yj avertissement.
une suite de petites familles- distinctes,«; comprenant, des
poissons placés avant moi dans les famille des Cyprins, des
Brochets ou des Harengs. Je dégage par cette méthode la
famille trop nombreuse et peu naturelle établie.dans le Règne
animal, *ous la dénomination de Clupes ; celle - ci me ^comprendra
plus que les espèO'e^^voisines; du Hareng Vomjde
l’Alose. En sni vaut les détails d’organisation dé ces différentës
espèces, je ne crois pas pouvoir présenter aux zoologistes uiie
meilleure et pins convaincante ;réfutation des théories reproduites
d’anciens naturalistes sur la disposition en séries
continues ou parallèles des diverses espèces d’êtres organisés^
et de plus fortes preuves sur la fixité des espèces,
L’étude de ces familles enrichit l’Anatomie comparée
de plusieurs faits nouveaux. Je montre une vessie aérienne
celluleuse dans plusieurs poissons; les Ainres et'les Erythrins
paraissent êtr^ les seuls ainsi organisés. Je fais voir une
valvule, une spirale dans toute la longueur de l’intestin des
Chirocentres, dans l’oesophage des Chanos, dans le rectum
des Amies. Je crois démontrer l’aflinité des Mermyres avec
les Butirins ou- les Ostéoglnsses.
Mon travail sur les Yastrès, dont les espèces' avaient été
mal caractérisées, me conduit à la famille des Erythrins,
que je ne puis considérer comme des poissons de la famille
des Salmones. Eidin, je termine par la description d’un petit
poisson d’Europe ^l’ Umbra Kramerij qui vient ici comme
un appendice aux deux livres XIX et XX.;' "
J’ai continué à recevoir des témoignages d’intérêt pour
l’ouvrage auquel j ’ai consacré ma vie. M. Kroyer m’a fait
AVERTISSEMENT. ■ g i
parvenir son Histoire des poissons du Danemark, dont les
zoologistes désirent, autant que moi, voir paraître le dernier
volume. Je reviendrai sur cét ouvrage intéressant en traitant
des familles suivantes; car l’auteur n’avait à parler d’aucun
des poissons dont jie viens d’écrire l’histoire.
Le volume que je pqblie était terminé quand j ’ai reçu de
M, le prince Cànino son'Catalogue,des poissons d’Europe.
Je remets donc à parler dëf|ce« travail dans le voluriié que
je prépare.- J’ai pu, heureusement^pour moi, profiter dés
observations de .mon savhnt confrère, M. Müller, sur les
Ganoïdes: Les discussions qué^j’ai établies sur les grandes
vuès deicè célèbre anatomiste itt’ortf' fàft^étudier avècf plus
dé soin des pbissonS décrits dans ce mémoire; surtout quand
je n’ai pas.partagé sâ manièrê'dè voir. J’ai toujours 'exposé
la mienne avec liBcrté et franchisé, mais dans des termes
qui seront uneynouVelle^ ^preuve de la haute estimé* avè©
laquèlle j ’âppréçie les travaux ichthyologiques de cét illustre
zoologiste.
Au moment de dater cet avertiSsêment, le Cabinét reçoit
une fort belle collection," faite pendant lâ?ea1|ipagne de la
corvette le Rhin, souples ordres de M. le capitaine de
vaisseau Berard, correspondant de l’Académie des sciences;
Il est facile de.reconnaître que^ce Savant’ et habile marin a
donnévà l’officier chargé du. service deésanté, toutes les facilités
convenables. îiM. Arnoult, chirurgien de la marine
royale, s’est acquitté de^ ce soin àvèc^zèle et intelligence.
J’espère bien que les précieux documents ichthyologiques
seront- publiéS^-^yec ‘tous les-^ autres matériaux nouveaux