il entende parIei\«;Cet E sqjc malabaricus est donc une
dénumihatian spécifique que l’on doit rayer des catalogues*
ichthyologiqu.es et même de la synonymîéj é>n devra en
faire autant de son dérivé, le Synodus malabaricus du
Système posth urne! - v
Il est une autre figure, publiée^par Linné dans le Musée
du prince Ac^plph^Frédéric, pl. X.X'.X-, h.0 ^ , que^Q/o-
novius a associée,, à son Erythrinus, < mais que je4 çnbis
être un Macrodon, à cause de la longueur de la ,tête-et des
gros points’ noirs de la dorsale; cependant le dessin est si
mauvais que je n’ose pas en dire davantage. J’ëtf parlé" cependant
parce que là figure ayâni'paru d’â]j^p.’ jsous le
nom cle Cyprinus cylindricus, .Linné,_ dan§ ^sa douzième
édition, l^ermployeè ,comme^ynonym.u" (Je Ç jP r- cepha-
lus, en y,associanjt'.ensuite"d’autres.-citations qui appartiennent
à un véritable Able, de sorte que ceEypr. cephalus,
qui devait, dans la*pensée de LirHaé, servir à dénommer
très-probablement quelqües-ùns de nos Ablës, soit le Oypr..
Jeses (Alàndt) ou \e„üypr. Dobula (DobelRevient une
espèce imaginaire qu’on né doit plus citer en ichthyologie.
L e Macroqon tareira.
' (Macrbdon tdrèird', nôbï)',!
Le Tareira de Ma regrave est l’espèce qui paraît la plus
abondante, à en juger par les nombreux individus réunis
dans les différentes collections de l’Europe. On peut comparer
sa forme générale à celle de nos Truites.
Son dos est épais et un peu arrondi; les flancs, sont méplats ;
le ventre est rond; l’épaisseur est à s peu près la moitié de la hau-
leur, et celle-ci le cinquième de la hauteur totale.
La tête, i en n’y comprenant pas le bord membraneux de l’opercule,
mesure le "quart de cette mênie longueur totale. Le bord membraneux
de l’opercule est luirmême assez large et un peu plus fort que
la moitié du diamètre de l’oeil, lequel mesure le septième de la distance
prisé entre le.bèùt du museau et les stries du bord membraneux.
Lf Orbite, plabe sur le haut de la joue, entame un peu la ligne
du profil. Celui-diVsilarge et'soutenu entre les!deux narines, un
peu concave'Vefe la nuqtfe,'et,convexe jusqu’à la dorsale. Le dèsisüs
du crâne est large! La cavité de là narine est tout près dè‘ l’oeil.
L’ouverture antérieu^èt est petite et entourée d’une papille visible,
sans faire, cependant, un tentacule semblable.,à celui des Éry-
thrins;&l’ouverture postérieure'®; tout près du cercle de l’orbite;
elle est large, oblobgueLmais non .papilleuse. Le museau est gros
et arrondi La mâcbqtfennférieure dépasse' la supérieure. Les inter-
ma'xilla'ires^ffn^bourts ; ils portent chacun deux grosses dents
Canine»!' pointées e tîci<3fôpriméês''en triangle‘isocèle, doïlt lès bords
tranchants font s<dè c'es?:>dfganesl ùîie Véritable lancette en avoine.
Cha'cune de 'cék'd'eux .grosses dents', écartéesT’une de l’autre, à Là
sa base deux ou trois petites ’dents courtes, aussi aiguës’ que lés
grandes. Les^dents du maxillaire sont,,tontes serrées l’une contre
l’autre'! et’Vbnt en diminuant successivement depuis les dtux premières,'
qui s ont'les plus grandes, jusqu’à la dernière. J ’en compte
environ 'quarante! A la mâchorref inférieure il^y/a d’abord trois
petites dents; puis une quàtri&ne, un peu plus longue, et Une
cinquiértoej 'fg^bss^ canine droite, qui' est reçue dans une fossefte
fireusefe^derrière l’intermaxtllaire: Je.'vois suivre trois petites dents
coniques; puis une petite fossette-pour recevoir la dent canine
supérieure; ensuite six.|ouï huit petites dents; puis, à qrfèlqUe
distance je t .Mpàrées ,1’ujpé de .l’autre^ deux longues dents, ■ ayant
chacune dé êhaqtçe'^yé de la base une ou deux petites dents
pointqes; puis|’, enfin, et eomme sur uns second plan et un peu
rèculé, une série décroissante de douze petites dents au moins. Il
y a? des dents sUr les' palatins, et elles présentent ce Caractère fort
remarquable,' qwé’les premier^Sferfieilt une petite plaqùè oVale
et allongée, rapprochée de'sa congénère le lbng de la ligne médiane,