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sec. M. Cuvier1 a pensé que ce devait être quelques Blennies
qui restent a ; s'e:c ’siir' les * rochers quand la mer Së
retire. Je sais Jinj^bien " que tous les poissons de cette
famille ont cette habitude. Les Pérjophthalmes portent
même de l’eau pour rampêr$gt së môuymr';àssez vitë!sur
la grève. Ainsi ils tnéntent Lien le nom damphibie.^Mais
il est également constant que YE^aKoiros, qui s’appelait aussi
Aèoûvis, a’-été comparé au Ksarçiws, c’e st-à-dire, aux muges.
J’ai peine à croire qu’Éliemeûb fait' cette comparaison-s’il
se fût agi d’une Blennie. C’est1 2, dit-il, un poisson jaunâtre,
du genre' des muges, qui a*Thabitude de'sé tenir sur les
rochersYet d’y^viv'rBVLe vulgaire leur dohne' deux n o n ^
lës^uns l’appeflent Adonis, les antres Exocoetus.
. Je trois que la détermination de l’e;spèce désignée.:par
les anciens sous ce nomrëst'touï à fait incertaine^je dirais
même impossible.
Après cette discussion préliminaire , qui montre - dans
quel état nous avons pris le 'genre, Exocoetus /nous'allons
avbir plus de facilitéjpoeir ramener à chaque fespèi cèdes
synonymies éparses ou »confondues dans les autetirs pré- j
cédents.
L ’E xocet volant.
(Exocoetus vo titans, Linné).
Je commence la description dèWes espèces par celle de
la Méditerrané® qui a été trè^bien figurée‘par Salviani,
et qui se réconnaît à la longueur de ses »ventrales blanches
insérées au delà de la moitié du "corps. C est ; comme hous
l’avons dit plus haut ,lespècn décrite par ArtedLet qui est
1. Notes sur Pline, édit, de Lemaire, p. 88.
2. Ælien, De nat. anirn., liv. IX, çh.r3j>,.éd> deSchû., trad., p. 122.
EXOCET volant