brasiliensis; ce sont les originaux des figures laissées par
M. Spix, lune, tab. i8,sous le n<im d’jEr. trahira; Fautré,
tab. 20, sous le nom conservé par M. Agassiz. Pour quiconque
n’a à étudier que les deux exemplaires isolés que
mon célèbre ami avait à sa disposition, il est bien évident
que l’on inclinera facilement à faire une distinction spécifique;
mais quand o n à^ b on h eu r de posséden,,£omme
moi., une s<^è. de douilllm quinze individus de"toutes
tailles et de localités, fort éloignées, on ne tarde pas à se
Convaincre que ces deux espècésid'JErj-thrinus né^rehtrent
réellement dans une seule! Je réduis donc'au.seùlMacrodon
Tareira les deux espèces ~cTtees dans lâmonographie
de M. Muller, auteur de,;çe,'genre.
L e Macro don .a oreilles noires^ -
(Màcrodon aurituCs', nob.) _
M. d’Orbigny a rapporté de MontevidéÔ 'un Macrodon
voisin du précédent,
par l’ensemble général de ses formes, par la .ressemblance,de^on"
système dentaire,-par les dépressions du fronfc Le musea-u me
paraît cependant un peu plus mince; les pièces de. la joue etfde
l’opercule sont aussi un peu plus profondément &triéçsv Les naqa-
bres sont les mêmes.
D. 14 ; A.dR *
Les couleurs, som. assez. différentes des, deux espèces .précédentes.
Le dos est brunle ventre jaune/parsemés l’un et l’autre de gros
points noirâtres. Le long des flancs on^ voit sjx„ou sept taches verticales,
étjrpitps, noirâtres. La joue est traversée par trois traits bruns,
allant .de 4’oeil autbord des sous-orbitaires. Une grosse tache noire
se montre sur le préopercule. La dorsale, et la .caudale! sont.jaunâ-
tres,,et les taches nombreuses! qui les couvrent sont disposées|par
CH AP. xi, macrudoMs. 3 7 5
lignes-transversales. Les autres nageoires sont rosées. L’anale porte
des points, noirâtres.
La lôhgüeür de hqsnndrvidus est de hiiît à neuf pouces;
mais M. d’Orbigny en a!vu qui avaient plus,de dix-huit
pouces.-,.
; Il observe que plus les individus sontvietix/plus le corps
paraît craceo;u'rcpcet plus leurs couleurs sont foncées* Il a
rencontré? ce- poisson depuis les provinces .des missions
jusqu’à BueUos-4Aÿi-.ès,'c’est^à-dire, du 2Ô.e au 34^ degré
de latitude sud. Il étÉffeppnu partout qvour vivre en troupes,
être esséntiellemenf'jafifa assier, habitants prétendent
qufil mange même'tlës reptiles. Il nage vitè; il est
peu craintif; !dh le ;péçhexffàcileihéïttià dâîHghp, à cause de
sa voràcu-é. Les Indien§;|i|uèràni' ;l’aimeut‘ beaucoup, et
M:}'d5Orbigny a ire^onnu la bohééfdé “S§; «chair.
Le^S||)agnols le' nomïàént T^ararirai et, les Guarani
Tarey. On le voit au marchê^^e BuêiiôS^Àÿrést '
iÊ $ (‘3fh< bodoiî' têrèfj ^nobiî) i,
Cette||èspèc,e que .nousii^éâ^S aux recherches de M.
a lesformes plus grêles que les précédentes. Sa hauteur fait le sixième
de, la longueur- totàfe j.la tête en est le quart. Le dessus du crâne est
pial; if,y a une forte dent ib%oyenhe1 à l’intermaxillaire; puis cinq
autres qui* vont en décroissant f la.dernièreitestîexcessivement petite.
A l’autre extrémité de éètSos,,|rgis"grandes dents, dont éellèdu
milieu sçst égalé ou même un peu plus Ion gué que la canine mitoyenne.
Les dents du maxillairer-sont plus petites. À la mâchoire
inférieure j-e vois un grand cfodl^!après lès trois demis moyennes
de la’symphyse;- puis des-dents alternativement grandes’et petites,