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envoyés au Musée par M. Darnaud après son retour de
1 expédition au Nil blanc. Ces exemplaires furent une précieuse
acquisition pour nos collections iclithÿologiques.
L espèce reunit des individus beaucoup plus grands ;
celui qui a été rapporté par M. Ruppell et que j ai vu au
Musée de Francfort, a vingt-cinq poùces de longueur, et
il paraît qu’il atteint à quatre pieds.
J’ai retrouvé aussi une figure j cependant peu correcte,
d’un Ilétérotisparrni les dessins rapportés par M. Riffault :
le poisson y est . nommé Garafchè.
M. Ruppell1, dont j’ai cité plus haut le Mémoire sur
plusieurs espèces de poissions nouveaux dîalouyerts, daés
le Nil, a donné une figure et ufie description de ce poisson
sous le nom de Sudis niloticus. Je n’y signale aucune
différence spécifique, car je regarde comme une erreur
de n’avoir Compté que .sept rayons à la membrane bran-
chiostège. Il avait sans doute vu les dents *ptérygpïdiennes
et linguales, mais il en a indiqué la situation-d’une manière
vague et peu anatomique, en disant quelles sont au goéier
sur deux petites plaques. Il a bien observé la présence* dés
.deux cæcums du pylore; mais il a nié l’existence i e l’a vessie
natatoire j il a donne quelques indications des* parties du
squelette. Ce zoologiste croit que ce poisson se nourrit de
petits vermisseaux. Il as trouvé que “sa chair-a une odeur
huileuse désagréable. Il a reçu ce poisson,de îa"provincede
Dongola, ou lespêcheurs l’appellent Gischer. Je~vdis dans
une note de M. Ruppell que M. Cuvier aurait cru, d’après
mes observations faites en Allemagne, à Jidentitédu pois-
son du Sénégal et de celui du Nil,.et à une distinction
1. Ruppell, Beschn und âbljild. neuer FiscRe desNS^', 1829,*p. icy pl. III, ûg.k-.