au-dessus de_ l’eau. Cependant, malgré, la rapidité de ce
-mouvement, on peut très-bien se convaincre que ,1e poisson
frappe l’air pendant le saut;2qu’il étend et qu’il ferme
alternative ment J sesÿpecto raies.- '
L’én0riîiV grandeur de la Vessie aérienne ides èxocets’
avait aussi fixé l’attention dé M- de Humbpldtf 11 l ’àcirié-'
surëé dans un individu dé^^po^ucV|jf £ t^il l’a/trbUyéëde
3,% pouceséde longuet de pouce de large. Elle prpnfer-
maltS^,tp'oiice's cubes,d’air. Comme^céife^vessie dècupe
plus .dg la moitié'du-volume ,de l ’animal, il ëst/probable
quelle contribue à lui donner de,^lalëgèretëJ.%|
J’aiÿçrü dçypir faire précéder xfiis|oiEe> naturelle des
Exocet!' d^®^rrap,^6cbernldtsi pour répondre ’aux- explications
répétées yet cdpiéës" dans presque||ous les’’ livres^
d’histoirp/haturelle sur les;càuses qui obligent les poissons
volants de/sprtir du semjlqes eaux. On représenLe.^cës'
animaux poursuivis ^constamment qgtrVles Boni tes oudës.
Doradësyèt chef chantdansleur fuite precipiteeunè Retraite
aérienne Æién peu sûré, puisqu’ils y trouv^entT c]c$|enne-
mis ni moins nombreux ni moins aclifs|l|nslès Pétrels; iles
Frégates, les Albatrosses^'ef autres^ palmipèdes', ,grands
voilf^Set.^te haute, merVytqut-’^ n t 5avidpsl des' Exocets.-
Je neWeux pas assurément nier qued^poursuire de^pqis-
sëhs'^^râces ne pOusstehf hors^dc la ;ùiër ' une " troupe
d’exocets./Je' crôis àlexactitud^pe Inobservation deSpra-
vigateurs; mais il ne faut pas étendre fu i,delà d’une 4m ~
taine limite l’actioti d’ùnëÿjpse dont onappréêië mal l’effet
quand , où, lui donne trop d’extension.
D’ailleurs^ je suis heureux .de Voir que."mà manière dç
juger le îgenre'vde?-We des exocets, et deur-passage, de l’air
dans l’eau est .aussi “conforme à 'celle de M. de Humboldt.
Il dit dansTsa. Relation historique 1 : «Je doute que
les poissons** volants'-'s’élancent' hors" de l’eau uniquement
pouri.së'souétrâire à lâ pdursuite de leurs ennemis. Semblables
pSfçsrhirondellestais’ se me'ùverit pair milliers en
ligne dr'oité\et dans unëtedMèçtibn constamment opposée
à celle défia lanreiPansénos climats, onjjvfoitrouvent des
poissons'isbl'és'/ët-n àyant par conséquent aucun motif de
cramte|';DO,nclir aufaessiis* de’ la surface des eaux, comme
s’ils trbuvaient plaisir'à respirer lair. Pourquoi ces Jeux ne
seraient-ils pas-'plus fréquents "et plus5 prolongés, chez lés
exocets;,* qüP/ par la forme déleü’rs riàgeoires pectorales-et
par leur petitfëJpèsŸanteur spécifique, ont une/extrême faci-
lité^arse-soute^nir- dans l’air. Gelaf tient a une^auséf plus
générale, ét^est’ uneHlfe^COTiaitions d’existence jdësiêtres.
Dkns tousdés^drd^^To“h ;yoi^tfës!fy0S^dnsl ramper sur le
sable ; se 'glisser àrtraveïs les prairi^Pet' respirer pendant
longtemps l’air atmosphérique; av^ifleurs;; organesîfbran-
chiaux^ destinés |à" Séparer l’oxygènèi dissous dans l’eau.
LeS helIcs expériencesrde^^M.’jifeHumboldt et Provençal
ontocqî^ribuç ' à ‘établir ce-grand^fait physiologique.
F%|tês poisions /volants dés' tropiques suivent!'le grand,
Gulf-stream de l’Atlantique, et c’est là ce’ qui éxpliquë"
c'Omment nous en a'vohy/f eçtéde^banes dëffTë nd-'Neuve.
On- verîa ;cependaut qu’à/rces latitudes "on trouve dés
espèces- particulières, i"
HEié spectaclede’^es troupes de poissons’volants sortant
du sein des eaux pour parcourir,- au -^dessus des’ vàgues,
un espace; toujours 'Issez ' court, ânime la solitude de
l’Océan, et attire toujours 'fortement l’attention du navi1
. Loc. cil., p. Vo5î