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abondant», rempKssaient le bas de la cavité abdominale;, la partie
supérieure de cette cavité contient, comme à 1?ordinaire, la vessie
aérienne, qui'estïétreitefett,én fuseau très-poinixrà chaque extrémité
j mais quïWccüpe en longueur presque toute^la -cavité; abdo-
minale;'tîàrson extrémité antérieure répond a la troisième vertèbre,
"et la postérieure toû tTà fait aux dernîères-Vertèbres "abdominales.
Cette vessie communique avec-Pestomàc par utr conduit pneumatô-
phore, naissant'én^dessdiîs1 v érslè milieuvd’e sa'longueur, et qui' §e
dirigea« avant pou^ënétrè? pat ml petifr trûu-entourérdé plis vers
, le-milieu dèlajtdûngueuf du grand^sàc^de. l’estomac. A travers, la
' transparence des téguments de ses parois argentées dn ape'rçoii des
lignes .transversales, ayant- Pain.5-dè* diviser la ;vèàsiê' en nombreux
anneaux. Ces lignes répondent'à^dlës'bridesy ou demi-cloisons transversales
de grandeur inégale -, et qui divisênt la^essi^etî* unmombre
'considérablede petites cllluïes i'ntérieur^J’eri compte une iiéniaine
' au moins dans la longueur de l’individu que j’ai disséqué, et entlre
' ces grandes brides il y e n a six bu buit'plus ^'etifëà ,'’adhérentes au
fond de la loge?Il faut avoir bien soin de remarquer "que-ces cloisons
sont, en quelque sorte, disposées par*pairesifnies unes't’drbitè et
les autres à gauche ;' car en dessus et en desstnis il ƒ a une bandelette
longitudinale dépourvue de ces brides C’est bien certainement une
des plus eurieüses4et des plus singulières vessies aériennes du poisson.
Lès reins sont des p'etits rubans oblongs attachés de chaque‘ c ô ^ sur
' la vessie,' mais qrii se réunissent un peü avant l’anus en un lobe plus
é p is , qui embrasse l’extrémité postérieure die la~vessie aérienne. J’ai
- trouvé dans llptomac d’un d ec es .poissons une sardine qui avait Çté
engloutie tout entière. W&
S i , p a r l’a b s en c e cfë'%cécums e t p a r la s im p lic ité d u can a l
in t e s t in a l le c h ifd c e n t r e s’é lr iïg tié d e s cltt^eS, i l ésf" é v id e n t
q u ’i l s’è'n ra p p çp ch e p a r la :s t r f t cW e d e s o n c r â n e , q u o iq ü e
Céjfér idant iU y a it dfes difféi^h c ^ fo r t s en s ib le s e t .fort im portantes^*
1^
Sur un interpariétal très-petit, nous retrouvons une erête inter-
priétale assez élevée, formant sur les côtés du crâne des fosses
:©®M§ I. . C H1 RO CEN TRES. 4 4 9
profondes et étendues avec la crête pariétale qui-est aussi très-haute.
On voit sous'celle-ci un trop, .oblongfqui communique dans l’intérieur
du crâne; et derrière lui une cavité assez profonde qui s’étend
jusque soù!s les occipitaux.,supérieurs; mais qui ne s’ouvre pas dans
lâifosse "cérébrale. |0n observe* cet te ^ouverture et cette cavité dans
lés ciûpéfes. * L’occipital etfl’e basilaire ressemblent aussi à ctejix des
clupfes^bûitrouve de même scds le mastôidi'eh un rudiment de cette
callosité arrondie qui répond à "Foreille des Aloses; la- colonne
vertébrale a rauSsi^ plan le grand .nombre de ses vertèbres, de ses
côtes1 et par leur finesse,-rle^très-grandes ressemblances avec les
clupes : ainsi, je--compte soixante-douze vertèbres, dont les vin gt-
sêpv dernières sontJbs>êaudalés5ilySg quarante-cinq paires de cotes,
longues,et grêles,»dont la'tête^donnej|'énits’articulantavec les ver-
tèbrciicpîyespondantes, une assez lorjgue et grêlé’ apophyse hori-
i 'zOrrfele' dirigéezêfi ’ Arrière ; disposition qui rappelle tout à fait les
côtés des harengs ou dés aloses-; mais "dans"ces*genres le^nombre de
ces apophyses horizontales" est double : on voit, en outré, des arêtes
articulées sur chaque vertèbre lorsque lës côtes cessent ^d’exister ôüi
de porter ce? apophyses.
Eù décriyant l’intérieur de la ceinture humérale, j’ai fait connaître
, - ,ce que l’p n y o it de la forme extérieure de l’os,de ce nom. Sur le
squelette on aperçoit qu’il se;prolonge en avant, et së plie en dépassant
la lame mince, mais très-lafgé et très-haute, qui forme le cubital,
lequel donne une longüe apophyse styloïdêjet forte, qui monte à là
face interne dfe l ’huméra‘1 ;et s’articule aVèc lui. Le- radial n’est pas
bien grand; mais il-est plus'épaisÿsontrou ovale est large.
L\Iie chirocentre est un poisson répandu dans la mer des
Indes, et il y occupe un assez grand espace.
Ikdoit être très-commun sur la côte de Coromandel et
siir cêlle de Malabar^ à enquger par le grand nombre d’individus
que MM. Sonnerat, Leschenault, Reynaud, Bélanger
, et surtout M. Dussumier en ont rapporté au Jardin des
plantes : ce même naturaliste s’en est procuré de beaux