La vessie aérieane s’arrête derrière tout cet appareil ; sa . mem-
brane fibreuse externe prend derrière le cercle sous-^vertébral des
points d attache; mais la membrane interne n’a aucun© connexion
avec ces os, et par conséquent la vessie aérienne dans les Érythrins
na pas plus de rapports avec l’oreille interne que-cet. organe n’en
prend dans les Cyprins, lés Glupea ou tout autre p^^sonv Leà^ste
de la ^colonne vertébrale se compose de trente et une vertèbres,
dont douze caudales. Il y a vingî et une côtes.
Cette étude ostéologique de l’Érythrin est certainement
une des plus intéressante® en ! ichthyologie, car nous
voyons se reproduire ici dans la combinaison dé dés différentes
parties du squelette, urTensemble de carbcferes
qui rappelle : i.° les Salmonoïdes dans Tagënéfement des
parties de la face; 2.0 les Cyprins, dans la grapçleur des
trous des occipitaux, latéraux; 3 .° les dupées,, dans les
trous pariéto-occipitaux et dans la forme du basilaire, lequel
n’a rien de celui des Cyprins ».puisqu’il ne se prolonge pas
commeehéz eux dans cette grosse ët singulière âpfe>pbÿse?
élargie en une espèce de voûte pour donner attache à ïa
plaque pharyngienne impaire. Nous retrouvons bien aussi -
des caractères de Cyprinoïdes dans la réunion dés premières
vertèbres et dans î’appareil curieux des osselets de Web-
jber; osselets qui n’ont que de l’analogie -avec, ceux des
Carpes, mais dont on ne peut dire sans une exten&îôn trop
grande, ou qua la suite d’un examen trop rapide; que
ces ossicula auditoria sont réimis aveéde labyrinthe membraneux
et semblables àr ceux dés Silures ou des Cyprins :
c’ést une Organisation analogué, mais; complètement différente,
dans les trois familles que nous rappelons ici. ,
Jfqus avons fait cette description sur up individu long
de neuf pouces e t demi.
■ L’espèqe ne parait pas rare; car nous en avons plusieurs
autres exemplaires du différent®'taillesy qui viennent des
eaux ■ doftcès*, dte la Mana > d’où ils ont été envoyéâ par
MM. Leschénault e t’Doumerc. Un autre individu, égale-,
ment dé Cayënne /e?k cpniyrvé depulscinquante ans dans
dé Cabinet du Roi : il a été adressé (de .diyenne par Leblond.
Nous avons reçu des exemplairs dp pptte espèce
provenant de Bahia. M. <4 gÿssiz l’a décrite et figurée d ans
•son Histoire de&'uoigsons ;du Brésil1, d’après un individu
long de huit pou ce s’Pt; qui' venait de Rio San Francisco.
M. Muller, dans le mémodfé que j’a i cité, a donné,
tab. III, fig. i, un& représentation exacte des dents de ce
poM&ôn. Je ne partagëpasi^bn opifilbn; quant à sa syn<>
nymie ^ il le regarde' comme sèmblable au Synodus ëtÿrr-
thrinus de Bloch; espèce1 toute différente, caractérisée pOT'
les stries noires qùi traversent la queue : je .crôis quelles
n existent que dans l’espèce décritevplus loin sous le nom
à. Erythrinus Qronoviî. La tache noire opereulaire que
Spix a presque oubliée dans sa figure , existe dans toutes
les autres, qspèçes,, dé .sorte quelle ne peut.-.être caractéristique.
,, .
Z / É rythrin , rayé. ■
{Erythrimié gjifùitus, noki>l
Nous avons reçu des mêifieplieux une seconde espèce
dËrythrin, qui a ?la plus grande,^alïtnïté aye£ cejle que*
nous venons de^ec|i|p, nqu-^eulpmçntpar Ig ïg£Sj^I)Lnçe
des formes, mais ‘encore par la distribution des couleurs.
^Erythrinus vittàiu‘$ lé distingue cependant de fJËr.
toeniatus,
t. Agàss., Gen. et Brasil., p. ji. 19.