2 9 0 LIVREE XX. MALACOPTÉ^y'GlJEÎîS.;- '
dans les mares d’eau doijce ; quej sa ;chaîr, blanche, e&ti à
peu près du go:üt- du Merlan} que fies arêtes sont.faciles
à séparer-, aussi est-il d’un avis contraire à celui-de^Marc-
grave , en le donnant comme un poisson bon à manger et
qui ne devient pas vénéneux.
: CHAPITRE YIII.
Des A mies- (Amia, Linn.)
Le genre Amia a% étéetabli par Linné pour classer un
poisson originaire .de jGharleston et qu’il avait reçu de
Çrarden. Il^’en fajit de b^ tcp u p cependant que l’illustre
auteur de co,genre çn ait connu toutes les curieuses particularités
e|, qu’il l’ait même csuactérjse^çonvenablement.
Ainsi^^l ,e§t difficile ,de comprendre„.qes mots de la des-
criptiçn de iAm iq^A va , : Gula Qssipulis duobus scutifor-
miffiis iji cçntnÿrsfriatïs,-soit qu’il s’agisse de la mâchoire
inï!én^re , ou que Ton 311 appliqué ig|s ex^r^sipus, à la
membrane branchipsfpge, dbnt les -, douze rayons sont
indiqués,‘et oompt^, dans la diagnose du genre. Le nom
de Mud-jish, ou poisson de vase ?Jest le seul renseignement
que, l’on trouve dans Ta correspondance entre Linné, et
Çrarden publiée nar Smith^sur l’unique espèce désignée
par lej nom <SAmia calva.y Cette épithète pourrait être
- donnée a lroutçs|'çldl^ aujourd’hui. La diagnose
linnéénùèr^.repose que sur la tâche noire de la base
supérieure de ja^audale ; comme M. Lesueur en a découvert
da.ns les lagunes des^environs de la Nouvelle-Orléans
une .seconde, qui offre le mêfne cara c tè re il devient difficile
.de, dire aujourd’hui ce jque peut être l'Amia calvq
de Linné.
Schcepf1, dans son intieEèpqnt Mémoire sur les Poigsdfis
du nçqd dç l’Âmérique,, jp,en,se que’,lé Mud-fish de Garden
existe dtms,Jaj Penâylvaniej mais .d’ailleurs il ne-,donne
aucun renseignement sur oe/poisspnsi furieux.
1. Sfrhoepf, Besch, einig, norà-am. Fische in'dèriSchrift. N: F., t. VIII,