84 LIVRE XIX. ÉSOCES.
figure est une de celles'que Gronovius^ a mêlées à-toutes
ses %utres'synonÿm1f^j d’un autre cdté, l’on ne'peut douter
que ce toit là le véritable JExoccétiis exiliens de "Gmelin,
espèce qu’il établit d’après des notes de Garden, dont
Linné ne paraît point avoir fait usagé, mais qui indiquent
les bandes dns nlfge'ôires et la taille-du poisson à ypeine
long d’un doigt.
M. Cuvier à cru que cesr individus, à nageoireV'rayées,
portaient la livrée d’un jeunig âge; les formes et les nombres
sorit assêz différents pour fournir dës.çâraçtères.d’unees^pêcè
»particulière ; il n’y a donc pas de raison d’admettre la supposition
consignée dans le Règne .animal.
• " L ’E xocet de R o ndelet.
(Exôcoetus 'Rondeletii,) nob.)
J’ai commencé par décrire l’espèpe de la Méditerranée
aux< longues ventlales-blancbes~; dbnt Salviani a laissé une
figure parfaitement reconnaissable. J’jai fait- su iy r^ ^ tle
description de celle de toutes les espèces ‘des mers étrangères
qui venaient prendre place a coté de celle-ci, à;’causef
de leur^* ventrales insérées de-la'même manière vérs Ja
partie moyenne du ventre et presque entièrement blanches.
Je vais maintenant décrire les;espècës auxiventràïe4
noires, dont je trouve également un représentant dans la
Méditerranée.
Cette espèce a-lç: museau-court, rétréci au devant dés yeux; le
dessus du ej^ne aplati; la région»sbùrcilière soutènue et-;bordée en
dedans de deux carènes longitudinales qui laissent entre elles - une
' ‘ sorte de large cannelure; l’oeil’ est de Itrfbyènne grandeur : ifC.est
éloigné du bout du museâu d’une fois son diamètre, lequel est
contenu trois" fois et deux tiers dans la jóue. La longueur de celle||