insérées àü_la naissance Jdu troisième’ tiérs du corps.' -Derrière' H ?
orifice on'4oit:,saillir un tubercule jnamèlonné, charnu,, assez,, gros';
terminé lui^iuême^par une pointe : qn^pourrait presque dire une
f sqrtfe/det gland conique iqui'fs'ô’r ^ i i du mamelorM^^n^ d’une
sorte de prépuce:;Qe$ organe est; à n’en pas douter,,une suite de
verge. Derrière cétte pointe |îfminèrice la nageoire anale, que-Pou
peut en ^ u'dque'/Sum "diviSer en trois partiéW une'p ranièrë,
comppsé'e" de /ifiq .petits rayons fort courts et branchüs; une
seconde^,Commençant par un longuet large rayon en ri'o’mbrejàses
a r ticu la tion s,^ su ivi d’un nombreJsSez considérable de
petits filets, articûl^p; qui ; me . semblent appartenir aussi à ce'même
rayon; une membrane basseqüe réumtqà'un autre -râyt^n^large,
'cependant un peu plus-étî^i^ compc^’éfdTrticulâtions aussi nombreuses
, suivi •'de plusieurs petits filets, articulés qui me semblent
aussi dépendre de lui, et, après ce rayon viennent quatre autres
-petits j -les deux^T'ongs- rayons de^l’anale |ont plus allonge#
que le lon g filet dorsaL/La ^pdale |est|arrondifi; ,1a pectorale est
petite et'pointue.’.
D. 11; A;?5 •— yt|"_ 4ÿ;C.i20; P. 8;> Y. 6-. -
Les écailles sont de grandeur" moyjépn^ paraissant-plus ûviu.ç§s.et
plus caduques su'r le corps que surîlë crân’e ; lés'“deux'* càrènes
latéralés sont petites, mais-'elles existent incontestablepaent Ainsi
ce poisson a.tous, les caractères d’un hémiramphe, et ne présente
d’extraordinaire que la forméide son anale. Encore ces caractères
ne se montrent-ils1' que dans le mâlé, car la femelle a Ta dorslle èt
l ’anale-compôsées dè rayons semblables, comme je l ’âi dit plus haut/'
à ceux des autres hémiramphes : ils sont d ’ailleurs en même nombre
que dans le mâle; la dôpale, étant soutenue par onz®. rayons J ainsi
que l’anale; c’est'ce qui me confirme dans l’opinumquê je me" sms
formée sur la nature des petits filets qui suivent les grands rayons
de l’anale du mâle. Ils me-paraissent appartenir incontestablement
au rayônllffi-mértie et'n’en être qu’une dépendance; o’est donc une
nouvel!#’ manière?" dëf nous' prés enterra es nageoires - composées,
comme la nature nous'en .montre dans le polyptère.
' CHAPi?: IX. HÉMIRAMPHËS., ; 4 5
K La-7 cotTeUr dê%eiy 'pojs’softèfèst un/r,©üx verdâtre sur le dos,, se
'/.-fondant sur les 'flancs .et sur'lé ventrêdans un argenté plus ou moins
roussâtre. •
J’ai ouvert, .ces femelles mes deux,saeà’‘ovariens 'se réunissent de
bonne heure enmn' oviducte. unique assez jprblohgé ; sa longueur,
ainsi qn^ ’Aros^feur.des^m&Ccanyfiues ÆnsTpyaire, me donnent
.. /tout lieu dei croire queÿiæs.hémiramphes sont vivipares.’ La vessie
aériêîine^esf simple^ membràneusefét sans divisions celluleuses ; elle
ne communique pas avec le canal alimentaire.-
, Les indmÜüsTriâ}pslont cinq pok*ces/o|. demi dëlong;
nos femelles {foni^à* plus pélïtés. Nous les avons
reçues adl^u l^ m parmfa’autrës/p'bjets'»tjuë nous croyons
venir dejbM ^d , ma is - s an s cpMglt|e^,lei nom du
doimeur dtVsan^^lro^pWfaitement ;sûrs^ ^ ^4ettef originëi
l e puis d®p|eulenient que cet envoi, qui comprenais ces
poissons et quelques-âjitres, était composé d’un assez grand
nombre |ldjéptiles d’ordres et de'genres différents, etdônt
toutes, ÏÉ^espèées^^^^ presque toutes
nouvelles. Je connaissaà le singulier hémipamphe qmfyient
ÿte faire le s met de, cet 'article, par un rdpssin fort' exact,
et pafçjpnséquent d’une détermination très* facile, qui avait
été; envoyé par MM. Ruhl et Van Hasselt au-Musée royal
de .’Ëeyde. Ils disaient que delrhémirampbe venait de la
rivièrêMjabjpùane, l’un des cours d’eau de Java. Une espèce
aussi singulière pourrait-elle exister à la fois à Madagascar
çt aux Moluqués ?
Z/H ÉM I RAMPHE PHOSPHO II ES C, eII| .W ;
(Hemiramphus lucens, nob.) /
Avant de terminér le chapitre des hémiramphes, je dois
faire connaître à mes lecteurs une observation des plus