Je-cprps eii dvàle assez régulier,
depuis Ta tête jusqu’à la naissance de la queue, qui sort étroite en
arrière de cet ovale. La hauteur du tronc lait-le quart delà longueur
to ta le c e lle dëTa tête.‘est.les deux tiers de cette hauteur. La ^sourburè
" monte -régulièrement et insensiblement depuis le bout du
museauijjiüsquïà la dorsale, et une^eourbùre; concave symétrique
à la première^ dessine le ; pontojui^inferieur. Il y a une légère saillie
du front au-devant désaveux .ouxdesTdeux ouyertures de là narine,
lesquelles sont petites^et p'ès-rag^p’çhées l’une d lT ’autre. L’oeil est
qMaqéï'sur le/dévân’fede la face^éloigné.du bout dumusèau seulement
ou quart de la longueur me,1a tete. L^omfprtüre de là^bduche " est
très -petite’1; la lèvré^'inreriéuremaït'uffë* sàidlie épaissè et papilletise
au-deVant d ^ ce fte ï"cluvëfkmnpd’e s f^ P >qifét*M]'* R*eddïité „a très-
bien feff sentir dans s&rfdessin gravé'dans l’ouvifage d’Égypte, »et
M. Geqffroy' âvaïtf’parfàifement saisi »’cMæâWètère > remarquable en
désignant réspëe'etsoustle: nom de* M: labiatus'.
Lesf'mâchoires ne. portent qu’un ttrès-pedi nombre de dents. Je
n’e^ g q g que quatre' à la mâchoîrei.suWrieure ët si& à l’iriférietfrè ;
niaisIras’ iiombres doivent être vaiiabliv,* ca^“ces'‘org,ines“tbmibent
facilement. J ’ai des?ëxëmplairës>qu(n’en ont plus conservé une seule!
La pla’qne^vomériennefjest obloiîgue,’ pointue en avant et'arrondie
en|hrière; celle de la lâmgü!er% un p è u p lu s ;;^ t^ lÆ lu i^ » f é® ilÉ ^ !
parfaitement. -
, La,dorsale, reculéetsur l’arrière dufdpi l t içommence.trestpeii en
arnère .d&Ianale.V Son jreiUienjayon répond au dixième rayon de
cgtte nageoire. T a doiialë est, daifl'êuis ’-assez haute! oe®4van t , et le
tpfqs lo n ^ ^ é 'c e u x qu f prpcèdent; l’anale
y f f beàuuoup plus étendunqidf*^m q rsa lë ,^ fs ^ fm ^ n ^ sB d t^ n ’peu
en avant du second* tïërÿ'dü^corps ■ les pectorales’, ''assez .pointues \
touchent ou1 mèmV'dépassSrt l’insertion des autres-nàgeoirés paires.
„ ^ ( D. 26 :
, Lés écaillesssqnt Ap^cQÙpi-plus^égal^s que celles dés précédentes
espèces. Nous en ^comptons.d e Equatre-vingt-quatre* A,'qu'atre;-vingp
hüit ràngées entre l’oure^t fà càudalq La eoideuÇjressemblè à celle
des autres mormyres :i^^^uh^plomni%plusfôûf^tora mçuâtre et
rayé*' sùr1 le do$. LeSlnageoites sont? vferdâtrelü|fi
Dans ce-*' mPtmyffn on ’ troùv£ Ailés Trontàux^^eàucdcip'^tno^s
prolongés’âur le devaftt, dës’p ^ u n e z plus.fergéVët.plus courts, des
Y-fa m