d’Ëgypter estle mormyrus oxyrhynchu.^différent des deux
précédentes par les nombres des raypns^JeRpGe qui est plus
important encore, par les formpâsïlu museai&
Dans çette espèce le'museau se dirige vers le bas, comme dans
notre premier" mormyré; mais il estj aussi long que'celui de la
secondé’ èspè’cë. La ligne du profil descend'depuis ladorsale juSqu’à
rextréirtité du muSèau par unedôfufbe^régulièrèl D’est à peine s’il
• y :a une légèreûsinuosité vers l’extrémité d u 4beô. La h'aüteur est
contenue quatre fois-ej demieldansda longueur dtr corps,’la caudale
non comprise. La longueur de la^tête égale, à .très-peu de chose
près, la hauteur du tronc. *
Les dents ressemblent à cePesides,deux_aùtçès<èspècés: toutefois,
il faut remarquer‘que lh bandeletfe Vumerienne, plus le&rqiie que
t , [cellè du précédent/ ressemblé*davantage a celle du Caschivèr ”
La dorsale c&mrtièhëe plus'’ê'n‘arrière sifrri^irdnS^èar’elle s^ëlèVe
1,4 dcifà la fin du premierders düiëWffs. Les ventralês, cjhi^TOÈplacles'
dans le mormyrê-de *Geoffroy et; dans le M: Cuschive^Aa* même
distance du museau, répondent ici au cinquième rayon d ela dorSale.
La pectorale me paraît aussi un peu plus longue ;-ear elfe'approche
. davantage de l’insertion de la nageoire „du ventrejLa .caudale e.st
divisée « i deux lobes profondément séparés. L’anafel lp plus longue
qü'#cellë de l’espèce précraenté, et elle à îeifieme nombre de rayons
'que celle duT Caschive.^
'H J >.}60 à 64; A. 19,'jto.
Les écailles sont petites sur ‘la partie antérieure du- tronc juhais
eUè? graudiss.ent au delà; de l ’anale, de sorte que celles de"la queue
- ‘Sont à peUjprès^quatrefois aussi grandes que „ç'elfeLde la poitrine;
un P6!1 grandes qûe ëélles ’des espèces précédantes.
Noué ën- çom|ïtôns c,ent quatre-vingt-ein^ rangées entre l’ouïe et la
caudale.! .
M. Redouté a rapporté d’Égypte une fort belle peinture
de ce poisson faite d’après le vivant ; il la représenté d’un
brun verdâtre uniforme. trouve dans l’opuscule de M. de
Joannis, inséré dans>le#Iagasin,dezpqlpgî'ié de M. Guérin,
une figure; coloriée qui d|ffè‘te| très-peu de celle de M.
Geoffroy; le verdâtre du corps est rembruni sur le dos
par du bleu foncé et irisé dè violet au-dessôïïs de la ligne
latérale ; le dessous de la tête?-est >taçhetéfc|e..,p.oints rouges ^
sîl ‘y a du jaune sur la(ceintuRe^dje< l’épaule,s„et la caudale
est; ‘(Orangée.v Cette figure êst^d’aillè^rs^peu spignée; la
grandeur dessécailles survie* trône en ayant de l’anale et des
ventrales, montre avec quelle négligenc(e|elle a été faite;
et dans spn „texte M.< Joanpis n’ajoutè ,riàn à 7^ ^ u e '’ ^I.
Geoffi-oy^nous avait appris sur * eej'pbjsfbn.
Ge_vOÿageur a donné à la collectioiMu Jardin du Roi
un exemplaire fort bien copserèé'SIpna de treizmïpoplGès’
et .demi. Depuis, M, Darnaûd en a rapporté de beaucpiip
plus grands de^on.expédition auJNil blanc; car les individus
ont dix-huit à dix-neuf pqffèfea de longueur.
Jeregarde cette espèce:comme celle décrite par M. Isidorjej
Geoffroy," Saint-Hilaire ,sousv le nom de Mormyre oxy-
rhynqué, parce qu’ellem’a qu'è'|s,ôixante/- trois rayorîs à la
fifprs’ale. Si j’examine la figure du’grând ouvragé. d’Égypte,
je trouve le dessin de la tête, |||surtout du müSeau, d’ünè
telle exactitude, que je n’aurais eu à faire aucune^obser-
yation, ai,M. Redouté n’avait porté le nombre des payons
de la dorsale à soixante-quatorze ; nombre^qui n’existe pas
dans aucun des dix mormyres à museau pointu réunis dans
la collection du Jardin du Roi.
Il est évident que nous'décevons ici le véritable* Mormyrus
kannume d ejorskal; nous avbns trouvé les mêmes
nombres que lui à la dorsale et à l’anale. Il faut faire ^attention
à cette. détermination; car M. d^Laçépède, en mettant
H W Ê K S Ê m wB è m