L ’abbé jBonnatçrre au^écrj^dans^Enç^4 apé^e une
Amie d’après naturet:ÿce poisson était copseryj^ans le
Cabinet du Roj^Hoch l’a rev.ul pendant s.pn ^voyage.^ à
Paris'-. il .l’a fait^degsiner, pt la. gravure en a paru dans
l'édition posthume donnée-par .Schneider en îSo^.ç'ést-,.
à-dire, treize ans après,la publication de l'Encyclopédie.
Je. n’ai malheureusement pas retrouÿ^i:çè^e.x'e5gplaire dans
les collectons du Muséum. Cette perte e^fâeheùge, .parce-
que le poisson portait un|§igne carfetédstiquç- qui aurait
dû le-faire distinguer-par^ces naturalistes, dèf^spèçe^lin-
nëenne, car les cdeux figures citées y:qu i||n^^t .pas^OJ-'
tainement, copj.épSL, l’une.1 sur Tautre^rouvénl que l’exemplaire
du Cabinet du Roi avait une .tache, noire à.^hàse;,
inférieure-de la caudale: M. de Lacépèdo ne^p^a{|;§K0Û
parlé de l’Amie que d’apuèsi|^nrïé^et d’apr^èsÿ’Eqcyclo-
pédiej et,il ne. fait-aucune mention de la „tache .d ej laxau-
dale. Walbaum, .dans son Artedius renovatus*, se .borne
asCopierTSnrié. à ’ôûs çgs auteur^ &ètçtoonent Jaucun djpu-
ment sur les càractèïes,,oyuimUx ^remarquables. quev pouvait
‘offrir la splanchnolqgi^^ef ut la vj§sie. aérienne
deÆe^poisson. ÇosJt^M, Cuvier qui en signala^fe p r e ^ è f
la structure4 celluleuse : il indiqua^ué^ Usbsence des cæcums
à l’intestin j mais ^dans pirie description ^ùstT,OQaeise.
que le comportait^Règne animal1, il (iie {lécrivit^u’inl-'
complétement^ces o rg an ^Æ fa^yemarqijyer qu’il n’g||û
àï^af disposition qu’un individu rapporjtJ^JLp là^Caroline
par M. B.QsO.'vOn le conserve, encore dansée Cabinet du
Roi"'-qpsL'une espë^^ifférente,Me^cglle, .que Bonpaterre
ou Bloch on t.d écrite, gjt^fait représenter, quoique ; M., Çuyier
1. Cuvier, Règne anim., t. Ilyjédit. 1817r .p.^79.,.iet^a.c..,(^,i|j> 1829,* p. 327.
y ait rapporté la figure de Schneider. Depuis ces premières
observations^ M. Lesueur, établi à la Nouvelle-Orléans
ou daûs.l’État d’Iûdiana, d èn deoâsiun de voit plusieurs
e&pjèooside^cé’igenre, et iL en a envoyé plusieurs individus
au Cabinet du Roi. Desréorrespondants du Muséum, MM.
d’Espainville et Barabino/en ont aussi adresse, de sorte
que je'ne compt^'pàs^môins de cinq espèces distinctes,
ïangéièl aujourd’hui dans la collection, \et dont j ai pu
constater lesf caractères, sur. plusieurs exemplaires que j ai
eu la faculté de> disséquer A^dlprécieux matériaux j’aurai
à ajôutër ;les?çdocumients' TournïSVpar M, Dekay dans sa
grandëEaiine de New-York, et par le docteur Richardson
dàns|ij|lle de l’AraériqUe’boréale. Enfin, je devrai aussi à
l’obligeanfe','yék1gérîérëüse amitié de M. Lesueur des notes
précieuses sur fjlû^iéûrsfeekpéces qu’iL n a, pas encore pu-
b î ^ & t qui voué ^akssi#r|richir la monographie deiscel
genre. "'!r "**'*■ * ''V’ * • - pH *i 1
,.4'.‘Au moment de publier des/feûillés, je reçois le SynoDsis
de's^fp’ôi^dhs' du .nord de d’Amérique, par M. Storer qui,
d^aprèSjfaygiÉ;M.Zadock Thompson, établit que l'Arma.
Gcêëllicauda de D'ekây. et VA. occidentalisée Richardson
sont#de la iûèike^el^ëd^-n4hs diséuterpnsi-.bptte opinion^
>t Rien në’-.fës&'ernble autant à la gueule d une Truite que
ce llule lAmiè ; il n’y manque que’ dès dents'sur la langue,
poùf rendtè/cë,tt^k^s|emblan{Splus complète. La te te
d ^^bà^||û | dë-'cé genre %S'i|f|oiëcjuverte d une peau très-
fi'ne et enduite dë mucosités* * A cause^dpvsà minceür elle
. sietolèvë facilëhfqét et laisseoalors voir, à nu le crâne, les
surtemporaux, les-pièces- dUi^qus-orbitaire et l’opercule,
comme de g rah fep ’laqùes osseuses, profondément ciselées.