l’appareil qpçrculaire : la fente de§, ouïes, est petite et verticale. En
dessous, l’isthme de la gorge est, assez .large et la .membrane bran-
chiostège est épaisse et écailleuse. On y trouve, avec l’aide du scalpel,
quatre ràyorrs grêles. Je me suis assuré plusieurs fois decé-nombre
sur les différents exemplaires de l’espèce du Gap et snjri celui de la
Nouvelle-Zélande. J’ai répété cés vérifications, parce que Gronovius,
puis M. Gavief, qui n’a peut-être fait que lé copier, et-tout récemment
M. le docteur-Richardson, n’en -ont Compté' que trois. Les
branchies, ont leurs peignes courts, et serrés; les deux externessont
plus petits et reculés vers. Je fond de la gorge. U. faut-un peu
d’attention pour s’assurer ,dé l’existence djêsT quatre feuillets ; les
râtelures sont si courtes, que,c’est à peine s’il y en.existe. La pectorale
est étroite et pointue; on trouve dans son-aisselle un appendice
écailleux assez long;, car il égale presque la moitié de la longueur de
Mja nageoire. Les ventrales sont-feÇulées Vers les deux tiers du eotps ;
elles sont, lin peu plus courtes que les -pectorales, ' et' elles on t,
comme celles-ci, un appendice écailleux qui a la m’êmé longùeur
proportionnelle; la ^dorsale répond aux nageoires*, abdominales.
L ’anale est au milieu de l’intervalle enjre les ventrales et l’extrémité
de la queue, la caudale est légèrement' echancrée. "■
D. 11;; "AÏ 10; G:. 19; P. 11; V. 9. -
Ces nombres s’accordent à peu près avec ceux de Gronovius.
Nous sommestrès-sûrs de l’exactitude de ceux que nous*indiquons.
Les écailles sont excessivement petites, et très-nombreuses, car nous
en comptons cent; quatre-vingts rangées entre l’ouïe.çt.la ;caudale ;
mais, comme nous l’avons déjà dit, il y;;en a jusque, sur le bout
du,museau, et il y en a aussi sur la,base dés'raydns.'dçs nageoires
paires :fees écailles sont âpres et rudelf)au "toucher. Une~aell.es,
i’sqlée; se.montre oblqngue ; le sommet de! Té ventaitest très-rappro-
ché du bord libre et par conséquent très-excentrique, et je compte
dix rayons très-longs à l’éventail..,yué à un fort grossissement, on
aperçoit sur la base de- la, portion libre neuf épines assez -grosses,
Ûpe impaire sur la ligne mitoyenne' et quatre de chaque coté, qui
vont en décroissant à; mesure qu’elles s’approchent du bord.
La ligne latérale est ftfine,. mais bien marquée et va, comme à
l’ordinaire, de l’angle supérieur de l’ouïe à l’extrémité, par le milieu
du tronçon de la qu£Ùe‘.t La^èohlèur est un brun roussâtre, plus
foncé amdès'sus de la ligne latéVale et devenant.argentq au-dessous.
Je vois'uné* tache noire sur la 'dqrsâlet’ l’anale, lésr de.ük lobes de la
J 'câudale' et sur- lest ventrales ; mais il n’y en a point de tracés’'sur les
' pectorales.’^f/
La co’ûlèur noire de là muqueuse de là'hotfche ’continue d’une
manière très-remarquable dans toute la longueur du canal digèltif;
ainsi l’e stomacsa branche montante, les neuf appendices.’çcecal es
et tout l’intestin sont d’un noir profond. Des neuf (Mfe^is, l’externe
et l’interne sont beaucoup plus longs que fè l mitoyens. L’intestin
se-fend droit à l’anus sans* aucune circônvolution. Le fôie est
cylindricjue,'féd u ita un'seul lobe 'dans d#côté-droit ; les organes
génitaux sont irè^courts^dâi#|ls; défissent à peine la4pôinte de|
■ ’estdmac; leurs conduits excréteurs sont doncvtrès-prôloiigés. Il
n’y p o in t de veSsiekiàtatoirê.' I^^^mtbiné-esftfèsimince^roâéÿàvec
, desî reflets argent^sfj’En; soulevant la peau de la jou‘^ j’âi,'trpuve> uiï
- préopercule-âssezdarge,. arrondi; un opercule uni à un'sous-opercule
membraneux et formant aussi une assez large'pièce mince
,v :domnie .une écaille; l’interopercule est .allongé;-’arqué, mince’: on
doit faire attention, en comptantes quatre rayons branchiostèges,
"’^de’ne ’pâs le confond reî^wm eux. Jç n’ai pas d’ailleurs1'de squelette
de de^tfe espece',’mais jecompte qu’i l y V au moins’quarante-quatre
vèrtèbre's abdominales.
Le Cabinet du Roi ^possède tfoi^xèmplaires'lde^cétte
espèce : l’un d’eux vient positivement d/ela rade du cap dè
BônneTEspér£ncej caril y a été pêché par feu M. Delalande.
(jet individu, bien'èonsery^est long de huit pouces. Un
autre, plus,.petit, car il na guère qug^qugtre.poi^e^fht
demi,.est en moin^ bon état. Il a' Btéràuheté en "Hollande
par M. Cuvier, qui l’a donné à la collection du Muséum
d’histoire naturelle.-Enfin, le troisième, long de sept
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