(jg ' l ivr e x ix . Rsoces.
autre gouttière assez profonde* où les musses moteurs de la pectorale
trouveront encore de solides insertions.
Nous-comptons à; la- colonne vertébrale quarante:cinq vertèbres,
dont trente et une abdominales) mais ,les dix caudales, qui suivent
ont leurs apophyses transverses ouvertes en anneau pour former
le cône osseux dans lequel pénètre la vessie aérienne, de sorte quil
n’y a qu’un petit nombre’ des vertèbres caudales, je crois-les cinq
dernières,'qui n’aient'pas au-dessous d’elles l’étui osseux.
Noi p lu s grands exemplaire^ ont de: treize pouces*«#
demi ;à quatôrzè pôuîcfes -de longueur. -
Ils nous sofit venus de différents points de la Méditerranée
Ainsij M. Banon nous en a enVoÿés de fortbeaux:
individus pris dans la- rade^e Toulon ; -M. Pajîeaudau en
a donné un très-bel exemplaire, pêçhé sur; lës côtes de la
Corse*; M. Coste nous Ta^rapporté de üNTÎçe. .Depuis lpng-
temps^tiyiviâLni en .avait envoyé de - Qênesde ^ ,b e a u x .
exemplaires. Lés naturalistes-de la Commission-scientifique
dé l’Algérie Ibùt1 'aussi trouve ce ’ poisson sut ces cotes.
S u i v a n t M. Banon, les pêcheurs Provençaux le nomment
m i^ fü u r a n . AJSîÉL M. Bisso dit qu’on lui donne.,le
I b m vulgaire des Hirondelles) celui de Jrendoula. Contrairement
à ce qu’assurent la plupart*«^ navigateurs, il affirme
que ces poissons traversent l’aiy d e .différentes maniérés,,
^élevant)' s’abaissant^ pu rasant*même la surface de leau
en décrivant plusieurs courbes. Ils sqnt, suivant lui, doués-
de la faculté de>oler comme les hirondelles, et cependant
il croit qu’ils s’élancent aveuglément dans l’air, parce quils
sont poursuivis par les thons ouïes pélarifides, que dans
la frayeur et la'ïapidité de leur fuite ils se jettent dans les
bateaux, ou qu’ils viennent échouersur les rivages. M. Risso
n’a pas,.selon moi, tiré parti des observations qu’il a faites
sur les exocets de la Méditerranée. Je trouve dans la collection
des) dessins qu’il a remis à M. Duméril, et que j ai
consultés-tant de fois avec f r u i t , la figure d’un exocet
à pectorales çourtès, qui se rapporte*^ u n e . espèce dont
j’aurai occasion de parler plus"loin, quoique cei ichthyo-
logiste l’ait ‘‘cônsidérêfeoffime YEx. yolitarîs.
Les observations dèj]jl. Risso sur le vol des Exocets sont
imp’oRtaîÿe^ Elles sont éüjecord avec.eé que M. de Hum-
boldf a ditjÿe l’Exocet des tropiques,^ e| que |||jcrois ,,être
Y E x . evolans. Je jferai eiieoyé remarquer ici la disposition
de la vessie'natatoire, qui ne peut être ^comprimée dans
le cercle osseux où teUp?|esOen partieïenferméfejfjet.qui,
par conséquent, ne peut pas servir a changer la pesanteur
spécifique di^ep^s' d ù poisson) bjé^l^yant illustre que j,e.
viens de citer pense depuis longtemps, et avec beaucoup
de ralsqn j qùpjla yessïe aérienne ne sert pas à faire éléÿiqr
ou enfermer dans les-e(aqx le p,pi^§4n qui ;,e^„est pourvu. *
Elle m’est pas plus utile à l’Exocet pour le vol.-Ce sont les
puissants muscles. de$§e:s larges pector'a|es ,qui: ‘l^ aident à
se transpoiÿerïdans l’air. ,,
Z/ExOCKT' RAYÊ.||i
ï - (■ Exdcoetus lineatus, nob.) ,
Nous avons recti d'ef l’Atlantique une sfeçonde espècé ,
qui a beaucoup d’affinité aveè’cellè’de la Médîterrafaée.M"
, Elle a le corps plus |llôngé ; .car èa hauteur est'çomprise huit
fois et demie dans la longueur totale j la tète est proportionneIlem|nt;
beaucoup plus ^longue oeSr la' hauteur, du tronc* portée sur elle,
n’atteint que jusqu’au bord du préopercule, tandis que dans l’espèce
.précédente elle égale presque .la longueur de la tête; l’extrémité
du museau est plus grosse et plus, ronde; le dessus du crâne est