Là première : figure que les auteurs nous en fournissent,
est celle de^k;têtè;d’une.espèce: à bec-court* qui;pourrait
biem être ► notre Hemiramphus Richardi, et que Ton
trouve dans la description du cabinet de Grew1 : elle est
de ii 68 r, et'désignée par cette phrase*: Head o fy unders-
wordjish (tête d’un .poisson -épée }.*Lfn an-apr èsf'JN i e u h o f
représentait une de nos espèces* desMoluques<sous,le nom
dé Elephants-Neuse ('nez d’él ép h a nt ). dSe t t'é figttre se été
copiée dansWillughby Si en 17 afiî Sloàne nous-laisse , dans
sou Histoire de la Jamaïque \ une nouvelles figure adhérai*
ramphe, dans laquelle on peut reconnaître, malgré ses
nombreuses imperfections ,Tespèéé donfiBrownl ^dOnn©^
sous le nom de Piper, une représentationIplus fidèle^et
qui, »pour le dire toutufe suitey^suété oôpiéè dans llBrféÿr
clopédie »méthodique1 2 3 * 5. fCesh?oe dernierdocument!qui>a
étéeité par Linné,- dès la dixième éditiohf soüs somespèce
d'Esombrasiliensis, que d’ailleurs il caractérisait très-bien
par ces mots : E. maxilla inferiore longissima: L’espèce
aurait été »par conséquent-bien établie et par le caractère
et par la citatio'n^ s i1# ^faudL naturaliste d’Upsal rf'avait
èu le tort d’y adjoindre le Timucu de Marcgravte/- espèce
d’orphie aujourd’hui bien déterminée.
Linné: a reproduit cette, erreur dans* sa XII/. édition, en
ajoutant encore à la confusion par, l’addition de la citation
de .Grew y d’où il résulte que. dès son inscription dans le
Systema naturoe, l’être désigné>sous le nom dlEsox bra-
1. Grew, Musi, tab. VII.
2. Willughb^, .Appk, , tab. VI, %i‘4.
3. Sloane, Jam., pi. 2 5 q, fig. 3,,,,^
4.. Brown,'Jam., p. 443, t. XLV, p. 12.
5. Bonn., Encycl., p l/J^ p- 29»^?^
siliensis devient frappé de# nullité et n’est qu’une véritable
espèce mo.minàle.vGmelizi n’a» heureusement ici fait Autre
ch ose;.que de copier^jLi-nné: .Mais Bloch^en entassant sous
prises dans Valentyn,
dans figh;ayd,|d^jjS^ i fiuhbf;i,quii,se.rapportent à des espèces
dis.tiucteSç.et deâ^|r& de l’Inde»,• a rendu encore plus indéchiffrable
f.% qu’il prétend af^el&Tt^s&xjjbrasiliensis. La
figure de la planche,3b%estmertaînement>;une enluminure
faite, toute d iuiaginafipn j|^iAj(avais-,cependant à me proé
nonc.ç^.sur le»,poisson que. çqt iehthyologiste^avaft sous les
yeux, j q»jp e n cherai s plus pour notre Hemiramphus - Com-
meçsoni des. mgrs-pdes; Moluques que, -pour »toute autre
espèce>fW
,‘JVL de Lacépède. n’a pas mieux éclairci la question,
quoiqu’il ait changéde nom linnéemdëpcé&auteur en-celui
dE so x gladius.il a évidemment copié»toute saisynonymie
dans l’içhthyplogie dciBlochi On doit aussi..lui reprocher
davoirJprt mal tiré parti des matériaux qu’il trouvait dans
les manuscrits de Commerson. Ce voyageur a laissé -un
dessin d’une .parfaite exactitude du grand Hémiramphe
de l’Ile-;,de- France et <|es? Moluques;, appelé,-; d’après la
description conservée dans les manuscrits, Hemiramphus
Commersoni. .M-- d e tLacépède a donné en même temps
une copie .alpg^épt' dujdessin, sous le nom de variété de
YEsox espadon. l. \
Ce,dessin de Commerson ne porte aucun nom; mais,
à la manière dont il est lait à la mine deiplomb, on peut
l’attribuer à Sonnerat; il n’y a d’ailleurs aucun doute à le
regarder .comme représentant l’espèce de l’Ile - de - France.
1. Lacépï^-t. V, p.dî'6, pl. 7,;fiig, 3.