Les viscères ne diffèrent que très-peu de ceux des autres Àrnia 5
cependant la couleur noir foncl du foie me parait digne d’être
signalée à,, Ika&mjùgû ,de| ianatojùâist,cs ; Je Jobs gauche ine p|ra||
moins pointu et plus grêle que celui des autres espèces ; le lobe
■ droit* est bèaùcoup plus» pointu et "plus étroit; jè compte quatre
larges replis à la valvule en spirale dur rectum. L’ovàire form'e un
large ruban, plissé à la£ manière >dè celui des Triâtes : il coiîtrent
des oeufs aussi gros qiie dans ces poissons, et ils tombentitfonsda
cavité abdominale avant d’être pondus. Il me semble que la couche
musculaire de la vessie;ÆfllüIeuse et fourbue de, cette espèce,"est
bêstuequp plus épaipe que. celle des nrqcédéiites.
Z / A m i e ; .r-é t I c i j l é e .
( jLmia reticulatci r fcesueur.èj
M. Lesueur a envoyé, sous le nômque noés.lui:conservons,'
»une? Amie qui ressembleaussbaux prèéédentes par
l'ensemble d e^ès-formes^unais qui 'a un' caractère P remarquable
dans là grosseur des dêrni'èïies dents-ourang externiÉ
dès palatin^
ellé mé paraît aussi avoir l’o^sous-maxillaire fortgrand ; d’ailleurs,
le fond vert rembruni du dos forme sur les flaàés , et surtorU ysers
la queue, de grands et larges marluuresj le Ventre est blanc sans
• ' aucune tache ; la dorsale è§t etfpfrfppivert uniforme, qui devient-
plus foncé sur la çàiidale, laquelle' n’offre aucune, tracé de feffiHlhe
noire caractéristique de la première espèce) avec 'laquelle celle-àk
1 à des affinités;maislàgrosseür dès dents Tèii distiugue certàînèinént.
L ’individu que nous devons â M. Lesueur, est une des
plus grandes Aeaies que j’aie examinées. Il a deux pieds
dedeng: il vient dû Wabâsh. M. Lesueur, dans sa; n@|e,
dit positivement qu’il n’yca point de tache à d'à caudale,
que le fond de la couleur tirait sur fard bis é; et que les
mailles du ^réseau étaient formées par une teinte plus iou
moins blanchâtre ou jaunâtre.
CHAPITRE IX.
D e s V astrès ^ a s t r e s , n o b .)
L ’on doit : à iM. Cuvi^j rétablissement de cévgenre1 de
poissons très-curieux; mais.æA grand naturaliste, est bien
loin d’en avoir r saisi, les affir^t^*; d’en avoir exposé les
caractères essentiels,.et enfin, d’avoir établi les espèces qui
do.iv,èn.tfîs’y rapporter. 11 .faut.- remonter, à la première édition
du Règne animal pour présenter avfot quelque me-?
thode les observations à faire sur les Yastrès. Ge. nom a
été-trouvé par M. Cuvier, sur une. étiquette écrite de
là main d’Adanson pour une espéçg d’Hétérp$is. La dénomination
latine lest emprunté 'à Pline, et un synonyme
dûs Sphyræna de cet auteur. Il n’aurait pas dû cependant
en faite ûsâjEpe,,puisque Rafinesque avait,employé, ce mot
dans un ouvrage publié en i8tq.,;,pour un poisson.‘d’un
gepré>|pp.d’une famille tou.tÿà fait diffèrents.,M. Cuvier se
f|»ntente| de dire que lqs. Jfcistrès §ont des' poissqns d’eau
doWe$qTii..0nt tous les. caractères,des Érythrins c’est
camplétementinexact pour le,p cusson désigné par Adanson
sous le no^'ldc Yastrès; et ce- n’est pas non plus exact
pour ; l’espèce; aàsociéetlà celle-ci dans le Règne-animal,
que son;,célèbre,auteur a .fait figurer, sans la décrire,
s^as le -nom de. F a s te s géant. Il^faut bien avouer que
les .changements apportés dans la seconde édition du Règne
animal ne furent.pjas heureux, et qu’au lieu, de présenter
lest ckraic|ères, soit du g e n r e fb it des espèce^? ils embrouillèrent
tout : car, sans rien changer^à la diagnose
fautive’ du ggnre., M. Cuvier ajoute nue,espèce de Vastrès
à museaù ccfdrt, rapportée du Sénégal par Adanson, et qui 19-r 1 ' 1 * " 14 ' Jr !