Z / E x Ô D E^OLANDER.'
jEdcoçàéiïts S o làn d ri, nùbÿ f >
Après avoir décrit. les nombreux exocets dont , les
ventrales, plus ou moins; développées, sont insérées sur.
l’arrière du corps, je prouve un groupe de plusieurs espèces
remarquables par le barbillon plus ou moins long et plus
ou moins découpé en filaments, quelles portent sous la
symphyse de la mâchoire inférieure.^
En' voyant cèttei^singulière disposition, je me suis
^demandé si ces poissons ne devaient-pas être séparés dews
prée'édeiiteS?;espèces.sjdeJïC^igenreî mais la forme générale
de leufxyorps, celle dés depts des mâchoires ou des.pharyn-
giens, la grandeur des-pectorales, ne présentent aucune
différence appréciable, de sorte q u e ,înu n auteur voulaitr
établir cette division générique^ il ne pourrait trouver
d’autre caractère que dans la présence du barbillon , lequel
n’est ici , à proprement parler , qu’un développement plus
Ou moins 'exagéré', de la lè.yre du poisson.
J’avoue que je n’ai pas pu regarder ce caractère comme
assez important) et, aussi je place les exocets a babillons
dans la série des espèces du genre ; l’une d’elles me servira
même à relier l’exocet à ventrales petites et avancées à
toutes celles que nous venons de décrire.
Je commence par la description de celui qui a été
observé près d’Otahiti par Solander pendant la grande
circumnavigation de Cook.
sCe poisson a le corps allongé, aminci en avant, comprimé en
arrière ®ft. tête plate, la mâchoire inférieure dépassant un peu la
supérieure^ la lèvre étendue en une membrane courte qui embrassé
le pohrtour de la mâchoire, descend verticalement ; le bord est
divisé en dix-huit à vingt franges. L’oeil est de grandeur médiocre,
.. Les dents sont fines. La pectçralé atteint à peu près à la fin de la
^■ dorsale; la ventrale pqrte^n, p£eu plus, loin ; la dorsale est haute,
tayons, quand ils, sont couchés, touchent au lobe de la caudale;
celle-ci es) fourchue comme à l’ordinaire.
D. 11'; A. 9^èfc.; '
Le dessus du corps est bleu ; le dessous argenté; les pectorales'
et les ventrales sont d!un'bleu assez foncé, sans aucunes taches; la^
dorsale a la base bleiîè'âyeC une large bordure noire.
:<‘.JNTous devons aux recherchés actives de M. Dussumier
la possibilité de déterminer une des espèces de Cook restées
inconnues. L ’individu qu’il a donné au Cabinet du Red est
lon gu e5 neuf pouces. Il l’a,.pris! en mer a la hauteur^des
SéBb elfes.-*
G. Forster a .'taié?e parmi les dessins conservés dans la
bibliothèque de'Banks, une figure ^connaissable de ce
poisson, que l’on peut ené^||| ifiieux déterminer par la
'description que l’on retrouvé dans les manuscrits de
Sblander. Il y dit que les 'péctofalés ont les deux tiers de
là longueur du ||®rps, ce qui est à peu près' exact. Cette
mesure prouvé en même- temps que lepithète de bra-
chiopterus, qu’il 'avait, imaginé dé donner a son poisson,
est exagéblê îet presque le contraire de celle qui lui convenait.
Les pêcheurs d’Otahiti lui désignaient l’èspècç'sous
le-nom d'Ètipa ou OEliba.
Z /E xocet d e d’O rbigiïy.
(E xo coe tu s Orbignianus, nob.)
M. d’Orbigny a dessiné', en approchant des côtes d’Amérique,
/V§rs Montevideo, une espèce nouvelle et fort
remarquable. • ^,’exo.cet à barbillon court et dilate, par