lions, en disant de la première que le ventre n’a point de
carènes [abdominis carinis ïateralïbus nullis), tandis que
par opposition il en> accorde à la .seconde ( abdomine
utrinque carinato). La.vérité est que toutes les espèces
d’exocets ont le ventre,? caréné de chaquèécôté.
Dans la douzième édition Linné reprend le genre E x o -
coetiiSj en y faisant entrer les deux espèces,de Gronovius,
l’une j sbùs le nom de volitans, composée, comme dans la
dixième édition, l’autre sous le nom dlExî evoîans,lkn
rènvoyant à la figure de Pison, qui représente l’espèçe aux.
Ventrales courtes. Elle .efeÉtou.t à -fait différente de celle
d’Artedi. Mais la phrase diagnostique de çes -èspèceâ^g§t
entièrement fautive pour^lune, jet tout a^fait'insignifiarité
pour faüEre. Il les prendjmalheureusement^ans le Zoo-
phjlacium, en ne se servant que de l’indication des carènes
du ventre et en négligeant le caractère plus positif qu’aurait
fourni la comparaison des ventrales. On voit, d ailleurs,
que Linné ne se Knsait 'pàs encore une' idée juste dès
caractères distinctifs de ces "deuxespèces,; qu’il avait raison
de^cçra§idérer:eomme. suffisamment différentes.
Gmelin, dans la treizième édition^Jonne d’abord les
deux espèces linnéennes; puis il ajoute, d’après'Garden,
l’indication d’une troisième , qu’il nomme E x . exiliens. S’il
avait su y rapporter la figure d’Edwards, il n’auraifrien
laissé à faire pour l’établissement de cette' espèce?.,
Bloch reprit; quelques années après*"Gmelin, le travail
sur les exqcetlgfjèï,xo m m e il ne lui est arrivé que .trop
souvent, il a presque tout embrouillé; car‘il1 â 'confondu
le troisième'exocet dé Gmelin avec la première espèce de
Linné; éestlà cfe-qui explique comment sa première-espèce
paraît sous le nom dlEx. exiliens. La synonymie eu est
faite avec si peu d’exactitude, malgré sa correcte apparence ;
que j’ose /dire à peine à quelle espèce elle appartient ;
d’ailleurs if (réunit Salviani,f Bjondelet, Valentyn et Gronovius;
enfin, pour le|dire en un mot,' il copie ce dernier
sansaucünè Espèce de critique.^ en y ajoutant de à citations
fautivesî^eomme, par exemple’, la cop ia g e la figure de
Gatesby de l’Encyclopédie méthodique; et qui représente
l’espèce à ventrales, courtes;1’’Jl a* cependant bien reconnu
YËxi evolans de Linné, et il aéajouté j|si)us dé/nom de
E x . Mesogmt'er, une troisième espèce, qu’il a tirée des
manuscrits de Plumier, mais qu’il a singulièrement altérée
.dans sa copié.
^Târrïva-] enfin^-à M.. dep2aéépède, qui confond LEx.
'tfolitans de Gmelin avec YEx^evolahs, qui accepte Y Ex.
exiliens Tde Bloch qui \p|ehd Comiherson une
nouvelle?mppè(cé, plus /caractérisée par les dessins^ de c'e
céïèrjve vpyageur que par la phrase caractéristique transcrite
par M. de Eacépèdf.; Il donné ici un nouvel exemple de
îqonfusipn, trop souvent ^répété dans son ouvrage, c’est de
-prendre le dé|sîn de Coamierson fàit d’après cette nouvelle
Çsdeee^ et dé le|publier^sttus le nom à’Ex: exiliens. '
J empois .encore dire que M. .Cuvier n’^vaifigas suffisam-
metif étudmles ?em|CésWexo céts? Lfon ne peut pa§ admettre:
Itvec lui que Y E x . evolans de Linné ne soit qu’un E x .
volitans dont les écailles. étaient?;tbmbées, que le pirabebe
de^Pison soit Y E x . volitans, etc.
Bien .u’çst, mpins probable que l’application faite par
Artedi-, ete, adoptée *,par Linné, du nom d!Exocqetus. aux?
poissons de ce genre. Il ^tvçertain quelles Grecs ont désigné
sous le nom d'E^motrQs un poisson qui dormait sur le