maxillaires se confondent ayec les, os précédemment noin^
més : certaines ^spè^pes i|idienne^çi(^ntrent plus partieu-
lièrëmeuréëtte soudure ;'-ces maxillaires se courbent sur
les côtés ’et- s1 élargissent en un, pç|it talon cachée par le
sous-orbitaire. Cette mâchoire';se .meut comme par mn
mouvement de bascüïe, et se redresse quand la bouche est
fermée. Les deux, njâphoires sont garnies d ’une bande étroite
de petites rients courtes,'.grenues et||uteS#ëgales.'-Celles
•d’en bas'sont implantées sur une ligne dontde^contcitir
répond exactement à^celui r^e la mâchoire supérieure.
Le dessus de la tête, la disposition desaos^operculaires,
la grandeur de la fente des ouïes1, la forme des branchies,
la position reculée, de la dorsale et d© 1 anale, 1 allongement
du lobe inférieur d’une caudale presque top-jours
fourchue j les carènes écailleuses redressées déchaquecôté
du ventre, depuis la «ceinture humérale jusqu© sur ,le^
tronçon de la queue,“ sont semblables ^ce», que nous
avons vu dans les orphies, Çett© affinité des deux genres
S© montre encore dans la disposition,,des.„viscères, qui.se
ressemblent presque entièrement.,Le canal intestinal „e.st,
en effet, un simple conduit sans circonvolutions ni cæcums.
La vessie natatoire occupe toute la longpeuç de la
cavité abdominale, au-dessus d’une bride assez résistante
fournie par le péritoine. Elle est simple, avec deux très-
petites cornes en avant, et un troisième petit lobule sur le
cpté-droiC Les parois sont , minces ç t r argentée© dans la
plupart des espèces. Mais ce,qui est très-digne de fixer
l’attention des anatomistes. et des physiologistes, c’est que
je découvre une structure celluleuse comme celle, de la
vegsie des ibnia, dans les Hejnirqrnp^us Brownii, H.
Pied, et H. ^m m e r so n i.^ sQ n t les trois sçujes, qsp.éçes
qui m’aient offert cette particularité, d’autant plus curieuse,
que je ne’trouve rien Il est
bon aussi dé remarquer, que nous* trouvons des exemples
de cette singulière- disposition de la vessie dans des poissons
de la famille des‘,*brochetS;,> qui n’ont-aucune affinité'
avep^lest ami^*lv les érythrins et les polyptèrés. Dans
aucune espèce,- je n’ai,*;-vu de communication avec ,1e tube
digestif. •
En comparant lés hémiramphes aux orphies, il faut,
pour se faire une idée just’e des deux genres * remarquer
que dans lespremiers la mâchoire-supérieure et les .branches
de l ’inférieure qui portéet- les dents, .sont autant raccourcies
que la nature des-a allongées dans les Orphies ;
mais que l’extrémité symphysaire-,généralement si courte
dans *celles*Gi js esteau contraireéconsidérablement allongée
dans ceux-là. Il faut -aussi remarquer que les .-dents rtegtent
toujours petites et égales , tandis; qu’elles s’allongent, comme
on le sait* dans les orphies. -
Les hémiramphesainsi« caractérisés,, sont des poissons
étrangers à l’Océan septentrional de l’Europe ; du mpins je
ne trouve la description d’aucune espèce de ce genre dans
lès auteurs qui ont écrit sur les poissons de -nos mers; mais
il en existe dans la Méditerranée. L’expédition sciêntifique
de l’Algérie' en a rapporté de Bone. Toutes les autres
espèces jusqu’à-présent bien- connues, et atteignant une
grandeur moyenne-,'viennent des mers dès deux Indes.
k II faut cependant remarquer que M. Couch1 a donné,
dans son Mémoire sur les poissons de Cornouailles, inséré
dans les Transactions linnéennesYde Londres, une courte
1. CovLca^'Tramitet.'ôf Linn.<,fàci XlV>. part.1^ ^ p. 85.