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son travail sur les poissons des mers de Chine et de l’Inde,
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M. Ehrenberg, qui a fait à Massawah une très-belle
peinture, qu’il a b ienvoulu nous communiquer, nous a appris
que les. Arabes fappellent Aasa-Macha. M. Rousseau
m’a rapporté qu’il voyait venir les chirpcentres-se jeteravec
une grande rapifditp|au milieu des bandes nombreusestd.es
sardines de la côte de Mascate, qu’ils les dispersaient en
les effrayant, et qu’ils en-attrapaient toujours quelques-unes,
qui étaient bientôt englouties dans leur large gueule si bien,
armée : ils annoncent-aussi leur présërice en faisant de grands
sauts au-dessûs’de l’eau. Comme ils sotrrtrës-bons à manger,
les Arabes sçTivrent à leur pêche, a£|p, ardeur et^as^iduité.
Ils les prennent dans de grandes seines; plusieurs îpê,cheurs
s’entendententre eux en se. faisant des signaux mutueh|
soit de la côte,-soit de leurs barques, pour rapprocher avec
assez de promptitude leurs filets. MSDussumier vante aussi
le bon goût de la chair de ces poissons; mais Russe! dit
que, quoiqùe lès Wahlahs sbienf trës^esüinésÿpar'.lès
Indiens de la cote d e Vizagapatam, ils ne paraissent jamais
sur la table- des Européens. Les compagnons de M. le
capitaine DuperrèyJ disent, dans. leurs nja^s;lique la chair
des individus pris à .Bourou, était sèche. Il ne faut .pas
attacher une grande importance à cette différence dans la
saveur des poissons;-car, on sait quelle:varr®lieaucou^
suivant les saisons et^par les différentes natures de la côtef
CHAPITRE II.
Des A lépocéphales, et en particulier de XAlepoce-
phalus rostratus, Risso.
On doit àM. Risso, que^’Iphthyplogie-yient de perdre,
la connaissance de ce poisson et l’établissement-de.cegenre
' trèsTojdf®^1^?
Il l’a établi diit-ïBaW dans un mémoire lu à l’Académie
des<sciefttces dé Turin;*et imprimé la même année, dans le
tome' X X V du Recueil des mémoires de'-'cette société'
saVante.
Leslcâràptères qu’il a assig^nës'àpce’|gènre, ainsi que la
description de l’êspèçe^laissent beaucoup à désirer : il n’a
présenté aucune des particularités anatbmiques si curieuses
der la seule éspëlèlpënnue dans -ce^genre; *ètfcomme>4?j ’ai
compté sur les deux seuls’ exemplaires que pos^èdefle Cabinet
du Roi||tès fflbmbres des rayons des branchies,1 je
n’hésite pa&à.dire que l’ichthyologiste de Nice.'s’est trompé
ten'les-portant'à huit’; il n y en a que six. Dans la sêcohde
édition du Règne, animal, M. Cuvier a^plàcé*‘ce .genpe dans
sa famille des’brochets:} quoique M. Risso-ait cru devoir,
d ans son Histoire naturelle d jf^lèj^dn^iderer s comme
appartenant à la famille des dupées..Celui-ci s’est sans doute
déterminé pà'cause des'nombreux cæcums qu’il a fort justement
indiqués dans cet ouvrage : il> mepatraît ètonnant que
rillus|re auteur du Règnes animal n’ait pastenu compté de
l’indication d.g gëj-caractère, et qu’il ait playcé’.ce poisson
dans une famille à laquelle.il donne dans la diagnose, un
canal intestinal sap^appendiegl pyloriquesu ,;,,
Jpa plupart des ichthyologistes me paraissent partager