LIVRE X$. MALACOPTÉpYCrvIENS. v
assez bien faite de cet Erythrinus, sert à nous faire* reconnaître
le Synodus erythrinus de Bloch. •
L e Maturaque de Marcgrave.
{Erythrinus palus tris j nob.) f
Jè crois que; le Maturaque de Marcgrave doit appartenir
aux Érythrins ; car il dit positivement :
que les dents sont petites, oris pars injerïorpaulolùngior supe-
rion , et in vhfenon sex denticulos acuhssirnos habel; in SÙperiofi
aliquot minimos.
En comparant ces expressions à celles qu’il emploie dans
la description de son Tareira de Rio, je suis porté à crçirè
qu’il avait soUs les yeux une espèce d’Ërythrin. Je la crois
différente de toutes^ celles, que j’ai e.xa,miuçes, parce, cfue
les couleurs que l’on trouve survie me$it dessin o r ig in a l
des peintures,du ,.p|jjo£e; $1:aurice-dd!&,Naspia ,u ^ ÇgggÇKfîes
dans la bibliothèque royale.;dé Berlin , \
sont un noir fo n c eu r lc,çl os, sursautes les nageoires, .et, qu’il n’offre
aucunes traces de bandes ni de taches. Les côtés,ét feventre,sont
gris, avec quelques reflets dorés. Ces couleurs rapportent parfaitement
à celles indiquées par Marcgrave.
Il assure que-l’on pae'le prend que^darLS .les eaux , stagnantes
et non dans les fleuves. La .-chair est de b%ngoût:
il ép a souvent mangé. On porte sagposseur'à trois, ou-quatre
pouces.
Z /É rythrin sauvé.
* (^Erythrinus salvus, Àgàssiz.)
* C’est une espèce de„ce genre que M. Agassiz a retirée *<ie
l’estomac d’un Macrodon, ,qui avait avâle l’individu sujet
de la description de -éet'hâbile -zoologistê; par suite de
cette circonstance^’ ilia*dônné à ce poisson l’épithète que
nous lui avons conservée, La description détaillée de cet
auteur porte, >eit général,1 sûr des” caractères qui appartiennent
plus au genre qu’à l’espèqe. - ‘
Il désigne la tête comme, eûurte et ,très,-obtusej il dit que la
caudale, arrondie, était tachetée dé noir.
n’a d ailleurs 5vu qu’un individu mal'con^epvé,
qui existg encore^au Musee ^c^e Munich et qui vient du
Rio. San Fraqcis,co.
/ DES MA CODONS.,
On doit | l’établissement du ^ènre *Màcfodon à M. J.
Mülîter. Il â remarque, aveé raison, qu’uri certain nombre
classées parmi* tes'feythrins ont des;différences
asse? m a rq u^ danS Ia;Tdrme de leurs dents pour que
l’on puisse faire décès péass’ofis url^ienrç, particulier^ mais
que“ cé'savant â n a fô iiis^ ’sest trompé sur plusieurs
points essentiels danfi la'^dLagrio'së d f^ n gfhre'.
Les Macrodans ont, en effet, dés dents coniques sur lés
interm^iHaïres, îes maxillaires et la mandibule. Elles sont
disposées sur tin seul ring !èt inégales entre elles^ Ordinairement
une, plus grande, a de châquéffott dé s a” baie une
oé detfxMents coniques beaucoup plus courtes. Lès’fortes
dents, ou les canines- de la mâchoire inférieure, sont reçues
dans des fossêmes^corréfppndantes 5ijcreusées sur les Bords
de la voûte palatine; elles traversant même les* os intermaxillaires.
]jés palatins ont-'une rangée’ Externe de leurs
dents coniques êt 4%ti'ées, pins'grandes-que'lé à dents -en