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le dos, qui est couvert-de pètites tachësïnoires-irrégulières. Les
nageoires sont d’un'vert jaunâtre.
M. Geoffroy, qui anomtti'é "cette espèèe sous le nom dé
Mormyre dé Behbeyt, en avait donné communication à
M. de Lacépède, qui a altéré cette dénomination défhs son
ouvrage en la publiant sous le nom d.e Bébé. La figure
gravée dans l’ouvragé^ d’Égypte e st^à cause^édéa belle
exécution, très-facile’®^ reconnaître. Peu d’années‘avant,
Sônnini1 avait représenté^Cette même 'espièee;ls'èlis’f t o m
dé Kaschoué. La figure, petite et dune c^tifè^è-kécu'tîeSi^ à
côté, de ^êelle de rÔùvrag^»ffl^gÿpfe*,‘n’en est-pas' moras
très-reconnaissable.
M. Riffault a aussi:rappofté une peiritûre dë%Se^pdisson
faite pendant, son voyage en Égypte1; elle porte le nom
dé Çaya. Le fond du dos e s t“vèfdâtré affec des ; ta elfes
noires, et celui du ventre jaunâtre mêlé de; roussâtre : la
tête et les nageoires sont i-rolissé^fe
Outre'les individus que le Cabinet tient de M. Gepffroy,
on en;‘a encore d’autres, qui proviennent éfejtijeolle|MiQns
faites par M. de Joannis: -,
é 'f ie M o rm yr e .ba^ é ^
(Mormyrus banej Môrmyrus cÿprinbides, Geoffroy, mais non de
. ' Linnéj’5Sÿ
En examinantlesnombreux individus rapportés d’Égypte
parM. Geoffroy sous le nom de Bané, et en lesmomparant
avec ceux que Indifférents voyageurs nousônt procurés"
depuis l’expédition d’Égÿpte, nous'a'votfè"‘remarquéJ‘six
1. Sonnini, Voyage en'Égypte, pl. i l , fig. 3;
espèces ou variétés .bien tranobéég,'que l’on a réunies sous
le ndm de Mormyre banéî|Nds bbservations présentent un
caractère de iÿertitude^çar nous .n’avions ’ pas moins de
ving|-cinq exemplalr^sjlréunis ,e tp la c es àvpqté les uns des
autres "pour les- pojnparer.
'f:;^e1traiï le plus paillant de la conformation; dey tous ces,
Bané est d’avdîir'Uê muse a n s aillan t;,âù delà de la bouche;,
mais r.avanéê;dü>Tmûseau,‘;l'éloignement de l’oeil et là forme
généralmdf|icorps, offrent dps Cara(çtè;res,.différe.ntiels que
l’on peut assez fàéijjement saisir pour ekjépnserver le souvenir
détmanièrejà#écb^n,aîtrèm1^d iffîrentê sJ.<;è^èééSw
Poiïr''-tnk0re! les naturalistes à *jfiêïne ’dlâppréder les
obseryàtiqns' emlpipus avons exemplaires;
pp’us allons cdm m e j/c^p a r donner la description
détaillé&de respMd|pueM|j'Ge'offrov ^ t qu’il
a parfaitejnent bien r e p ^ ^ S e dans l’ouvragé d’Égypte.
Ce poisson a le corpsfeyajaire. La hauteur i'mësuréè entre le
commen^èiqeiy;,dieda dpi’sale et de i;|m|l^;|est contenue qu'atrè'fois
1 dansHflIin^•eqr^diâ.Ije. partir d^fii*, sajllie du mus.éàu 5, le profil
monte un peu ofiliqu^é1ît iius(^^^uf.da||fEêtemééipitale, qui est
élevée J,ewqu,rreri'd' làlniiqû’e un peu saillante; puis ladigiredu profil
• 'm o^ ^ d^ te j'kik s un-pêükbliquement/ju^qu’a^piedlde ladorsalé';
à1 partirfde là elle deseèàd')P?qié;a'la1qpeé4j|La ligne, du profil'du
ventre ,.est .plus.uvégulièrë^enx concave^ depuis la jnguche' jusqu’à la
iquëue,!an delà dSfianale. L^Kâuteur de cçtte,portion du corps est le
cinquième de;la hauteur précédente ; la longueur de la tète, mesurée
depuis la saille du.'museau jusqu’au bord dq‘ l;à^i^mjet'1èst à^n^s-
peu déJchose près, le cinquième de?|la lqnguefft' tqtale.lLe ’profil
inférieur qui se dessin e < d epui Aïe Musèad jUs qu^a; l’Qpÿfertur e d e la
-.bWch'èf^st unedigne dfoitepelle est plus longue que dan.s aucune
•fùsaiitmtesp^P L’oeil, dotat la fiord anierieiw^pgn^’ àd’ouyerfure de
la bouche, est éloignede'ja tubérosité terminale, d yn e longueur
■ BRI I /