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de l’estomac, se plier et descendre dans l’anse précédente, se recourber
et remonter jusqu’auprès de l’estomac, revenir dans le- côté
gauche, descendre, en faisait des sinuosités, jusque vers l’origine
du rectum, passer de nouveau dans le côté droit, se replier, revenir
par une anse courte dans le côte gauche, remonter en restant sur
la ligne médiane pour se plier au-dessus du pli précédent et sé
dilater alors pour fournir le rectum; intestin remarquable par la
lame en spirale qui descend le long de ses parois, à peu près jusqu’à
la moitié de sa longueur ; la valvulé de Bauhin est d’une telle épaisseur
et d’une telle longueur, qu’elle faitsaillie dans_l’intérieur du »rectum
comme s’il y avait une invagination intestinale; la muqueuse de
l ’intestin grêle est plissée longitudinalement.
Le foie de^c^ poisson est petit; il,se compose d’un lobe placé
dans l ’hypocondre droit le long de l’oesophage; il est tendu, pointu
et në dépasse pas la moitié de la longueur de l’estomac.
Je Vois au-dessus du canal digestif, et dans chaque hÿpocondre,
un organe génital double,' c’est-à-dire, une laitance composée de
chaque côté de deux lobes tout à fait distincts; les deux supérieurs
s’étendent depuis le pylore jusque _veES-fwi§infrdu~reetum; les deux
autres aussi larges, aussi gros, occupent le reste cta là" Cavité,
abdominale; les deux antérieurs communiquent ensemble par un
canal déférent et comme attaché à' la face interne du bord supérieur.*
Ge canal unique se détache de cet. organe et descend eûtr-lf
les deux pointes de la laitance postérieure, et après l’avoir dépassée,
se bifurque pour fournir un canal transversal court, mais qui se
prolonge ensuite le long du bord supérieur de chaque-organe, se
détache de la laitance, et se rend derrière’ le' rectum pour s’ouvrir
dans le cloaque : comme j’ai insufflé ces conduits, j’ai pù les voir
avec la plus grande netteté. Je n’ai pas encore rencontré, dans les
poissons, une semblable disposition.
Il n’y a point de vessie n'atatoire, les reins sont gros et occupent
toute là longueur de la cavité abdominale. Le péritoine est d’un
brun choéolàt foncé. !
L’un de nos exemplaires est long d’un pied, l’autre n’a
que dix pouces^. c’est à peurpnès la grandeur de celui
qui a été décrit par M; Risso. Ils viennent de Nice, d’où
ils ont été’Vâ’pportés par M. Laurillard.
Là première figure publiée dans les mémoires de 1 Académie
de Turin, est‘p,etite ètvtrès-peu caractérisée. M. Risso
en a donné, une nouvelle dans la -seconde édition de l’Icb-
thy.ologie.d^ .^i^V- e^e est meilleure ? quoique la^forme
des nageoires impaires ne, soit pas&représentée avec toute
l’exactitude désirable. ,M. Risso menait rien des habitudes
de ces poissons, si ce n’est qu’ils vivent à plus de deux mille
pieds de profondeur dans lès gouffres'de la côte de Nice.
Il remarque qiie les écailles sont très-peu adhérentes; ce
qu’il croit, un peu à tort, être un caractère de tous les
poissons dé fond très-bas. Il signale, aussi la. grandeur des
organes de la vue; il ajoute, par inadvertance sans doute,
quë leur.'vessie natatoire est très-vaste* St
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