1 E x . votitans, bien q u e lle représente un poisson tout à
fait distinct.
Rond elet d it qu’on le prend très-fréquemment à l’èm-
b o u ch u re d u Rhône.
L ’Exocet a front convexe.
(Eæocoetus gibbifrons, nob.)
C e tte espèce a
le corps plus régulièrement .tétraèdre qu’auEme autre; ce qui la
distingue encore plus, c’est la saillie ou là convexité de la partie
P de la tête qui est au-devant des yeux, dont le diamètre mesure le
tiers de la longueur‘de la joue; le museau est d’ailleürs’iGpurt,
non rétréci, niais plutôt convexe sur la région sourcilière^
D. 12; A. 9^ etc. -
Le dessus du corps est brun verdâtre; le dessous est Argenté ; la
pectorale est brune, sans aucune -tache ' blanche ; la ventrale est
presque entièrement rousse,, mais plus pâle que la pectorale.
Je ne possède qu ’un exemplaire de cette .espèce, long
de n e u f p o u c e s , ,et qu i a été pris da,ns J!Ôcéan~atlantique
par M. Dussumier.
L ’Exocet aux ventrales tachetées.
(.Epcocoetus spilopus, nob.) _■
V o ic i encore une nou velle espééë fort répandu^.,dans
le sein des mers, et qu’il est facile de reconnaître" à-la
grosse tache bleu e très-foncée presque n o ire , pîa&ée vers
l ’extrémité des rayons mitoyens d e ses ventrales. C’est S fc j
des exocets que l’on a rencontrés jusque sur les côtes de
France.
Ce poisson a le déssus de la tête un peu concave; le museàu'grô's
et arrondi; l’oeil .assez grand; car5son diamètre n’est pas trorà fois,.
dans la longueur de la joue; la»hauteur du tronc fait les trois quarts
de cette même mésure, et est comprise sept fois et quelque chose,
dans la longueur-totale ; la dorsale est assez haute déd’avant; les
ventrales n’atteignent pas, à l’extrémité des pectorales, qui approchent
beaucoup djg caudale-
15; A. 9,Jetc. • ,
*Le dessus du corps est d’un bleu,foncé, tirant à l’ardoisé ou au
noi|;Ale dessbtîs ,est argenté; unedàr^è bande oblique, blanche ou
. verdâtre, traverse la pectorale, aussi bleue que,1e dos;,les ventrales
portent,js|èun fond blanc, une l^Jgé^facheibleu-noirâtre très-:
' "foncé. La dorsale, blanche^éiï^javant., éstjhleUe pu noire vers l’arrière
;,la caudale est noirâtre.^.-.
Nous a fo n s reçu Üë* nombreux individus de cette espèce
de différentes .partMis; de '^ ’A tlan tiqu e. Nous en avons un
exe m pïairhfTO'h'g de dix "pouoe'^'et dèrrïi environ, qu i a,;ete
pris, p a t M. d’O rbigny!Çu f‘les^oôlel 'd e ’ 'L a Ro ch elle âved
d’a ü t S individu s de YExodpètus 'évolans. M. Dussumier l’a1
trou ve iWu p ïè s de S a in te -H é lèn e , et une autre fois p a r le
â°Tde là t i tu d e j i îÿ ; e t - j 5 °® long itud e orientale. M. Plée
l’a pêcHédentre les tropiques ,’non lo in dés Antilles. M. R e y -
naud l’a prise ra bjprd de la C h e v re tte dans ’ les mers de
l’I n h ë ^ D u s s u m i e r la retrôuvâît'*ens^'83q, dans la mér
de l’A ra b ie , à l’oM s t de M in iô o ^ ^ ^ e n â a , MM. Q u o ÿ et.
Gaimard oîft p r i f f^Ë^ ë^p è c)e |ie *7''’ti.avembre i 8h,7',- non
lo in de la terre* de W i t t / d n ‘‘sè^ e n d a n t àHa’^Nôuvelle-
Hollande.' ■
■- .L ’E x o c e t * métorien.
■I:'(Èxocoetus mesogaster, Bloch,
Nous xayons reçu d e Santiago de C u b a un e xo ce t, d o n t
la tê te , .coUrte.ïet la rge ,?,ressxemble be au cou p à .tcelle de
l’espècé dès mers de Chine que j’»ai appelée Ex . apus. C ’est