harengs Il faut analyser et disséquer awe soin la structure
de la mâchoire du ehir 6 centre pour rëcohnaitte qu’il n’ap-
plrtient pas à Ja famille des bropjièts. Il s*en reproche
day|htàgè que-de celle des clupes, par la simplicité* de son
canal intestinal et par l’absence, de dentelures au ventre.
On pourrait dire-qué le chirocentre est àux brochets, ce
que le ^yprinus cultratus et les‘espècea-d’ables étPàngers
(que certains ichthyôlogistês'réunissent ayêc M. Cuvïet
sous le nom de Pelecus )- sont aux cyprins. En le considérant
comme type (Î^Üê'famillè sp^àiïë,^g hejÿbisjpàs la
nécessité,dé cjéëj,ppur elle un nom particulier. Celui'çlu
séul gertetjui la forme la désigne d’une maniérées,eznettç;
Nous ne sayons dans quel genre C om m ers o n aurait placé
ce poisson T Forskal en fit une dupée ; Mv de LacépèdéËf
travaillant sur les.matériaux dé jdfes’*deux naturalistes, emprunta
à Forskal son Clupea doràb, en même'temps que,
guidé par là vue du beau dessin de Gommersotr, ilWpfpr
duisit la meme sous le nom ^Ésoce_j;hirocentre-
M. Cuvier pritcette épithètepour enïai^un nom générique;
mais il oublilf dHia. la „diagnose il~ç\son0genr,e.,^plusipprs
traits/imporlmts qui eussent servi à le caractériser d’upe
manière plus nette.
On va voir dans la description suivante,-comlnen'de
particularités importantes avaient échappé à ;îce; grand naturaliste.
, . '
Le sabre ou sabrai), comme l’appelait Commerson* a le, corps
allongé, et très-comprimé ; l’épaisseur n-’est que lé tiers de làjaalï-
teur, qui est comprise huit fois dans la longueur .totale-; led o s est
arrondi, le ventre, depuis-la• gorge jusqu’à l’anus, devient.si comprimé
qu’il est même caréné ou tranchant ; il n’est pas dentelé en
desfous., ce qui dépend de-ce que *le poisson manque d é cette
' CHAP. I. CHIROq^^RlEtS,.
suite ^epiècjî^gS^eui^limbriqviéçSr) pliées en Y , et à.,carène dure
et pointue., - qui 'cayacteriseM uneiûianière si remarquable Je ventre
de&;cM|fès. 7,-
La longueur deqiu’tet^rÿ est »six fois 3t, ajpi&fe; la mâchoire
inférieure a ifeltibrancbês ras'se?.hautes.',! et|Çcl&pàssg|de beaucoup'la
i^hp.éfiéïîre^f^élléTbilfe^È^mme -trëùqdée j'âf:l’extrémité; e| un petit
•lobple^èiis^nù|triangulaire' qui 's’avance 'entre,des ,deux,dents
ho ri zO'p tâl§sji i es t le«-seul'r,udiTnentv, de lèvre *qpê. l’o,n observe, dans
ce poisson. La mâchoire suppriéuçe.jest fqrn|ée par de6courts intermaxillaires
triangulairj|Mbjïfo.rteinent a A unc^scccjnde^ pièce
arquée, constituant le hord extérieur,de l’ouverture de.la bqpoh&ç.
pe< sont les maxillaires ; ils poVtenf"amdedans un ^Obn|l os, entièrement
Recouvert par la* grande pièce du sous-orbitaire ; un Æpysième
fb*S', artichlq^vec celui-ci' par une suturé écailleuse, et'avefe la “pièce
.dêrftéèf du maxillaire par u n e ‘ suture linéaire, sé-iporte en arrière
le ‘long 6es branchés de la mâchpi'cëunférieure, et dépasse^jj^-beau-
rçoup la^portion dént,ée-du maxillaire. Il y a donc içj^uii maxillaire
denté^et deux supplémentaires de^pes os .est rpqlnle sur,*,
le,premier, et la réurÛQD^du.rrraxillaii’e de*nt^a^^?ri^er,ma^illaire
. est te ile , qi^il. laut étudieV^iette, organisations sur l©xqqeletle ; ,car,
Lsar ïe p o i ss 0 n S icbu vert g é 'sa peau, rien né |sßnaif plus .aisé que de
considérer l’intermaxillaire5Tèt lé maxillaire demé'|fomqiemn seul es
et de prendre pour maxillaire le talon mobifé defcêttîé arcade :os^
seuse. Les dents1 sont non moins‘F^âf,q'ûables que les os,sur lesq
u e l elles sont implantées ; la ma&iôi'rë supérieure pôrte'jaus le
ptilieu de chaque « côté , une dent coAiquè, ».horizontale la base
interne de celle-tci en est une courte, asse? gro.sSe, entièrement recou-
verte par J e lobule labial ; puis ton?en compte, cinq petites, et*%3ont
la dernière est,un peu plus longue ,q4&jW;quatre précédentes : le
maxillaire?1 porte des dents ,.çoniques et 'pointues., dont on peut
compter lés seize premières, parce-dû’enès sbnt.éqa'îtéés èt distinctes j
sur 4& reste du bordjdé l’os" elles deviennent tellement serrees et
tellement petites qu’on neispeut.plus les. énumérer. Il n’y. a point
de dentés sur le- chevron du yomer ; mais4.es palatins, qui s.ontpourts
et assez épais, portent en dedans d’un,e petite t^arène saillante, une
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