longue et séparée d’une petite caudale;lès pectorales pointues;
les ventrales prolongées en filet; les écailles grandes,
minces, réticulées; le ventre, par suite dé la coifnpression
du corps, est tranchant, mais sans aucunés^dentelüres.
A ces caractères extérieurs noüs joignons.'ceux d’uh- canal
intestinal simple, dont l’estomac arrondi n’a point a écul-
de -sac; il y a'deux cæcums au pylore; la yëssië :aeriénne
est :grande^sitnplé,'sans aucunes divisions ni cornes ; les
parois sont très-minc^Æflë communique avec le haut de
l’oesophage par unvçanal' coürt dont rôfifiGé’-est-exfeèssiyë^
ment étroit.
Les caractères génériques que nous venons d’exposer
établissent les rapports nombreux qui lient l’Ostéô’glossum
aux différents genres 'ae poissons traités’ dans ce livre. Il
n’est pas sans avoir” une ressemblance'g< n« uli ' i\ t **'* * if
Chirocentré, car Y Osteoglossum de l’Inde 'confirme'cette
affinité;par la brièveté de sa doysalelrlVôus tronvonsv$es
ressemblances “dans la forme 'comprimée du ^ntM^sans
dentelures, danfïinsertion d eSpèct oral es’, dans la longueur
de banale, et même dans la sailli e(de la mâchoire inférieure
au-devant *îd’une bouche fendue presque Verticalement.
D’un autre côté, la grandeur et -■la^sÔhdîté 'deK sous-
orbitaires lient cetpoisson à presque tousihesigenres dëjcès
diverses familles^ et-surtout aux È ry thrins’etr'aux Vas très;
enfin, il n’est pas jusque dans la simplicité du canal intfestr-
nal, dans lê nombre dès cæcums^ 'aans létirs rapports dé
longueur^ d’insertion avëc lüntes’tin, que n o us,h ë^ffbuvi'Ôris.
une ressemblance fort’ notable entre' djoËpsïéfjglb’s^ès4 et les-
mormÿres , malgré qu’icijes différences extérieures soient
très-grandes. Il m!a paru important de signaler lés nombreux
rapports, qui font mieux apprécier l’ensemble de ces diverses
familles.
, À ’OSTÉOGLOSSE 'pï VANDE LLI. ’
’M^Osteogioss&mfiF'andellii, Agassiz).
Nous^ômmenceroni p^r traiter de l’espèce américaine,
puis quelle.est elle q ui11 a ététf^^ôuv^rtejla première; je la
trouve indiquée j^ur la planche* de M.* Vandelli * sous un
nom quegpin|ieme^a mexpliquer : il la appelle Osteo»-
giossum minus ; et u^^Pye Hans le manuscrit de M. Fereita
que le boisson atteint à une longueur de six pieds.
Lorsque M. Âgassjz eut elfidié les notes que nous avions
mises sur lésyplanches, d&(Spix;, il fit paraître llschnosoma
bicirrhosum^;;èn;ilüi’i;oriscrv anl l’épithètefflêVon prede-
cefse uT^â^^muuMhe s cr ip fi o n ^étailleespus le nom d Osteo-
glossum bicirrhosurn3, qu’il changea lui-même, dans les
éxplïcatipùs des^p’Fahches'Anatojpique^ ^pu il fit ||^nn,aitre
Msf.aetâii's,^^^lerg^^es^de là; ,tiête. ‘ Ceïbef- dénomination
d] Ostepglpssum Fandelli est impropre, parce
que, s’ilfayait puÆomparer;la figure de Yandelli au j^ôissôn
dnMuqjcfwjfl ’eut trouvé, dans laSéparation de l’anale ^vec
la lhâûdhle, un ’èarap^ère qui "s opposait* a cette identité
spécifique.,;
J’ai douté longterhps^dë l’exactitu^e^^es; planches de
M. Spix., et malgré les^xpressio^forn^elles de M. Agassiz,
pinna analis latissima'ëum pinna caudali conjunçta,
n’ai pu croire.àl'exactitude debe caractère, qu’après lavoir
fait vérifier de’ûouveau sur l’original du jVJus’ée AeMunich.
1. Mém f’JLisb.
‘2 , S p ï x , JH sC i'^ rà st, d 1. ügSËfif
*Âgassiz^«a »fixait Marîius, Fisc, Bfas. , 'p .^ l et Ctat>',(‘änat. expi.,