CH A P ITR E X.
D u genres H é t é r o t ïs (Heierotis, Èhr.% **
Le poisson constituant la première espèce décrite- dans
ce chapitre, a ^ é découvert par M. .Ehrenberg. Ce s sa n t
naturaliste a signalé un appareil particulier attachée.,à la
troisième branchie, remontant dertTéroT’op©rtule jusque
sous le crân®|f remarquable par la lame en spirale • qui
le compositet par les nerfs qui l’animent. De nouvelles
recherches anatomiqhesi sont nécessaires pour fixer.. Tes
idées son ce. singulier organe. M. Ehrenberg, lencr„oyânt
une annexe de l’oreille, imagina, pour appelerdlattention
des naturalistes sûr cette disposition cxtraordmaÉré^dë
l’organe auditif, de désignera,son poisson par;la dénomination
d’Hétérotis. Mais, qpand bien même cet appareil
encore problématique-ne-serait pas une dépendance-de
l’oreille de l’Hétérotis-, cëlüi-cL n’en seïaiîipas moins un
des poissons les plus remarquables ; dont l’ichthyologiste
ait à s’occuper : il est .dans le Nil un représentant de, ces
formes extraordinaires que' nourrissent les immenses, lacs
ou fleuves d’eau douce des deux Amériques..
Il me parait hors de doute que lTIétérotis tient ‘des
Amies et des Yastrès; mais il se distingue.de l’un et de
l’autre par des caractères tellement nets« et tranchés-, que
je n’ose dire aujourd’hui si l’on doit le laisser dans la même
famille que les Vastrès, ou s’il rentre avec ces derniers
dans un groupe composé de- ce genre et de celui des Amia.
Dans ce cas, les Hétérotis ne formeraient point une famille
particulière : une tête large et cuirassée de tous côtés,
couverte- d«taè^eaïu* épaisse'»èt muqueuse; un corps protégé
~ée|il|es diAfesy presque- osseuses pÉpêiits compar-
tinienté^cn mosaïque**; une ad^rtftfalë'’ <et>fune anale courtes
rec-ûlée^ âûr l’arri^’e^fet'rtouchantf presque à une petite
caudale alîè'ndk^*Sl'èût^|!És ‘caractères; externes' de notre
poisson. Ils lef.fe^lMheâûcpup ‘'ressembler à^nos Yastrès ;
mais l’Hétéf otls^sêf>distidgûê; extérieurement de 'ceux-ci,
pajrc^îque lés trois,*’na'gédires -verticales ne^on-t pas recou-
vertes dïé’ckilles.' Les clients des deux mâchoires* #o'nt disp
o s é e s^ « Un î^ûl %ang.’Elles sont crochues;:Ta pointe
est moussé et dirigéo^èn-s dedans: Lés palatins,Te vomer
P I le sphénoïde n’en onÿ,iiuicun^/ Les- ptérygoïdiens,
dilatés en1 ailes às^-'^gr;ândc^^pdirtéhtv verxTeur extrémité
postér-ieufe un pëtîKigroü^èîifeidfeBt&^OuiqueS et droites.
& '^ëllçs-î&^convrê la portion
dilaté^'et postérieure* de iW h y o f f e Celui-ci, petit et
arrondi-pfeès-dêTa langéey&ïâ portion charnue assèzTongue
et asteiMépaisSé. Le cahal digdstifioirh* àusSi un'caractère
qui distiïïgiîèT’Kétéro^iS'dres Andes, et pèutiêtré aussi des
Yà'Strès*;* - Car lë| pyWe^est mtmi de «deux longs* efr-gros
cæcums. IL on verra .d>ans la description* dé'TéSp?èee comm
e t j’arrive à -établir que l’Hétérotis a très-'probablement
ûne've’ssiêvaériCnne-.cëUuleuse ; car le 'Canab osseux /formé
par -lesqanûeau-x elliptiques de'sVapophyses. inférieures des
vertèbresocaudales^contiedt un- saé membraneux-'divisé
par des cloisons ifrégulières en ceflüW plus ou moins
nombreuses, que^je.^uppose être les, testes de la vessie.
La nature reproduirait d§u^ le squele^t%et l’organe aérien
qui y ' est. logç\.une /orme que nous avons déjà vue dans
les Exocets. ’
Bien qu’il faille rapporter | | BL Ehrenberg les premières
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