L I V R E X 3 3^ X . M À L A C O P T É R Y G I E N S .
A p ^ aW®!établi les caractères- de l’espèce, j© renvoie
mes lecteurs à la description1 détaillée de M. Agassiz, qu’il
me paraît tout à fait inutile*dèa reproduirai ci dans'son
entier.,-
A juger dés ^puleurs parPenluminure que Spixa donnée
à,ce yastr.èSjpn doit croire que le do,s du ppisson,^ est.brun
rougeâtre |S|É le ventre d’un .blçinc plus ou-rpioip^sali de
gris; le dessus de la tête est. brun ÿ^es ^âgeoires sont
rëussâtres.
'.Nous pouvons aussi papier des1 ca^àéfeèrb^pécifiques des
écailles’,-parce que M. Agassiz a%u lé-soin d’en fairé'figurer*
deux : elles,: ont sur leur ptotioimuue de's 's.ckbVdsiips\plus
élevées et par conséquent: des rivulations plus profondes
que celles de.;nos .deux especes §
Le squelette conservé dans le Musée, de. Munich a plus
de trois pieds de-long p mais M. Martiusiobserve- que le
poisson parvient à une longueur
qu’il Wés^pa^ïare d’en trouvefî®ês’iîîindividus qub'jrèsén t
plusieurs quifitauXï'
L’os ,-lingual du squelette de-Munich-a.'sept pt^îta& ’de
long et un.poucg&et demi de large..--- m t>
Parmi les plaques osseuses conservées depuis longtemps
dans le Cabinet du : Roi, nous en trouvons unp qui répond
parfaitement, par la forme, à celleTdël^eeisquele-tte- de
Munich figurée'dans l’ouVrage 'cité : felle a huit-pouces-
dé longueur, comme celle du Piastres Mapoe long de six“,
pieds et. demi. Il ÿ a donc lieu de-croire qu’elle avait
été retirée d’un individu au moinsaüssi grand.
1 . A g a ssiz , Pisc. Brasil., p .‘ 3 1 , pi- a n a l . , ËJV'ilîi
2 . Loe. cil., p i. a n a t . , fîg. G.
CHAP. IX. VASTRÈS. 5trr3z5rt
L e V astrès arapàïma.
astres arapaima ,nob.;);,;(
Je trouve dans richthÿoTogie' de la Gu§rane€e M. Robert
^chombur|fc la ; description malheureusement incomplète
fit; la figure d’un Yàsfrès que l’êditè.ur d e ’ cet ouvrage a
cèfifondfi IVêc* le^VâMr^s’§eant de Cuvier. Quoique la
figure rie- soit-pas’ trëk-cb^rèctê,’ je crois’ quelle'représente
uiié^espècé 'particulière’ de1 <s| genfé,'1 '
tête me paraît plus petite que celle des autres, et que
les nageoires postérieures me semblent plus élevées que
celles des précédentes. Ces nageoires sont pointues, au lieu d’êlre
ürrôn’diéâ. /■ *'
La c'ouleur du poissôn, au moment où l’on vient de le prendre,
..est, plus- brillante qu’aucune représentation ne peut vén ,donner
J-idée, Le desspst.de 1^ tête -et du tronc-est d’une-riche couleur^ terre
d’ombre, s’a f fa ib lis san td eg ré s jusqu’à k,ligne latérale; à partir
. de eet endroÿ^le ventre devient d’un beau carmin brillant. La base
pu.; la partie écailleuse d.e la dorsale et de l’anale est* de la même
couleur. La membrane’dEla dorsale, de l’anale et de la caudale est
verte1 et les raÿônst’fsont d’ùii brun rbugeattïi|'.‘‘'>’i
M. Schpmburgk en a pris un individu 'long de’ huit
pieds dan^m jRupununi.
De Vos hyoïde de plusieurs Vastrès.
L ’usage? que les peuples de l’Amérique font de l’os
lingual-: des.1 Vastrès^ a fait rapporter en Europe, comme
objet dé curiosité, unSassez grand nombre.de ces os, dans
lesquels le voyageur nè voyant que la râpe- employée; par
les*.naitiç-pls, ne ^s’inquiétant-point du poisson dont cet os
provenait, les^donnaient aux amateurs comme la langue