à profit, dans son chapitre sur les .Moïanyres, Jes notes
que M. -Geoffroy Jui envoyait du Caire ,/a établi un mor-
myrus Aauuumetd’après M. Forskal, et une seconde espèce
d e . mormyre oxyrhyncjue d’après,,M- Geoffroy. Cette détermination
dpteiiit donc Jes doutes qui restaient à M.
Guyigrfcsur la cpurte„n otice^eiïÿ/skal, quand il disait,
dans la npte de.spn Règne animal, que la [description,de
la.'Faune. d’Arafi||e ne lui paraissait pas pouvoir s’aborder
avèq aucun des mormyres; qu’il citait^preeédemmept.
Il me paraît que M. Riffault a^aüs^dpssi^eSèèJàèespèc.e
que j’ai trouvée RanS; sejimanuscrits sous le nom d'Amjéie
Zeray.’ a
Les trpis^descriptions qui précèdent et celles qui vont
suivre, prouvent qu’il^y a plusieurs mojm^yrÆslrpmarqua-^
'hlps^par le'prolongement l,d,e leur museau. M.‘Geoffroy,
qui^^cherché^daps un rpémoire resté manuscrjt5,vmais
dofii il a domnélecture, à l'Instituten 180 2, à dptei|ifiiiier
les poissons dupNil nommés par Ëlien'^Strabc^bu" IIé-
rodo^el," a» cru que l’on, poh%ai^lretrouyër dans l’une de
ces e&^hcesy^xyrliynchus du Nil ^révéré ;Lg\ pt re rib.
Je ferai'observer que, .sans qu’il y a if jl’objection tijès-,
forte à faire cette manière; 4de ;vpir.,{|je 'fuis phligé^dp
répéter.; ici,jfes‘ mêmesfldftutes que j;’a^xprimés_ relative*
ment à YAlabes : on,-vtjit.^ en effet ^.pan plusieurs ^passages
d’Élien, que le.nom^dtOxyrhynque était appliqpé par eux
à to usdës.poisso.ps à rouspau'pointu. Ainsi,*dans lèJiyce xi,
page**24> cematüralisfëfparle d’un fâxyrhynque de la méî;»
Rou^a,ifqui me para|t,ptre|-, autant qu’on en peut juger
par une deScriptian^aussi ,-vague. que nelles de qet ancien
naturaliste, une >espèce^de,'Gomphosç. Ce même auteur,
livre xvii,- page 3^, q|ple^desr Oxyrhynques de la Caspienne,
qué Gessner â- d'èjà reconnus pour des esturgeons.
Tcfiis les poissons qui avaienpile*museau pointu, étaient
donc'pour eux^dëS'Oxyrhynquès. Maintenant, do it-on
appliquer cfe nom au Caschive et aux autres mormyres à
museau prplongëj&On ne sefa gu ide ra is cette détermination
que par la-seule signification du mót; car aucun trait
caractéristique ne vierît^isseoirlë/jugemetal des naturalistes,
g jije dirai piusyla faciïité av^-laquelle feur Oxythynquè
mordaÿÉ:^l’hameçon, me.semble contraireà; (te que M.
Gé^ffroÿfa observé lui-même sur la pêc|ie de yes spois-
sons, et enedrç. plusîcô&trâire|a,la;'conformation et à I’ex-
trgrn^ppÈitesse de la bouchecjdtöpes animaux. '*>
* Si’ -toütèMiS' jofous '‘âdéiattons, aveèf ’, que * Ws
espèces de mormyres‘savent dGé ^désignées4’pailles*anciens
Gfé^s^eniÉly^të^smis ’le^nom- (ÿjSxyrhynqne, nous ne
pouvons douter par les sculptOT^sflcônservées dans ;îit>y
colle b tiÖns|'a|rlfehéôlogiquës, que les mormyres ' à museau1
-pdintu * n’aient* été’1 connus des anciens'Égyptiens ils en
ont laisse dê^ifigüres'parfaitement reconnaissables. Il existe
dans, le^Mu^éPegyptieti de;PÔris‘,t soUs le n.°|434 de larççpl-
jlfeliâfr de-,:Salt, un petit fbronze ^représentant avec une
telle /exactitude un de ^nï©s mormyres^ôxÿrliynques, que
ne |j^^LÈtïfdóutewquil ait^qéé^it d’après nature; il est
d’ailleurs surmonté^dçfl1 emblêffîë- mythique du disque
córnu. Outrè^Óe^ffguririêst d’unedès'semblan*; parfaite, on
vbit que le mormyre oxyrhynquè était chez; eux l’emblème
d’unèr forme toute vulgaire; car-.Jilsla donnaient grossièrement
aux .petites momies qu’ils^Cqmposaien^^Ouven t
de plusieùrs poissons différents j’ iff'eîire dés mormyres.1'
Je retrouvëîiaveCsgrapd plaisir la confir'rüaîjion de mès
opinions dans Hè belbfouyfagè; dp sir John Gardner