Geoffroy d’abord, et ensuite aux publications de M. Cuvier,
dans la première édition du Règne animal, que l’on doit
l’expression vraie des caractères de ces poissons. L’on verra
cependant dans la suite de ; Cette monographie que, si
M. Geoffroy a contribué à en rétablir les caractères génériques,
il n’a pas déterminé avec une critique assez judicieuse
les espèces qu’il aurait pu trouver au moins indiquées d’une
manière-reconnaissable dans les travaux de ses prédécesseurs.
Ces observations s’appliquent aussi à là publication
que M. Isidore Geoffroy Saint - Hilaire a faite des riches
matériaux que.lui confiait son père, et qui étaient encore
augmentés de ceux accumulés dans la collection du Muséum
d’histoire naturelle. Depuis que l’ichthyologie a fixé d’une
manière plus spéciale l’attention dès-voyageurs et des naturalistes,
des hommes instruits et*' zélés ont rapporté en
Europe une assez grande quantité de mormyres. M. Ruppell,
entre autres, a-eommencé à les étudier avec soin.
Il me paraît résulter de toutes des recherches ët de celles
que je viens de faire, que les espèces de mormyres sont
peut-être;.encorè -plus nombreuses dans le Nil et dans les
autres fleuyes de l’Afrique', que nous ne le eroyôns aujourd’hui
5 mais il en sera d’elles comme des différentes sortes
de cyprins.Elles seront très-difficiles à distinguer les unes
des autres; elles se fondront entre elles par deé nûarices
si difficiles à apprécier, que, pour les déterminer, il faudra
toujours un travail attentif et minutieux.
Lorsque dans le genre dés Ables, parmi les cyprinbïdes,
on est parvenu ^reconnaître les caractères, en apparence
légers et de petite valeur ^"assignés à chacun d’eux dans
l’ordre de la nature, on ne tarde pas à reconnaître que
cette haute et infinie puissance a cependant tout combiné
pour maintenir céls, espèces en élôignantysso it l’époque du
frai, soit en limitant:le s éjohrdlÉ petits après leur naissance,
et en leur donnant à tous une *très - grandes;Activité de
développement pendant les premiers ternes de leur vie. j^és
voyageurs qui étudieront lès mormÿfëS, découvriront^ sans
aucun doute, des*caractères de, d'ëtaiLsemblables, mais que
nous sommes dans l’impossibilité' d’éùumérer aujourd’hui.
'Nousi||burrons encore’ faire’, fin aütre rapprochement
entre lesf&ormyresut lés différences'espèèé|sd’ables : malgré
que jhffois en dissentiment avec plusieurs ichthyologistes
distingués de l’Europe^ je* n’ai pas héskp p%ônsidérer les
abtlësic©mme un genre uniqffe, demafs les Brèmes jusqu’au
Cyprinus'cultratus. On pourrait aussi subdiviserdes mormyres
, si*, on les étudiait aveejles idées dedces'savants natu-
ralisteSï^Enïïéffet ,’î ÿieh/he paraîtrait plus. natur'él ; èt||plus
nécessaire que 'djfe séparée, génériquement le Mormyrus1
oxyrhynchus du Mormyrus' bane). ^W^hé]què; cela a été
une des- gran^S^pfé^ceupatiOns-’, de mdn/r'es]prit pendant
que je faisais,centravail ; mais la-difficulté comsïltéa 'trouvéé
des caraçtèr^'dastinctifs. Nous\voyons bien, en effet,.^p-Iu-
siëu^ésp&|qà1§h la forme dePoVy^hynques remarquables
par la dorsale étendue sur toute la longueur du dos'et par
le prolongement de*lbn museau; quelle me "garderai toujours
de comparer à Gelui; de| mammifères fourmiliers,
malgré l’aütoflléldes noms illustres qui ont pense à faire
cetlë comparaison. Si on en faisait un genre- opposé >|dteelui
du BanéÆ;^és. e^echs*voisih'q§, qui ont toutès|pia bouche
aussi reculée en arrière^qufe lesnxyrhynques l’ontpfiDjëtée
en avant, on. ne,pourrait tropyer de carâctèreégénérique
N§ue danscesdinérences dé forme. Entre eèVdeux extrêmes
la nature reproduit tant'de combinaisons diverses avec les