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ÇHAP. VJ- BpgPIRINS.
des poi§,son§. fossiles. Le bord de là nageoire est un peu concave.
L’analé, esjt jtrès-courl$, écailleuse j son dernier rayon se prolonge
en,un Çlet qùL touche.jusqu’à la caudalej gjèlle-ci est profondérhent
fou^chuê et écailleuse comme, des précédentes. La pectorale est
courte, attachée» a,u has .d’une ceinture humérale, dans laquelle on
voit un scapulaire étroit, surmonté d’un surscapulaire court et
fourchu, et ayant en dessous un large huméral, .dont le fiord-, libre,
forme une plaque'écailleuse, dans la sinuosité de laquelle s’attache
le premier rayon de la pectorale. Derrière la plaque de l’huntéral
on. compte dix- à douze écailles pectorales!,, pliées et redressées en
carène, qui, en .se-superposant, forment une sorte de petite ^gouttière
longitudinale, idans la quelle s’appuie la nageoire quand elle
se rapproche du corps. La ventrale-est petite et triangulaire, ,et a,
dans-son aissejle, unetrès-longue-pointe écailleuse .et libre, formée
de la réunion d,e quatre à cinq écailles ventrales.
B. 13^-lli D. 85 a 34; P. 18; V. 11.
Tout ce poisson a le corps couvent d’écailles solides, presque
osseuses, disposées par sériés longitudinales régulières, différentes
de celles que l’on observe sur les nageoires. J’en compte soixante-
quinze entre l’ouïe et la caudale. tJne écaille isolée montre un bord
radical assez grand, quadrilatère, avec deux ou trois,rayons seulement.
en éventail. Examinée à'4a loupe faible, on ne voit que des
. longitudinales, excessivement fines, sur les rayons. Le reste
de l’écaille paraît plutôt grenu que strié. A l’aide du microscope, on
reconnaît de'très-fines stries d’àccroissemeiM., formant des rivula-
tiongjicourtes et très-nombreuses,-et la portion radicale est (composée
d -uUKombre, infini de granules elhptiqùés, |dacés comme ides chapelets
à côté les uns .des autres, des écailles sont des plus jolies et
des plus singulières que >j’aie -.examinées au microscope. La couleur
est un bel argenté devenant sur-le dosiun peu plombé, tout en
conservant-son .éclat métallique. A l’extrémité du museau l’on voit
sur les individus conservés dans l’-esprit de vin , un point noirâtre,
qui descend de chaque côté .pour s’étendre jusque sous la face
inférieure. Dix à douze lignes flexueuses, longitudinales et plombées
se montrent par reflets le long des flancs.