toute petite pièce osseuse, mince .comme .une écaille et située dans
le petit espece angulaire que. laissent entre.eux l’qpercule et le
préopercule. J ’insiste sur la petilesse^de qçt-os, parce qu’il est très-
facile de l’enlever et de le perdre dans Fépaisseur du bord membraneux
de l’opercule en préparant le squelette du poisson,,' et
j’avertis qu’il faut l’avoir vu sur le squelette pour le retrouve^ sûr
le poisson rleSséehé. L’interopercule est Gaehêfsôusf*le bord du
préojjercule ; c’est j une; espèce de lamé nûpèéuë tr triangulaire, un
peu plus épaisse au bord supérieur- que du côté inférieur, qui suit
le contour de Pos-supérieur- à lui. Cette^plaque est tellement'collée
le long de cet‘<os qù’omne peu't^s’assufèT destbn existence que par
la dissection. On n’en voit rien à l’extërimir. : \ g ‘
Le. large bord membraneux de l’opércule se^coütinue à-vec la
membràrie brandhiôstège, laquelle est- soutenue ■ par hüit- rayt>‘n s,
dont les cinq premiers sont grêles et sfyloïdisf les trois 'suivants
sont larges, aplatis; ils ont les b&rdSHranehàfits J L’ouverture
de la bouche n’est pas très-grande; les intermaxillaires forment le
milieu dè l’arc ;' derrière eux et‘.s@é| asrfcit'ul'ésrides
maxillaires dc^it la branche ^remonte assez haut jüsque<S©_üs liangle
antériéüF de l’os' nasal- et par? conséquent'ftd-ut préside- l’ethmoïde.
Ces’ deux osl ainsi que-la mâchoire inférieure, soni armés dé- dents
égales -CrochüteSj serrées l’une, contre l’autre sur un-seul rang,-et
dont la pointe êst-4oûrbée err-dedans. Le vomer est très-^petit. -Les
palatins sont renflés sûr-le bord en une série dle bourrelet osseux
et saülant; iis nfont aucunes dents. Les gràûde®'âi|if|^^
ont l’extrénaité antérieure pointue et la ‘pôstiétieuEei^ila»éB#en/une
petite ailé «eôncave, portant tout près de leur articulation- àvecde
sphénoïde un petit groupe de dents. Comme celfefecii sont tout à-
fait au fond de lahou'ehe, on ne-peut bien les voir que sur lé
squelette. La langue èst libre et charnue ; le corps de-Pbyoïde& est
reCüléVérs'le fond de la bouché ; il e st‘rond et échancré i anté-
rieurement ; en arrièife il 0 ,| -(fllâté^en une i plaque ^demi- ovale,
hérissée :de dents semblables aux ptérygôïdiennes. C’est-; ce que
M. Ruppell a déjà indiqué dëgdrflâg dans Sa description-dû- Sudis
n ilotie us, sans faire connaître lës'O’s sur lesquels les dents sont
placées.-Je les avais d’ailleurs moi-même observées et décrites sur
les poissons de Francfort ou de Berlin deux ou trois ans auparavant.
La dorsale-et l’anale;- sont rejetées tout,à fait sur l’arrière du
corps : la première cdmmenee aux deux tiers du dos, et la seconde
ttnépeu plus- avant, 1 parce qu’elle est plus longue; si on porte la
longueur-derla -dorsale; sur l ’anale, il reste derrière celle-ci dix ou
onzèVàyons. : elles „-sont toutes deux arrondies ; elle^ laissent après
elles un-très-court tronçon de queue, qui ne comprend que quatre
rangées, •d’ett petites écailles.-La caudale est petite ët arrondie. La
peetôrale, de-mêméiforrne; -fait lërhuitième de la longueur totale;
la ventraleln’a guère quetla moitié de la longueur de la nageoire
thoracique; a
H. 8; D. 33; A. 36; C„514^k 16; y. 6.
j Les écailles* aoiitr-grandes, solides, presque osseuses; la surface
ilièré est*grenue;; læjpoction radicale est beaucoup plus petite que-
la partie nûehTbûte la fàcé inférieure se trouve ciselée par des stries
relevées en petitess'earènes, arquées,-entre-croisées, rayoffnant du
centre vers la circonférence et-dessinant un réseau losangique/aussi
remarquable-qulélégant; on l’apeççoit'sur là face'externe de l’écaille.
Chacun ïde, ces petits compartiments; est d’ailleurs marqué: de: très*
fines striçs »d'accroissement:parallèles au bord de l’écaille. Examinées
au ahiGïjo'scope; on .reconnaît que- ,cés.; stries sontcomposées de
petites granulations -perlées- et allongé^ des plus jolies. D’ailleurs la
peau tr^s-mince qui passe sur l’cGaiîle, est recouverte d’un nombre
considérable de points-,pigmentaires-vert très-foncé. Nous comptons
trente-*,trois,<à trente-quatre rangées d’écailles entre l ’ouïe et la caudale;
ellesi toût- én diminuant graduellement .^t^uis’ l(oqciput jusqu’à
rexti émitévde, la queue att-flessùs de l’opercule. Il n’y a'de chaque
côté .de la tête qu’une seule grande écaillé, enchâssée dans une peau
épaisse,- et- portantjlaf première et.grande fosse muqueuse dont la
série trace la ligne latérale. Deux rangées d’écailles sont au-dessus du
quatrième,pore muqueu», et il y en, a six à-l’endroit correspondant
“à*djorigine de la-dorsale. D’autres écailles, .près, du dos ; montrent
aussi, puais „d’une.-manièreirrégùlière,' des ouvertures petites, rondes,
au lieu d’être -linéaires;-et qui doivent être des pores muqueux.