très - peu à ses .derniers rayons; l’anale, courte, trapézoïdale,
.commence à la moitié de l’intervallp; entre le b.ord du préopercule
et l’extrémité de la caudale.
B. 6 ; D. 8 5 ; A. 1 9 ;'p .'3 3 ; B;4H ; 'V. 6 .
Le corps est couvert de p e ^ s -é c a ille s très-fortement enfoncées
dans la peau. Nous .en comptons cent soixante à cent soixante-
dix rangées.entre',1’ouie et*la caudale.,
La ligne latérale est „assez fine,.un. peu concave ; elle, commence
sur le haut da.scapulaiçe et, se ±rend à la .caudale,eji suivant unjracé
un peu concave.
La couleur des pqissofis^cpnsçrvés' dans l’eau-de-vie ,..pstvrous-
sâtre sur le dos et argenté sous le; ventre. D’après HatseJ^uist, on
" doit dire que le.poisson fraisas le dp^-glauque ^t |le,ventre dune
.couleur de chair pâle. Le, somnaet de sa j^^j^st dunë belle cou-
' : leur dorée,'^Suivant M. Geoffroy, la base dèsnageoires.ç&t rouge.
L’examen ,/d.es viscères de ce poisson m’a montrépun foie peu
volumineux, composé d’un grand lobe plié sur lui-mênae,.embrassant,
comme à l’ordinaire, l’oesopha,ge et même l’estomac,dans 4sa
^ p guttière Supérieure. La portion gauche du foie est étFoite’pt d.onne
en arrière, et de ;^a. partie supérieure, une. pointe trièdre qui
recouvre l’extrémité de la vessie natatoire. Vers le bas, le foie se-
porte un peu ’au-dessous de l’ëstomac, dermaniër,ë à' former une
grande échmcfùçésentre la pointeiisupérieure.dèntVje^viens.de
parler et le bord inférieur de l’estomaejjet dans, laquelle qgqs, verrons
tout à l’heure le. pylore :e.t ses,, dépendançes.-JLe -foie, dans
rhypocondrejdroit,,.est..beaucoup plus-large et reqouyre presque
en entier l’estojnac. Çe,yiscçre est,arrondi et,petit; sa pointe|4ê
porte peu au delà du.fpi^t n’atteint guèrf,qu’pn;,quart de la longueur
de la cavité, abdominale. Deux gros feis.ceapx;musculaires,
revêtus d’une aponévrose, assez semblable par son: épaisseur a un
petit ligament, vont s’insérer* sur la seconde ou la troisième verr
' tèb'rë, et donnent an* puissant soûtien à l'estomac. Le pylore est
vers l'e^haut ët du] cçtCgàuche. On tfrquy.e au cqmmencement de
l’intestin deux appendices, coecales, réunies par un épiploon graisseux,
très-épais, qui les-.recouvré,,presque entièrement. Ces deux
Ip^ecums/spnt drqit^f'etMe portent;;au delà de,fë$jl|omac. L’intestin,
placé ayt-dessus’ des deux apperi(hëe|if, .descend le: long de la&essie
natatoire, sans ^atteindre touLiàifqitUa moitié dgèla lorigqèvqÇde
la «cavité. abd;ominal«p là il se plie fern manièreî^à sappuyer sur les
parois inférieures,/fjtfà formerm'm^îhse dans laquelle sont arrêtées
les dêux'Jextrémités des cæcums. Avant d’avoir atteint l’estomac]
l ’intestin’, se plie de noüyé^uïpo'ur.'descéndfë droit (jusqu’à l’anus. La
raté' eSf î'élroite ;jiassé?u lqngue'jrçéliée sur elle-même autour du
■ second pli-.de l ’intestin,..et,placéejentrç, lui et ,l\es,tQmac- Dans l’individu
que j’ai disséqué, j’ai-trouve l’ovaire.du côté gauche formant
un .tube lassez long,.«rempli de «très-peyits^ oeufs. Cette «portion dé
l ’dtganeygénital-était très-facile alpbseryer; mais je lié puis mettre
en doute qu’il n’y-ait dans l’hypÔcondre drôihuri second sac ovarien
7 Æ la Vérité moins développé. Je ne' saurais diVe’ si c ’esirune
disposition organique, ou s’il ne pourrait pas, arriver que;cët,ovaire
droit« ne«vint à une àütre s’aison du frai se déVëlô^për^dëipréférence
à celui du cptéf gaucheL-Q^oi* qu’il en soity j]&L (èrn.,devoir in’siitè^
jSur.. cette duplicité ^êjjfrpvaire parce qu’on lit dans PojnVrage de
M. de Lacépède- que les,, mqïmyres n’auraient,qu’un .seul1 ovaire
La v,essiç, nataloijre;esl simple,, grande'et étendue dans toute la
longueur de la Cavité abdominale; Sesd.eux extrénSitésfsohüpointues.
Les reins, places^au-dessus d’elle,^comme Vèst l ’ordinaire dans
y Ou s les pttissWs, forment deux bahdeleites^étrbxtes.>''1î'
L’aorte m’a paru rester plus longtemps libre dans 'là 'parue anterieure
de la cavité abdominale que dans les autres pôissonap cependant,
jé. me présente :cekë^'observation qu’avec douté, parcé qu’il
-faudrait la -répéter, sur desbBpjssons frais.? '
^ Quant ,au, squelette, ce que j’en ai pu otudier sur ces individus
m’a montré des frontaux *sq‘ portant en avant, de l’orbite et?éom
trihuant à former la base du 'c'ônej quécaraçtérise l ’extrémité pointue
dé la^façe de ces animaux.* Au-clëvant d’éuxt“èk^m ethmoide
long et ’étroit S constituant l’extrémité antérieure du museau; il est
éçhancré en avant pour ^recevoir lés /deux petits tubercules déé
intermaxillàireé; qui n’ont que-, très-peu de1 mouvements.1 Sur les?
B U H I H