216 ■ I LïviyE xx. jûalago-ptérygîiens.
’ mais, dans l’état de repos, elle reste antérieurement cachée entre
les branches’de la mâchoire qui se rapprochent assez pour se toucher
à la hauteur de-leur articulation. On voit pendre'sous la
symphyse deux barbillons charnus, coniques, -fa pointe fine et
déliée. Leur longueur égale -celleLde la moitié des branches. La
joue est osseuse-, parce qu’elle est presque entièrement recouverte
par les soiis-orbitaires postérieurs et par les pièces de” l’appareil
operculaire. T;qutes'"*ces pièces sont finement ciselées et grenues ; le
- préoperculè seul'et là mâchoire inferieure sont plus rugueux.- Sbus
comptons cinq osselets so'us-orbitaires*p11e, premier est situé "entre
l’oeil et la narine; aussi’est-il profôndément-«é'chancré en a'vantSppTir
laisser la place à l’organe olfactif/ Get os^est petit ; mais-cependant
il l’est beaucoup moins que le second éfelejtroisième;sotis-OKbitaire,
qui sont réduits à de simples arceaux' osseux, tout àrfait-styli-
formes; le quatrième sous-orbitaire est-une très-large-'plaque irrégu-
Hèrèrherit quadrilatère,'dont le borcl’pbstériehr ô^restra.e'knuosité
r en S : son angle descend1- jùsqu’à”" léxtréînité’ du maxillaire .et sur
l ’articulation de la -mâchoire inférieure ^1&' cinquième s Oiis-orbitaire
a une forme plus -régulière, et presque rectangulaire;-ilrvà du, bord
postérieur de l’orbite- à l’extrémité supëçipüresl|[i|irbord ;mptitant
du• préopercule. Cet bs’-se montre-comme unetpièce triangulaire,
élargie en arrière et en bas par une sorte de(bord. membraneux.
L’opercule est très-grand ; son bord postérieur estlargçrçent arrondi,
et il .couvre à lui1 séul-touteVcettè* dernière partie de la- joué’;* car
le séus-opercule ne contribue'en rien à augmenter la^surface 0e
l’os précédent; parce qu’étant très-petit, il estPéaçhéLspuS’Pângîe
postérieur du préopercùle. On: peut en, dire: à.peu près autant'de
î’interopercule, qui est recouvert par une péau-épaisse. La membrane
branchiostège èst assez libre, assez’large, - et elle se continue en
un bord membraneux operculaire; qui lest un ;des plus épais et
'des plus ’développés que "L'on puisse trouver dans les poissons. Il
", cache toute la ceinture’buméralg.et s’étend-'jusque sur la seconde
ou la troisième rangée d’écâilles, qui Vont elles-mêmes très-grahrFes.
Le dessous de cette ceinture humérale'est comprimé en une‘carène,
qui se" continue avec celle du'ventre, en passant entre les ventrales
, :,ghap. ix.
jusqu’à l’anusi -Cette carène n^QfiV^çojnme lephirocen|re,.auçmies
dentelures ni aucunes det„ ces,,écailles osseuses, qui,, constituent le
caractère,,général dç foujes^nos vraies çlupéo'ides. Les pectorales
sont longues etpointues.,, insérées tout Asîak sous > bas de la poitrine,
.s’étendant et sç chant en quelque' sçrte le |ong des flancs
lorsqu’elles-sont fermées,, mais s’écartant dui’ç^rpspa■ angle droit.
Malgré leur*q?elit fiombre^de, xayqns elles pnt assez ?dq largeur,
pàrce- que l’-éventail de?,,.G£J4x-ei a*de,^tendue. On trouve dans
leur aisselle une écaille ÜJàFè.jçt,.plus-.large||| les autres, sans
qu’elle spit ^p en d an t pointue. On voit d o p c ^ u ^ la pectorale
? ressemble: a ^ i j , , squs,^presque ,tpus les, ,rapports^. pelle , .des
chirocentres. J ’enTîîil’ai.i.e même des ventrales,, bien, qu’e ll^^o ien t
beaucoup plus petites,. L^nale, n ^ p t ^ s - é t e n d u e et qui suit le
pcontour-en lame de sabrei Ga^ctérasant la;forine générale du coyçps,
commence beaucqjip eh,-hvant<fu-miliéh <Je;la longueur totale; elle
se -’continue jusqpè toufeaijipi,ès.,de la eaudalej,sans cependant y
toucher * et se «cénfphdre a v e c ^ l . I k f4 ï § * pour ,observer -icette
âîstinetlhMfey; regarder -avec spin v,et44ear.tef4égèFement les deux
nageoires, en mettant le-p^ssomsur un-plap li^sg; jiien nest plus
.facile, que -de croire àg-a, réunipnjdcf jtl.qux-na&epi^s.. J ’ai ex^mjné
les trois • individus jdp latColleGUop^ftou^-pe, point dm,v^e^ pour
m’afsuçer d è ^ ^ p a r a f io n ^ L ^ in à ^ e t de la,caudale. La dorsale
est basse, un peu jàx ^e^jjke^qué l’analer quoiqu’çjje finisse aussi
tcfut^pEès de la caud^ei II ^ s n l t ^ l C ^ t e diSpésffip^des deux
■ riagebiîæs verticales que le tronçpn^de-Ja queue ,est> excessivement
ycôürtjrlja caudale elle-même, qui est arrondie,i',qsrt petitej^b
f ALa
ligne^latérale part, . copnhe i Tordinaire, 'ded^ec^Lë mastoïdienne,
,et s’infléçhit4iyers Ie,:v ep tr e ''en é ^ ^
bure ,du profil;*?el]|!||Pformée d’une«|mte'^kubulures simples,
qui deviennent, après le desséchènign^de petit^ sülons.pu enfoncements
sur toutes les é a jill .Les écailles sont
.grandes; jén-oompte^ente-cinq rgn g fi^ en tre l’ouïe.,et la caudale;
une keg^§)} examiné^^ec^soin et à la lo n p e ^Q f it r e que toute
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