rangée oblique de cinq à six petites dents coniques; en-arrière de
| celles-ci il existe, sur le premier ptérygoidien, un petit groupe oblong
de dents fines, et iï.y.a plusieurs rangées de très-fiüeéi-scabrosités sur
la grande aile prérygoïdienne; lejsphénoïde-n’èn a aucune. Toutes
céS dents d e la voûte palatine sont si petites, que je ne m’étonne
pas qu’elles aient échappé a d’attention des naturalistes les-plds
exacts; car M. Cuvier dit positivement, dans le Règne animal, que !|s~
ehirocentres-n’ont de dents, ni aux palatins ni au corner ; ce -qui'
n’est exact que pour ce dernier os. Les dents d e^m â ch o ire inférieure
sont remarquables par leur grandeur ; il y en a sept à huit
sur un seul rang : les dieux premières sont petites, puisrij^en vient
,, une troisième^ longue et en crochet, la quatrième est-un peu plus
courte, la cinquième revient grande; les deux autres sVrâCcour-
cissèht : toutes cfes dents sont triangulaires, comprimées et tran-
chantes comme des lancettes; elles rappellent évidemment les dents
des brochets, et surtout celles du stomias. La langue est recouverte
par le voile membraneux, épais et large de la mâchoire inférieure,
de sorte que, dans l’état de repos, elle entre dessous, comme dans
une sorte dé gaine ; en la retirant on voit sa surface hérissée de petites
dents en cardes : il y en'a aussi sur l’os hyoïde et le long des râtelures
des branchies. L’oeil est tout a fait sous le haut de la joué; la conjonc-,
tive qui recouvre lanornée, s’épaissit en avant et en arrière et devient
« adipeuse ; mais, comme elle ne se détache pas de la cornée transparente
ï on ne peut pas dire ici qu’il y ait une paupière semblable à
celle que nous observons dans un grand nombre de poissons des
familles suivantes, tels que les butirins, les mégalopes , et chez plusieurs
autres poissons du groupe des elupéoïdes. Le sous-orbitaire
se trouve composé de cinq pièces : le premier os, qui est au-dessous
. de la narine, est petit et placé sur le bord de l’intermaxillaire et du
maxillaire réunis; le second sous-orbitaire est très-grand et forme
une pièce mince comme une écaille, qui s’appuie sur le premier
maxfflâirèâtipplémentaire. Le bord supérieur de cette seconde pièce
sous-orbitaire est étroit et concave, il s’articule avec te sous- orbitaire
précédent du côté de l’oe il; l’angle est arrondi en une espèce de
petite palette, de manière que ce bord postérieur a une profonde
- GHAE.- ,I„ GHIRO^ENTRES,"
échancrure dans laquelle vient septeeer 1e troisième sous-orbitaire,
qui est extrêmement petit; te quatrième, an qoqtFaife, au^îi mince
que le second, forme uqe-grænde plaque triangulaire a bord supérieur
concave y pour suivre le contour du cercle dé l’orbite; U s eJepd sur
le haut des' musèlés moteurs dirlpréopercule1, et-ïh couvre ainsi la
plus grande partie dü hanjtde la j oué ;!àuSless1i& de ce quatrième éâdà^
orbitaire il en extstê.im cinquième:, qui: s’articule-avec te tubérosité
pûstérieure du frontal? Le bordorbitaiifëi^« tsesïos est un TOut^rér-
neux au-dessous de l’oeil; nous Venons, comme danfles. canepes'et les
brodhets, u n ^ o ^ ç ^ enrayant en une .petite palette
à peu près quadrilatère ^fournissant detepn angle postérieur un stylet
osseux et courbepar lequel il'si attache au bord, orbitaire du frontal.
Le préopercule est haut et étroit, parce quedejugal elrlOtympanal
sQnt-icras||z larges ; Fopèrcmlé'èst grand et mince; au-qfssousde
son articulation avec lé mastoïdien l’o'ia ^dit une profonde échancrure
; puis, eh^esshsTos - se prolonge enjune tenguettf’.coupée
-carrément, qui>va rejoindre les surtemporaux. Le so.us-operculeset
l’inter-opercule sont minees et étroits; k/p^ u .q u i les réunit et qù},
-passepar/dessus toutes ces .pièces,.est enduite d’un pigment argenté
des plus brillant, cequi explique la couleur clé-tonte cette partie de
la tête.
Les ouïesMsemt très-largement fendues, les deux branches de la
mâchoire sont réunies soü&l’isthme et embrassentainsi la membrane
branchiostègeêt les ràyonsyfqui restent entièrement cachés; comme
1a*membrane branchiale ne dépasse pas 1e soùs-opercule, il n’existé
pas de bord membraneux. Quant à la ïhembrane elle-même, elle-est
remarquable dans ce poisson, attendu que te grosse branche h y o ï dienne
qui lès porte, a le bord inférieur sinueux; que trois layoqs
branchiostèges sont attachés en avgnt de 1a sinuosité rentrante qu’un
quatrième vient s’insérer dans le fond de 1a sinuosité, e tqu ’ensuite,
quatre rayons minces, comprimés, et semblables par,leur forme à
l’interop'ercule, viennent sercoller les uns contre les autres; il résulte
de là, que les rayons sont disposés en deux paquets, et qu’une
échancrure, du bord de la membrane marque cette division.
i/Mtes branchies ont' des peignes assez longs ; te première brauchie