notice,reproduite par MM. YarefLet Jennyns sur un très-
petit poisson «long d’un ponce, spjilbbble pour la forme à
l’:Z&o.r belone, ,avec une_mâchoire inferieure plus prolongée
que la supérieure. Le premier de^ces troi'sH^oolôgistes
a - cru, mais à tort, pouvoir-le,'nommérrÆ’/ojr brasiliensis:
Il a vu ce petit poisson dans le havre .defrl^olperro, nageant
ayelp agilitéçîpt'jès de la surface de^ëau; p
Les' deux naturalistes qui se. sont servis'*® u travail de
M.Goueh, ont bien reconnu que la dénomination linéfnnè'
ne'pouvait:êtçe appliquée^ ce poisson; nïaiS;ijê o n t pense
que ce-, devait être un jeune de quelque espèce d’hémi-
ramphe. Dans le-but d’éclairer les 'apologistes; qui'ÿàvent
sur les ï bords de la mer, M. Yarell a eu le >som âe. faire
rppréspnterj Hans une vignette, la tête dune-défnos^espièces
américainesj àjbecjppurt, qui me parait voisine de notre.
hemiramphus Richardi.
J’ai retrouvé*,. -dansjes; dessin s - faits à Nice par M. Laü-
rillardq une très-rjolie petite figure d’un poissb^fong • de
deux pouces,huit lignes ;yet_que MiRissô a nommé de;-sa
«nain hemiramphus pusillus. Le becÇpêrce.petit pdfesonv
est ^représenté tout droit; le supérieur pst proportionnellement
assez, long et pointu; la dorsale eél'i opp.osep à
l’anale; la caudale'estrtrès-faiblement.échâncréè^fles 'epni<
leurs isont brillantes c’est un pèaü^ver't- sur lé) dos, un
argenté bleuâtre sbps le ventre-;' cés;-deu^côuleurs sont
séparées par une,bandelette longitudinale "et-dérépA-
■ ILrîè,-peut-.me-rester auGun doute sur l’interprétation
de. ce- dessiri, parce, que M. Laurillard a eu soin de*ràp-
porter une suite de neuf de des petits- individus, ij^nt
la taille s’apctoît successivement depuis treize lignes jusqu’à
deux pouces^ciiiq lignes. Or, malgré leur petitesse, nous
observons-'aVec- assez "de, facilité- que les dents sont placées
sur deux lignes qui restent distinctes à la ôiâchoire infé-
Herôré; üoiiis j voÿojik, le 1 lon^1 des^branches de celle-ci;
poindre les germes'= de dents qui sortiront ^au delà ide
l’extrémité dé'da mâchoire -supérieure. Ces deux branches
l l i i t plus Rallongées qüe dans*les hémiramphes ordinaires.
CetteV-prgànisati6n nous prouve donc que nous avons
sous lesiyeu#-dëhjeunes«ôrphiës;;^
Cette observation vient confirmer la loi que nous avons
déjà eu^lsbin d’indiquer dans '^llvolume précédent, en
traitant de;èê:gehre. Dans le^premier âge, des orphies ont
le bet ■ .court et la mâchoire' inférieure'* s’allonge avant
què lafisupérieuré ne prénnpfspn' entier développement.
M. Ruppell à 1 fait la même réiüârque relativement aux
scbmbrésoèês- ho us la reproduisons pour les ’hémiramphes,
non-sètiléîneut d’après nos’plop’res recherchés^ mais d’après
celles tasussi; que’ Kuhl et Yan Hasseltî;' avaient faites T. ém
traversant l’Atlantique. Noiis rappellerons encore iér que
ces •ôbsferv&tibns s’étendent jusqu’aux espadons. Nous avons
donc .encore lieu de douter; qu’il 'yjé'aji^ldes espèces
d’hémiramphes suMes;çôte?s septentrionales d’Europe. Mais
dès que-nOiis pénétrions, dans l’Atlantique, .nous éommen-
cons JMrencontrer® C e s ^ r p b i S s o n s ' , aux Canaries et sur les
côtés du 'Sénégal; puis nou^.1 en trouvons plusieurs espèces
dans les ^Antilles , *èt un bèauèoupajplus« grand, nombre
dans lès méfs*dédïn'dé'étfsbus tontes les latitudes chaudes
ou- tempérëèS. Les navigateurs qui ontnemarqué la forme
singulière dejçéls poissons, le‘s ont presque partout désignés
sbuS la dénomination de Bàlaotùÿ déjà employée par
Du Tértre.1
1. Du p. ai'Sv