'■ <Les autres pàrlies cle la ceinture 'humérale, ainsi .que:les
pelviens,, rie "m’ont offert* aucune autre particularité impartante à
signaler. La colonne vertébrale est composée de einqu’ante-deux
vertèbres, dont les vingt et une premières portent des côtes. Les
interépineux de l a d orsa le; r épotxdent^^la« h tu ti è m e vertèbpeift et
les Tdeux '(férnjerfes n’eh' ont^ms. ;Il y. a donc, af: caris e dmîgrand
nombre 'des 'raÿ'q'njsVundédain nombre de cesl inteTrépirieux^quî”rie
touchent pascaux vertèbres: Les deux premières vertébrés caudales
soutiennent^seulfes'des interépineux et l’anale. ■
J q u e trois': individu^ dëtc^i^flespècè14;
longs de1 sept pouces.? Ils' sê rapportent parfaitement à là
description d’Hasselquist. Ils ont etp pris daîîs^le Nil par
M. vGàofFfo^'-$âint-Hilaire4' J e leàrregârde m ormyrus
caschive du voyageur suédois, à ca us e^d ëslqWtr ë-
vingts rayonâ’ide la dorsale. La forme de leur museaiî? a
4tesî cdiivenablement ' exprim é’e^dans da^jfhrase ^^ffi^nte' y
Rostrum admodum déclive antêjéertiâem capitis acutiics^
culum cylindrïéurn. On ne peut s'expliquer la -^güllefe
association quef Lmn'eqâ ‘'f a i^ ^ ^ ia déscription/défl^n
élève ayàc le morm. anguiUoides déçr|| dans le Musémfdu
prinqe ,Adolphe1^Fréd^ii|, qu’en admettant unie, erreur
typographique-de la dixième édition ; faute qui a^fété
reproduite dans les éditionsrsuivantesymt qui n’a pas manqué
d’êtüt' ensuite ^cff Jriëe|jiâd tous léshsucceSseurs do;-ce
gràntf ^ibiiîme. 11 indique, en effet, ving^lÿôrîs^5la dorsale,
au lieu de quatre-vingts.JQuoilÿue le premier d^%0J
nombreuse rapprochât un peuplé celui de la dorsale de
son 'apguilloïde, qui*en a’ vingt-six,, ceux dey l’anale dé
chacun- de. ceS'-passons:.sont trop éloignés, l’un ;&ë l’autre
pour que je mrrne demandé pas encore comment ils n’ont
pas frappé^Mtténtion^de Linrüé, eLcomment ils ne luiront
pas fait éviter le rapprochement' de<deux espèces si distin
êtes; car l’une n’a que dix-neuf rayofisi â;‘l!ànale, tandis
que l’autre en a quarantesét un. pas moins vrai
i|ufe^ ifaute de remonter îàti'X''souréei”ôriginales ; c’est-à-dire
à la wscription, d’Hass elquist-, 11 re-j;:mormyrus: caschive1 a
été tout à'fait meednnu. ^insi, M. Geoffroy l’a donne
comme synonyme; d’une;fiespéi|é|i^Quvelle qu’;ilydécouvrit
dans le Nil. Elle n’a quefsoixante‘-dix raypfcyï asIaadorsale,
et elfâ||en diffère’-;par ’plu^qürs autres’ Caractères.
Si dqns une note d u -R.egn e! à n i m al M. Cûÿiér. faitiobserver
que. la p^OTip'tion dJHaskelquist rië'éé1 rapporte pasp'au
poisson[iîgurjjf'par M. Geoffroy sous le notn de mormyre
d’Hasselquist, mon illustre maître ne dëtermine pas’, EpSpece1
anciemiement dépritè/,é
le ;n,e,^ sauraisadmettre±aiyp(c < M. |fippffrqyb que|Ms|
ëxpressious^carâctéristiques’^d’Hassplquist puissent, être
appliqujjp| a l’espèce que', cë savant 1 naturaliste a dédiée
au diàciple dé Linné; et qu’il a figurée sbdSîç^Inom dans
le grand ouvrage d’Égypte. Gest Une espèce nouvelle, certainement
rdifîçirente de e.celle ' dont nous traitons iqiiiM.
Isidore Gëoffro'ylSài^t-Hilail'teia paru croire 1 que \e rriërrfz>
kannume u||,For-skal* était de la même^espèêiq'; mais -on
verra dans la descrip ti on ; suivante, que non-seulement le
nombre .‘idi^rayons ' dh|'la jdorsale diffère beaucoup trop
pour admettre<pne identitéi-s’pelrfiqdeljmais les différences
que j’y reconnais* s,ont encore fdndées-sur des proportions
et.des formp^^sez distinctes,?^
Dans^ps derhiers^temps.Ml Ruppell2 a retrouvé l’espèce
décrite dans cet article;! et il l’a appelée Mormyrus longi-
1. Descript. des poissfdu Nil, p. »yo'ÿ note: v<
2. Beschr. und. Abbild', neuer Fische im N il, p. 7, pl. 1 , fig. 2.