surface arrondie en dessous, creuséeen. dessus en gouttière pour
..y recevoir l’oesophage, qui se dilate en une espèce d’entonnoir
conique, constituant à la fois, l’estomac :.-vers les deux tiers,de la
cavité abdominale il devient tout à fait étroit ; il.constitue 1 intestin,
qui e$t côurt et qui/se rend à l’anus sans aiibiinrepli ni cjrçp,évolution;
une grande et longue vessie aérienné,'occupe 'toute l’étendue
de la cavité abdominale;, ses parois prppres . sont très-minces. Elle
est celluleuse à l’intérieur, mais'.:sjtiis baisser dans cette espèce un
espace vide et large*, comme dans'la précédente. Elle est divisée en
avant en deux petites cornes très-courtes. Le repli péritonéal, au
de ssu s duquel elle est-cachée,"est fibreux, as^ez résistant es ,plu§
argenté que le reste du péritoine, qui est brun pieté de noir. Je n ai
pas vu de communication avec l’intestin.
Outre les particularité q u e l’on peut .observer dans le
squelette-de ce poisson, en examinant e s caractères zoologiques
fournis pàv les différents bs^u'crâne, je remarque
encore
que leurs mastoïdiens sont élargis sur les côtés pqur formèrn|drQite
et à gauche de la base du crâne deux cavités assez grandes, situées
au-dessus^ des branchies. Les surscapulàires sont, nés - petits. La
ceintùre humérale 'est large et jcômme pliee en une gouttière assez
profonde; elle est formée par l’élàrgïssement de l’humérâl :mince
et aplati, couché sur un cubital encore plus émince, mais plus
large; le radial esjtlarge, mais court; le styléal est très-étroit,- grêle
et comme soudé aux fos précédents.
Les p§ pelviens ressemblent assez pai; structure générale aux
semblables des orphies; ils sont seulement plus courts, plus étroits,
surtout en ce qui forme lé plan osseux externe. La cdonne vertébrale
séjCompose de cinquante-trois vertèbres, dont trente-huit
abdominales portant des ventes fines comme dés crins, et dés'apophyse'
» horizontales dirigées eh arrière plus fines et plusfrcoUries,
- et qui forment le plan supérieur de l’arêtê qui sépare les deux
faisceaux des longs muscles droits des flancs.
Nos individus sont longs d’environ neuf à dix pouces;
mais M. de Poeÿ diÈ qu’il y en à qui dépassent un pied.
M. Desmarets- avait reçu deux individus de cette espèce
dans ,un envoi qui lui à!<ê.té fait de file de Cuba. MM.
Achard ; et Choris en ont donné chacun un exemplaire
venu de la Martinique.
Cette espèce- porte à la Havane-lé nom d\Escribano,
qui veut dire notaire* Î1 est dû sans doute à la prolongation
de la mâchoire inférieure, rappelant un péu la forme
d’une plume. En examinant la figure que M. Lesueur1 a
donnée de son Hemiramphus balaou, dans le Journal des
sciences,de Phi lad elpb i è suis très-porté à croire que cet
in fatigable «-voyageur a représenté l’e§pèce actuelle; et ce
qui me:le confirme y c’est, que la-couleur de la caudale est
bleuâtre : d’ailleurs, les nombres ne sont pas indiqués dans
la description de M. Lesueur.
Il a vu aussi son Hémiramphe à la Guadeloupe, à la
Martinique et à Saint-Domingue., 'où il est très-commun
et pqùfibndu avec le précédent .sous le même nom de
Balaou.. ,
Nous avons maintenant plusieurs espèces américaines
qui se distinguent .des deux précédentes par un raccourcissement
notable du bec, comme- elles, sé distinguent entre
elles par les proportions de cette partie du corps; c’est à
l’une d’elles que l’on devrait rapporter et la gravure de
Pernetti2, et la figure plus ancienne donnée par Grew de la
tête d’un hémiramphe; mais ces; représentations sont si
vagues, que je ne veux certainement pas prendre de parti
à leur sujet. Aussi, j,e, vais continuer lès descriptions faites
d’aprèf%ature.
1. Les., Jourh. derhil., iÔaï'5, t. II, p. ï-36, lîï* 29.
2. Pern., Vojv'îaux*Malouines, t. H, pi. 2, fig. 8.
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