2250 -Livîüfe ÏX'X. ÉÉ&L AeO'PTÉRY^ÏENtSV
''•fcHllantv^fife iine bordure vrolèÛ&ràPvhaque écaille. Iiâ-tête;Ude
la c o u lè u r ju ’ troiîc ;-àda mâchoirêinféfietîré blanche et des taches
Tiilàs, sbus forme de traits oblongs, éparses sjur qes-diverses parties.
Toutes les nageoires'sont d’un bel orangév MVL Müller, et Sçhlegel
ont, ■ compté quinze rayoB’sj à la membrane branchiostègeT Cette
différence assez considérable entre les nombres du poisson de-Bornéo
et ceux de l’espèce d’Amérique ne me paraît pas-, cependant -fdjevdir
faire distinguer génériquement fe premier,' parce queSgne^’vOis
. aùcuiiëJtitre différence 'èssentièlle’ indiquée dans la18%bription. Je
- féte&'mèmè remarquer que"Tanale est-séparée r de la caudaleïfcomme
dans le poisson que j’ai^déèirîtî ^''
Voici les autres nombres indiqués dans la descriptiomhollandaise.
D. 1 8 1 6 ; 5.
Les habitants de B.ûrnéoàKoewala-Pattai nomment ,çe-
poisson Tangalasa^d*c\ia.iï>ësX tr^|-slSie>f?.îf
De Z’Ischnosome {Jschnosomay Spix) ,^eit' en,, particulier
Hde risCRNOS; vBr0I?RRHKÎ)AlfiMt<f Spix.
il^LOsteoghssum, bicirrfiosum' Agassiz. )’-
Ainsi qu$Jed’ai~dit plus haut, j’ai longtemps douté dèJa
réunion de la caudale et de l’anale daDS^e-poisson figuré
par Spix, tab.^&Vsôus le nom de Ischnosoma bicirrhosum.
Cependant, les'expressions de M^Agassiz.sont si positives,
qü-âvant de prendre’u b p a rti définitif, j’-ai, consulté-;de
nouveau surine sujet M- Martius. ;lCet illustre, botaniste
a bien" voulu examiner, a ma priere, le poisson conserve
dans le cabinet de Munich. Il s’est de plus fait aider dans
cette recherche par'spmgendre, . M. Je professeur Erdl,
habilë‘ physiologisfej<si ie©nnu passes beaux travaux sur
le développement de l’oeuf humain et sur celui du poulet ,
et qhi vieil# de prendre un ràng^recommandable en ich-
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thyologie passes intéressantes,-recherches sur le Gjrmnar-
ehus niloticus; Ils m’ont confirmé de la manière, la plus
positive,ë çétte^réuni'on des -deux nageoires.
'■ -Comme j’ajt examijaé trois”.exemplaires- de l’Ostépgldsse
de Vandelli, que tous lesj trpiiT’sè'kessemblent parfaitement,
je .crois que le caractère de la^sépmation de l’anale
pf | de(|aj.eau,dale .„est constant ^normal dans cette espèce
de4 ’Amazone;Metvcomnm« çeimêine caractère se retrouve
dans Ae^poisSPn-ïdes^eaux-d-puces de Borqéq,; il faut aussi
ajpüter que la^division' des-deuxfnageoiresaest le caractère
normal constant dit genre osteoglossum.
Si fepôisspn de MrS|>ix n’est pas une dé ces déformations
accidentelles qui, constituent uneiyaviété,, lq caractère du
gpnre^j^bli parM. Spix, rppçsera^ur la réunion des deux
nageoires, anale et? caudale. J ’incline accroire que l’individu
du Musée de Munich est uneîdiemès,variétés accidentelles;
mais, n’en ayant: past sde preuve suffisante, je laisse aux
observateurs quû se trouveront à même de vérifier cette
question, le soiA, de la résoudre' complètement. Je préfère
,;.pour éviter-' foute, confusion, traiter dans un article,
«Spus le no,m d\Ischnosoma, de celui sur lequel il me reste
les doutes que ,je ^ie^yi^d’exprimer car il est bien certain
que mon%os.teoglossur^0^e, diffère, en rien de celui de
M. Vandelli, tandis que Yischnosoma ne, lui rassemble pas
entièrement.
A part le caractère que je viens de signaler, on peut dire brièvement
de ce poisson que sa tête^son corps, sa dentition', les barbillons
qui pendent sous la symphÿsë’ de la ‘mâchoire, les écailles, les
couleurs? ressemblent tellement à notre osiçoglossum, autant du
moins qu’on en peut juger,s,ur une figure-,et d’après la description
détaillée que M. Agassiz en a donnée,, qu’il est inutile de revenir ici